Historic Auto 2022, les nantais au pays des merveilles

Publié le par Vincent

Historic Auto 2022, les nantais au pays des merveilles

Après deux ans d’attente, le salon Historic Auto 2022 revenait pour sa troisième édition. Une multitude de thématiques attendaient les visiteurs et nous n’étions pas trop de trois pour couvrir ce jeune événement déjà incontournable.

En ces samedi 26 et dimanche 27 février, le salon nantais Historic Auto devenait le premier grand salon français de la saison 2022. L’habituelle bourse de la Beaujoire ayant été annulée et le salon Rétromobile reporté au mois de mars, les passionnés du grand Ouest attendaient donc avec impatience ce rendez-vous crée à l’initiative du sympathique trio Florian, Charles et Benoît.

Comme à son habitude, le salon prenait place au sein du Hall XXL du Parc des Expositions de la Beaujoire à Nantes. Malgré ses 15 000 m², la structure se fait de plus en plus étroite, tant le salon Historic Auto se remplie d’expositions et de visiteurs.

Avec Marc, notre reporter local, Hugues notre breton et moi-même, nous allons tenter de vous offrir un tour d’horizon du salon Historic Auto 2022, dont News d’Anciennes était partenaire.

Ligne 1

A peine après avoir validé leur ticket, les visiteurs étaient accueillis par une haie d’honneur composée de bus nantais datant de 1953 à 1976. Parmi ces derniers, on y retrouvait tout naturellement des autobus Heuliez, dont les usines sont encore basées non loin de là, à Cholet.

Vitesse et Démesure

La star du salon n’était peut être pas une ancienne mais une automobile déjà collector. La Bugatti Chiron était exposée juste à l’entrée du hall et aura provoqué un attroupement constant pendant tout le weekend. Malgré la taille de ses pneumatiques, de ses freins et ses nombreuses prises d’air, il reste difficile de se rendre réellement compte de ce que représentent 1500 ch. Encore plus quand on pense que la majorité des véhicules de ce salon n’avaient pas même le dixième.

C’est une véritables icône des années 80 et 90 qui trônait juste à côté. Certes trois fois moins puissante mais pas moins impressionnante, la Ferrari F40 symbolise aujourd’hui encore la démesure. Une supercar secondée par sa concurrente directe : la Lamborghini Diablo, présentée dans une teinte plus effacée.

50 ans de Victoires au Mans

Au centre de ce salon Historic Auto 2022, on retrouvait une grande allée où se faisaient face les deux expositions majeures de cette édition. La première d’entre elle était dédiée au constructeur Matra et retraçait son histoire à travers des modèles emblématiques de la marque.

Ainsi, on retrouvait un bel exemplaire de Djet, datant des débuts de Matra. A l’époque, elle reprenait la fabrication des Djet René Bonnet avant d’absorber cette activité. Un peu plus loin on pouvait admirer une version beaucoup plus radicale : un Djet 6 de 1967. Une sportive propulsée par le moteur Gordini 1300 cm³ de 105 ch et anciennement pilotée par Henri Pescarolo !

En 2022, Matra célèbre les 50 ans de sa première victoire aux 24h du Mans. Un succès loin d’être éphémère puisque la marque remportera l’épreuve pendant trois années consécutives.

Alors pour cette exposition il n’y avait certes pas de MS 670 mais quelques indices rappelaient l’exploit. Ainsi, en plus d’une seconde auto pilotée par Monsieur Henri Pescarolo, on pouvait se délecter du fabuleux V12 3L « maison » installé dans la Formule 1 Type MS 120 de la saison 1970. A côté de quoi était exposée une autre monoplace auréolée : la MS 80, munie du V8 Ford Cosworth et pilotée par Jackie Stewart, champion du monde des pilotes et constructeurs de Formule 1 en 1969. Des automobiles issues de la collection du Musée Matra à découvrir dans notre article en cliquant ici.

Parmi cette nuée bleue, il y avait également quelques curiosités à l’image du Rancho, du prototype M25 et de l’Avantime. Ce dernier sera le chant du cygne pour l’aventure automobile Matra. Cette exposition était également complétée par la présence du club Matra qui exposait par ailleurs une très belle 530.

Les Marques Françaises Disparuesà Historic Auto 2022

par Hugues

Comme je l’évoquais dans un précédent article sur les concours d’élégances à la Française, la France fut à une époque La nation automobile. Les constructeurs et les carrossiers Français comme ceux évoqués à Historic Auto 2022 ont porté bien haut le flambeau de l’excellence sur la première moitié du siècle dernier. La seconde guerre mondiale et des changements d’époque mal négociés auront raison de l’immense majorité.

