Au volant d’une Delahaye 235 Cabriolet Chapron, le doux luxe français

Publié le par Alexis Bonhomme

Au volant d’une Delahaye 235 Cabriolet Chapron, le doux luxe français

Il y a des jours comme ça ou l’on sait que la journée va être bonne. C’est exactement ce qu’il s’est passé lorsque M’sieur Benjamin m’envoie un message m’informant qu’il faut que je sorte de mes habitudes en terme d’essai. Mon intérêt grandissant, il m’annonce qu’il m’a organisé l’essai d’une auto bien plus ancienne que ce à quoi je suis habitué, Alpine A310, Berlinette Hommell par exemple. Après l’avoir remercié, l’excitation était à son plus haut niveau. Voilà le récit de cette découverte et surtout de ma première automobile de prestige. Oui, de prestige, car c’est d’une Delahaye 235 Cabriolet Chapron qu’il s’agit, que demander de mieux ?  

L’histoire de la Delahaye 235

Après la seconde guerre mondiale et à l’image de nombreux autres constructeurs tricolores, Delahaye ne peut innover de suite. La gamme se compose des 135 et 134 avant qu’on ne propose la 175, une mise à jour de la 135.

La grosse évolution, ce sera la Delahaye 235 construite à partir de 1951. Les plus grands carrossiers sont toujours appelés à l’habiller. Par contre, la marque est dans une situation très précaire. La VLR est arrêtée, Hotchkiss absorbe Delahaye et la 235 tire déjà sa révérence en 1954 après seulement 84 autos produites !

Notre Delahaye 235 Cabriolet Chapron du jour

Découverte extérieure : Les détails font le boulot

Notre auto du jour provient de la même collection que la Delahaye 135M Cabriolet, déjà carrossée par Chapron précédemment passée dans nos lignes.

Au milieu du cheptel d’automobiles qui font la gloire de notre histoire se trouve cette belle bleue. Les premières visions que j’en ai, malgré moi, sont ses galbes arrière. Une proue rappelant certaines automobiles américaines des mêmes années en y ajoutant un je ne sais quoi de raffinement Français.

Les chromes sont là, tout comme le « F ». Qu’en dites-vous honnêtement ? Celui-ci a quand même plus de classe que notre bon vieux autocollant blanc des années 80 ! Tant qu’à rester dans la classe, asseyez-vous pour voir les deux petits feux arrières. Je n’avais vu que très peu de feux aussi bas. Ceux-ci sont installés dans l’axe du centre de la roue et alignés sur les deux arrêtes qui donnent des volumes aux ailes arrières. Malheureusement, le tableau ne peut pas être juste du premier coup. A mon sens, une autre sortie d’échappement aurait été la bienvenue. Celle-ci dénote avec l’ensemble et me rappel en exagérant certaines sorties dites « DTM » sans le coude relevé heureusement.

La logique des choses voudrait qu’au moment de la découverte d’une nouvelle aventure, l’on s’attarde sur les traits du visage. Dans notre cas à nous, laissons-nous guider vers le corps, celui dans lequel nous allons pouvoir nous retrouver prochainement. En remontant les lignes, notre regard croise deux belles charnières chromées qui vont de paire avec la longue poignée de coffre. Soudain, nous voyons rouge ! Le couvre capote resplendit de sa couleur intense, il saute aux yeux. L’association de cette couleur avec le bleu de la carrosserie est cependant un beau choix. Osé, mais beau.

Pour en finir avec la proue, et en ayant maintenant une vue plus globale de cette Delahaye 235 Cabriolet Chapron, on distingue des lignes latérales pures. Le bas des ailes arrière présente de gros Robris chromé et le haut se laisse filer vers l’arrière. Cette partie rejoint une grande bande chromée surplombée d’un fin liseré du même rouge que la capote. Celui-ci court depuis l’avant et donne une impression de longueur à l’auto ce qui dénote avec la découpe des deux portes d’accès à l’habitacle. Elles sont ni plus ni moins carrées. Cela dit, n’étais-ce pas en faisant simple que l’on a les meilleurs rendus ?

Dans le prolongement des portes, les ailes avant reprennent les mêmes formes globales que les ailes arrières à savoir une partie avant nette qui monte haut et une partie arrière qui file vers l’arrière. Elles sont surmontées des deux ouïes d’évacuation d’air du compartiment moteur tout en chrome avec l’inscription du carrossier : « HENRI CHAPRON, Levallois – Paris ».

Les ailes englobent à la perfection les quatre roues à rayons, elles donnent cette impression de véhicule assis sur ses appuis tout en dégageant un je ne sais quoi de prestance. L’évocation du sport dans les années 50 ? En tout cas, c’est beaucoup plus moderne que les ailes séparées proposées par les Delahaye précédentes.

Concernant la face avant de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron, elle est beaucoup plus légère à regarder que la face arrière en grande partie de l’harmonie qui s’en dégage. Sur ce point la 235 a innové puisque la face avant est plus ou moins commune à toutes les carrosseries, quel que soit « l’habilleur ». Et on retrouve Philippe Charbonneaux au crayon.

Deux phares, deux indicateurs lumineux légèrement plus petits, une grande calandre ovale chromée, et c’est tout. La calandre se fait rejoindre par une barrette elle-même chromée qui repart en direction du pare-brise en séparant en deux la voiture. L’intersection des deux met en évidence le logo Delahaye. Pour rester dans le thème du simple, le pare-chocs quant à lui n’a rien d’extraordinaire si ce n’ai que je n’aimerais pas l’accrocher quelque part.

Maintenant que nous sommes là, les deux vitres du pare-brise laissent entrevoir le haut des sièges. Allons-y ?

Découverte intérieure : La vie en rouge et bois

Allez ouvrons la porte. La première chose qui saute aux yeux c’est le plancher plat et haut de l’habitacle surmonté d’une superbe moquette rouge. Les sièges sont posés dessus et l’expression « avoir le postérieur assis par terre » prend soudainement tout son sens

La configuration des assises de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron permet d’offrir deux grandes banquettes. L’avant est cependant modulable pour l’accès aux places arrière. Les deux places sont basculables indépendamment. Comme nous sommes dans une Delahaye, les pièces servant à ces mouvements sont évidemment chromées.

L’arrête des dossiers deux dossiers est recouverte d’une baguette en bois laqué. L’arrière des dossiers reçoit deux grand cordons de maintient pour les passagers arrières. Les années 50 c’est aussi la classe de ne pas être accroché par des bouts de tissus.

Petite touche de modernisme, on peut également trouver une trappe à ski ! Plus sérieusement, cela va plus servir d’accoudoir qu’autre chose. La banquette arrière est du même standing que l’avant. Le confort comme ligne directrice. Néanmoins, les accoudoirs latéraux quant à eux font partie intégrante des habillages intérieurs. Toujours recouverts du beau rouge omniprésent.

Place maintenant au poste de pilotage de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron. L’assise se fait souple, le maintien semble léger mais le confort lui est extra. La jante du volant est fine et tombe sous la main comme il faut. Face à nous, deux gros cadrans, forcément la vitesse et le régime moteur. Grand bien leurs fasse, les années 50 ont vraiment quelque chose de charmant sur les rendus visuels. C’est simple et sobre mais voilà, ça a son charme. Les cadrans sont grands, les nombres sont aux extrémités, les aiguilles sont grandes… Il n’y a que la montre centrale qui fait désuète et petite.

Un peu comme sur les premières Corvette, le tableau de bord est symétrique. A droite, là où se trouve le poste de conduite, tout est inséré là où de l’autre côté se trouve une simple boîte à gant. Et oui, je ne l’ai pas encore dit mais c’est une conduite à droite, malgré qu’elle soit Française. Encore une subtilité de ces années fastes.

Au centre on retrouve un autoradio qui se voit adjoindre un haut-parleur au niveau du plancher et toujours en position centrale. Cela sert plus de fond sonore ou de prise d’infos du jour qu’un système audio embarqué actuel. Mais au final, nous ne l’avons même pas mis en route, comme quoi… pas besoin de ça dans une auto de ce genre !

Pour aller plus en détail, si vous avez déjà jeté un coup d’œil à nos diverses photos, vous avez du vous rendre compte qu’il existe deux leviers sur ce modèles. Ça c’est la particularité chez Delahaye mais j’y reviendrai durant l’essai routier.

Il est maintenant temps de fermer les portes. A noter qu’il ne faut pas se tromper entre la poignée pour ouvrir la porte et la moulinette de fenêtre. Toute deux sont identiques et possèdent un embout comme les ustensiles pour le miel.