La Delahaye

Réputée au départ pour ses véhicules solides et sans faiblesse, la marque Delahaye produisait aussi bien des poids-lourds, notamment les camions incendies en collaboration avec Fargot que des autos de grand standing avant-guerre. Après le conflit, malgré le regroupement avec d’autres constructeurs la marque vivota avec les 135, 148 et 235.

Sur le salon Nantais, c’est l’auto la plus emblématique de cette époque qui s’exposait, une 135 « Coupe des Alpes » de 1937 carrossée par Chapron avec son 6 cylindres de 3227 cm³.

Hispano-Suiza

Comme son nom l’indique, à l’origine c’est une marque ibérique… dirigée par un suisse. Mais dès 1911 la filiale française est lancée. Réputée pour ses moteurs d’avions, la marque se construit une réputation avec sa 32cv H6B puis les J12 et K6. La marque ne redémarrera pas après-guerre.

À Historic Auto 2022 c’est une H6B de 1927 qui s’exposait. Amenée par un collectionneur français bien connu quand on évoque cette marque, elle est carrossée par Letourneur et Marchand.

Hotchkiss

D’origine américaine, cette manufacture d’armes se tourne vers l’automobile en 1904 et s’oriente vite vers les voitures de course et de luxe. S’installant durablement sur le segment des 16 puis des 12cv, la marque remporta 4 fois le Monte-Carlo dans les années 30 et une fois en 1951 ! Ses autos étaient motorisées par des 6 et 4 cylindres avant que la marque ne s’éteignent en 1954 après s’être aventurée dans la construction de « Jeep » françaises.

Sur le salon on retrouvait une AM2 13cv de 1929 motorisée par un 4 cylindres.

Salmson

C’est avec les cyclecars que la marque a démarré. Pour autant, elle est vite montée cylindrée, ne serait-ce qu’avec la S4 de 1930 et son 1.3L qui donnera le 2.3L de la S4E en 1939 ! La marque ne s’éteignit pas de suite et proposera les G72 et la 2300S.

Sur le salon on retrouvait une berline S4/61 de 1950 bien particulière (Châssis allégé, structure acajou, boîte Cotal) accompagnée par une type S4E 2.3l Cabriolet de 1950 également.

Rosengart

Passé par Citroën et Peugeot, Lucien Rosengart se lança dans l’automobile avec une Austin Seven sous licence. Quelques années plus tard, ses autos grossirent et il proposa sa Supertraction, d’abord sur base allemande puis Citroën. Après guerre, elle s’équipa même d’un V8 Mercury avant que la marque ne lance des petites autos mues par des mécaniques Panhard.

C’est un coach Supertraction de 1939 qui était exposé à Historic Auto 2022. Mon coup de cœur du salon.

Talbot

La marque tire a longtemps été associée à Sunbeam, au début et à la fin de son histoire. On l’a aussi connue associée à Darracq avant qu’Anthony Lago n’appose son nom. Les autos étaient luxueuses, sportives et obtenaient des lauriers en concours d’élégance comme en Grand Prix.

Deux Talbot-Lagao T15 Baby avec leur 4 cylindre de 2688 cm³ étaient présentes sur le salon. La première, une berline de 1950, la seconde un cabriolet de 1951.

Facel Vega

Je terminerai cette rétrospective de ces marques disparues par celle qui a un éclat particulier dans mon cœur d’automobiliste nostalgique. L’étoile qui me montre le chemin de l’excellence à la française… en tant que propriétaire d’une Simca carrossée par Facel.

Cette marque est bien plus récente que les précédentes. Alliant le luxe français et le muscle américain, elle a décliné plusieurs versions de ses FV avant de s’attaquer aux berlines avec l’Excellence puis la Facel II, superbe coupé aux lignes enchanteresses.

À Historic Auto 2022 on retrouva une HK500 une auto devant laquelle on pouvait rester longtemps… pour contempler.

Cette intéressante rétrospective proposée par Historic Auto 2022 démontra une fois encore, combien notre pays à pu accueillir de constructeurs et derrière ces constructeurs surtout des hommes et des femmes venus parfois d’ailleurs, avec leur idées, leur solutions techniques inédites.

L’ouvrage de Jacques ROUSSEAU et de Jean-Paul HAMON « Guide de l’automobile française » m’a été d’une aide précieuse.

V pour Vitesse… et Venturi !

S’il y a bien une marque qui méritait sa place à ce salon Historic Auto, c’était Venturi. En effet, la marque créée par Claude Poiraud et Gérard Godfroy en 1984 produisait ses modèles à Cholet. En 1990, cette production s’installa à Couëron, une localité limitrophe de Nantes.

Le plus sportif des modèles présents était cette Venturi 600 LM qui compte deux participations aux 24h du Mans. Malgré une préparation affutée, le cœur de la belle et redoutable reste animée par le V6 PRV commun à tous les modèles de la marque.

Scooters des deux Allemagne

par Hugues

Il faut bien l’avouer, concernant les scooters Allemands de la seconde moitié du 20ième siècle, mes connaissances se résumaient à cela : ça existe ?

Eh bien oui, les Allemands de chaque côté de leur frontière ont bien conçu et réalisé des scooters, deux roues à succès de l’après-guerre. Avec pour défi de relever un pays ruiné par la guerre, les industriels Allemands ont rapidement rebondis sur le succès du scooter.

Mon premier réflexe de néophyte fut de trouver des similitudes évidentes avec le Vespa 62 que j’ai utilisé quelques fois jadis. Les formes et l’esthétique purement fifties, les couleurs tendres… Mon second réflexe fut de me dire que, décidément ces Allemands, vu le contexte économique de l’après guerre, avaient su concevoir des engins plutôt performants pour l’époque et comme toujours bien les construire. Faisons un rapide tour des marques présentes à Historic Auto 2022.

On commence avec Durkopp, marque créée en 1850 qui s’attaqua aux bicyclettes à la fin du même siècle. Après avoir produit des machines à coudre (activité qui existe toujours avec Durkopp-Adler), quelques autos à 8 cylindres, des camions elle se relança sur les deux roues entre 1949 et 1961. On retrouvait notamment un scooter Diana de 200cm³ avec boîte 4 vitesse semi-automatique.

Ensuite on passe à Heinkel qui n’a pas produit que des avions utilisés par Luftwaffe. Après-guerre la marque se tourna vers les vélos, les scooters et une micro-car au milieu des années 60. On retrouvait à Historic Auto 2022 un beau scooter Tourist de 1957, un 4 temps 175cm³ à 4 vitesses.

Plus connu, Zundapp qui fut aussi une marque associée à l’armement avant de se lancer dans la moto (avec les KS750 et KS600 notamment). En 1958 on s’oriente vers les petites cylindrées notamment ce modèle Bella de 1962 avec 200cm³, deux temps et 4 vitesses.

I.W.L (Industrie Werke Ludwigsfelde) est un constructeur berlinois qui se lança sur le marché du scooter en 1953. Le Troll qui était exposé était motorisé par un 2 temps de 150 cm³ novateur par son silencieux et ses feux asymétriques. On retrouvait également un Wiesel SR56 de 125 cm³.

Mon coup de cœur de l’expo revient au Maïcoletta noir, produit par Maïco qui a également produit des voiturettes et des motos tout-terrain. Ce scooter de 1960 reçoit un 2 temps de 175 cm³ associé à une boîte 4 vitesses, un vrai succès commercial.

Difficile d’évoque SITT A HUMMEL dont un 120G de 1951 était exposé : je n’ai trouvé aucune info !

Pour résumer, j’ai trouvé cette expo très intéressante. Ce n’était pas la plus prisée d’Historic Auto 2022 (vous remarquerez qu’il n’y a personnes dans le champs des photos), mais elle était parfaite pour exciter ma curiosité et donner envie de se replonger dans cette Allemagne d’après guerre qui se donna les moyens de se reconstruire.

L’overdose ?

Dans les allées du salon, on découvrait sans cesse de nouvelles thématiques : cyclecars, side-cars, buggy… Difficile de revenir en détail sur l’intégralité du salon Historic Auto 2022, tant la sélection était riche ! Il y en avait vraiment pour tous les goûts.

Assistance Rapide

A deux pas d’un stand dédié à la marque de Stuttgart, était stationné un Combi Volkswagen. Ce modèle pick-up de 1966 transportait une Formcar Porsche MKI de 1963. Mais c’est bien l’utilitaire qui était le plus intéressant des deux véhicules. En effet, ce Combi est le seul survivant dix exemplaires produits par le département Porsche Compétition pour le transport de ce type de monoplaces.

Motos Françaises Oubliées

Côté deux roues, en plus ses scooters, un plateau complet était dédié aux motos françaises de grosse cylindrée d’avant 1950. Une exposition qui jouait la carte du nombre mais aussi de la qualité en proposant de belles enfilades de motos.

Parmi celles-ci, la DS-Malterre. Si ce nom vous est inconnu, il fallait venir à Historic Auto 2022 ! Mais on vous offre néanmoins une petite séance de rattrapage. La marque DS est née de l’association de Debladis & Sigrand. A l’origine les deux hommes avaient récupéré un stock important de motos Harley Davidson et Indian. Après les avoir vendues, ils créent leur leur propre marque en utilisant des pièces d’Indian et de Harley.

Sur le modèle 500 cm³ exposé on retrouvait ainsi les roues, la boîte et l’embrayage. Les motos DS-Malterre avaient une très bonne réputation de robustesse et de performance.

Cet exemplaire de 1930 sort tout juste de restauration. Il a été trouvé dans un garage de la région. Son ancien propriétaire venait des Pyrénées Atlantiques et avait cassé le moteur sur la route. La moto est restée chez un garagiste et en 50 ans personne n’est jamais revenu la chercher. Son actuel propriétaire a mis une dizaine d’années avant de trouver les pièces nécessaires pour refaire le moteur. En effet, les moteurs de la marque étaient pratiquement produits à l’unité par le fabricant.

Du Côté des Clubs

Cette année, les clubs occupaient encore bon quart de ce salon Historic Auto 2022. Il y avait tout tout ce qu’on aime : des populaires et quelques raretés ! Chez Simca, la mode était aux coupés. Le plus beau était incontestablement le Bertone. Un club chaleureux où les adhérents se plaisaient à présenter les modèles exposés dans les moindres détails comme avec cette démonstration de l’inclinaison du siège pour faciliter l’accessibilité arrière.

Chez les panhardistes, c’est le Dynamic Club Panhard Levassor qui représentait la marque doyenne. On avait droit à un bel échantillon de la production d’après-guerre : PL 17, 24, CD et Junior. Les membres mettaient également en avant la technicité en exposant un moteur en coupe. Un accessoire de stand indispensable pour expliquer aux plus jeunes et moins jeunes le fonctionnement de l’ingénieux bicylindre Panhard.

Evidemment, il n’y avait pas seulement des clubs français. Chez les italiens, le Lancia Classic Club présentait une superbe Beta Monte Carlo S2 de 1982. L’intérêt de cette automobile ne réside pas seulement dans la beauté de ces lignes. Sa mécanique, plutôt modeste (4 cylindres en ligne de 2L pour 120 ch) a une architecture assez curieuse. Le moteur est placé en position centrale arrière mais nettement décalé sur le côté droit de l’auto.

Le salon Historic Auto 2022 regorgeait également de clubs multimarques, à l’image du club Rétro Passion Rennes, faisant la promotion de son futur salon à venir avec une thématique sorties de grange. Affaire à suivre…

Le Coin des Pros

De nombreux stands de professionnels étaient disséminés à travers le salon. Il y avait bien évidemment des miniatures pour les petits ou pour garnir les étagères des plus grands mais aussi de quoi décorer sin intérieur avec Décobolides ou les créations de Stéphane Plassart avec En Double File.

Historic Auto 2022 était également bien rempli au niveau des pros avec des enseignes qu’on connaît bien comme Laser Car, Classic Auto Elec ou Victor Parts pour les alfistes.

C’est chez Classic Expert que Marc trouvé son coup de cœur d’Historic Auto 2022. Le spécialiste de l’expertise des anciennes exposait une curieuse Cottin Gryf de 1972.

Dans le thème des marques disparues, cette seventies nous ramène au temps des « constructeurs sans patente ». Les nouvelles règlementations de construction, et notamment les crash-test ont contribué à la disparition totale de ces nombreuses et originales constructions personnalisées. C’était au temps où la fibre de verre, ouvrait la porte à des réalisations de carrosseries aux formes les plus imaginatives.

Classic Expert nous réveille nos souvenirs d’antan, en nous présentant cette sympathique Nazairienne GRYF, construite à seulement quatre exemplaires par le carrossier Roger Cottin. Pour info il n’en reste que deux actuellement répertoriées.  Quelques précisions intéressantes sur sa conception. Construite sur la base de la Renault 16 TS, elles est équipée de baquets, le tableau de bord est moulé et les phares additionnels sont directionnels.

L’Hommage du Salon

par Marc

C’était prévu, Paul devait accompagner Isabelle sur le Stand Gom’up, ce week-end. Seulement, notre Maître Tôlier, Paul Prin doit nous abandonner à la veille d’Historic Auto. Paul fit des merveilles de restaurations automobiles, avec une certaine affinité à la Marque disparue Mathis. Voilà quelques jours, Paul a définitivement délaissé ses outils et ses chantiers en cours, pour un nouveau parcours qui nous sera un jour fatal.

Professionnel expérimenté, il n’a jamais quitté ses battes, ses tas, et ses marteaux… Il fut le premier à suivre Patrick Verneau dans la création du centre de formations Form’Ulting. Comme un joyeux gamin, il a su donner l’envie de tourner et de frapper la tôle à ses nombreux élèves… Il a obtenu son statut de Maitre tôlier grâce à sa maitrise de la soudure bord à bord…Une belle personne, Paul. Hommage et Respect Maître Paul.

Étrange coïncidence lors de cette dernière édition de Historic Auto, que de retrouver Anthony. Il était un des élèves de la formation de Paul, et il vient d’ouvrir son atelier de  Tôlerie, Formage et Mécanique. Nous l’avons rencontré sur son stand, autour de ses réalisations de carrosseries personnelles. La soudure bord à bord est acquise. Maintenant reste à séduire une clientèle de collectionneurs. A toi Anthony de voler de tes propres ailes !

Le parking visiteur

Comme pour bien des salons, le parking visiteur regorgeait d’anciennes. On y admirait des populaires 2CV, Aronde, quelques youngtimers mais aussi voitures de prestige.

Ce « second salon » venait agrémenter la diversité dees véhicules déjà présents à Historic Auto 2022. La Renault 5 qui fête cette année ses 50 ans était certes absente des stands mais cette dernière était bien présente du côté des visiteurs avec des modèles TX, Alpine Turbo, Turbo 2 et surtout une rarissime R5 Car Le Van.

On en veut encore !

Côté fréquentation, la journée du samedi plutôt était plutôt bien remplie mais le lendemain les allées étaient bondées dès l’ouverture ! Et cela malgré une météo qui ne donnait pas clairement pas envie de s’enfermer. A 17h, les visiteurs faisaient encore la queue pour entrer !

Côté public, le salon ne faisait pas uniquement le plein de propriétaires d’anciennes. Le dimanche a vu défilé une foule de familles, à l’image d’Edouard, venu avec sa femme et son fils pour la sortie dominicale.

« Je ne suis pas particulièrement passionné par les anciennes mais j’aime les belles autos. Nous nous sommes marié en MG B et je rêve d’avoir Jaguar Type E. Nous sommes venu avec notre fils de 18 mois. Il adore tout ce qui a des roues. Sur le parking extérieur, il était déjà en ébullition. Il fallait bien lui tenir la main car il aurait bien voulu monter dans toutes les voitures… Heureusement, nous avons pu monter dans les bus et pendant la visite du salon, des exposants lui ont proposé de d’asseoir sur une moto et au volant d’une voiture. C’étaient des expériences nouvelles pour le petit et follement excitantes ! »

Le virus a visiblement déjà pris et la sortie au Salon Historic Auto 2022 aura quelque peu éclipsé la promenade en forêt de la veille… La petite famille est repartie avec une illustration de Thierry Dubois qui finira accrochée dans le salon ou dans la chambre du petit.

Conclusion : Historic Auto 2022, ça fait du bien !

A l’heure où le futur de la voiture moderne reste incertain, Historic Auto a prouvé que les véhicules anciens font toujours rêver petits et grands !

Dimanche soir, Marc est resté jouer les prolongations pour voir le départ des autos dont une bonne partie rentrait par la route !

Vincent

https://vincentdecours.com

Ingénieur de formation, il se lance dans les anciennes en 2011 en écrivant "Auto d'Antan", une revue amateur sur les véhicules anciens. Trois ans plus tard il se lance sur la blogosphère puis rejoint l'équipe de News d'Anciennes en 2016 . Il partage la route avec sa Motobécane N40TS, son Vélosolex 3800 et sa Renault 5 GTL.

Commentaires

  1. Chassy

    Bonjour,
    Parlez vous dans votre reportage de l’association RSS27 ?

    Répondre · · 3 mars 2022 à 13 h 11 min

  2. Pierre Jego

    Magnifique salon ! Félicitations aux organisateurs.

    Répondre · · 4 mars 2022 à 10 h 33 min

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