Sous le capot

Vous connaissez les capots qui s’ouvrent d’une seule pièce, vous connaissez ceux qui ont un support central et s’ouvrent en deux parties. Et bien aussi étonnant que ça puisse paraître quand on regarde l’avant de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron, son capot s’ouvre bien en deux parties ! On se dit qu’une charnière aurait été plus pratique et n’aurait nécessité qu’une seule pièce presque plate. Mais cet héritage des productions d’avant-guerre est bien là.

On découvre ensuite le vénérable 6 cylindres en ligne de la marque. Ce 3557 cm³ n’a rien de très innovant puisque c’est le même que celui des 135 ! La seule différence provient de la culasse en alliage qui a été revue. Elle permet au moteur d’être alimenté par trois carbus Solex 40 PAS et à la puissance de passer de 130 à presque 150ch ! Une belle cylindrée qu’il faut quand même mettre ça en face du poids qui est d’environ 1.8 tonne.

Pour le reste de la technique, on retrouve des roues indépendantes à lavant avec des ressorts à lames, un essieu rigide à l’arrière et des freins à câbles. La direction est assurée par un boîtier à vis. La question est : la Delahaye 235 Cabriolet est-elle conservatrice… ou bien dépassée ?

Pour répondre, il ne reste qu’une seule solution : il est temps de prendre la route.

Au volant de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron : flâner et rien d’autre

Comme à l’accoutumé, la personne connaissant l’auto prend en premier le volant. Ici, mon chauffeur du jour sera le chef mécanicien de la collection, une personne passionnée qui sait dorloter les belles qui composent ce regroupement d’ancêtres. Elle lui obéit au doigt et à l’œil. Pour preuve, cette Delahaye 235 Cabriolet démarre au quart de tour dans un bruit plutôt flatteur. On prend donc place dans ces belles assises rouge, on apprécie déjà, à l’arrêt, le doux confort de l’époque, bref on échange encore quelque mot et nous allons partir.  

Comme déjà évoqué lors du tour intérieur, il existe une spécificité chez Delahaye. Je parle bien sûr de la boîte de vitesse. Vu de 2021 on pourrait parler d’une semi-automatique… mais le fait est que la boîte Cotal n’a rien à voir avec ce qu’on mettrait dans cette case de nos jours.

Le chef-mécanicien m’interpelle sur la façon de faire qui, de prime abord, semble complexe et déroutante. Cela dit, conduire une auto des années 50 est une expérience en soit ! Il faut donc s’assurer d’avoir enclenché le levier central en position marche avant. Une fois cette étape passée ,et tout en restant débrayé, il suffit de loger le minuscule levier, celui qui donne le nom de Moutardier à cette commande, en position 2.

Évidemment, la délicatesse est de mise du fait de l’ancienneté des contacteurs qui composent ce mini levier de vitesse. Mais, pourquoi vous ai-je dit position 1 et pas 2 ? Tout simplement car le couple du moteur est tellement important que pour raison d’économie et de sollicitation moindre de la mécanique, il est préférable de partir en seconde. Une fois cela en place, on démarre comme une auto d’aujourd’hui.

Après quelques tours de roues, le confort de la Delahaye 235 Cabriolet Chapron se fait toujours ressentir, on a les cheveux aux vents, les gens du coin nous font signe, bref tout est là pour passer un bon moment à remonter le temps ! Les passages de vitesses sont souples, le moteur a l’air onctueux, aucun trou de carburation n’est à déplorer. Une auto choyée en somme !

Léger détail mais qui ici a son importance, c’est ma première automobile en conduite à droite. Très franchement, il y a pire comme première fois, cela aurait pu être au volant d’une vulgaire Rover import from UK (n’y voyez aucuns jugements de valeur, j’ai grandi en Rover Métro, et bon dieu que j’ai de souvenirs à son bord).

Premiers conseil du chef, savoir manier la Delahaye 235 Cabriolet avec docilité et prévenance. En effet, il m’informe que les freins ne sont pas des plus fulgurants et que la direction paraît très lourde dès lors que les pneus se mettent en contrainte. J’admets que je commence à avoir un peu de pression sur les épaules, ce n’est pas tous les jours que l’on peut prendre en main une vieille dame qui a le triple de son âge.

Malgré tout, le chef mécanicien me remet en confiance en me rassurant et se montrant bienveillant. Il sait partager l’attachement qui le lie à ses morceaux d’histoire et cela en devient touchant. À ce moment, l’impatience prend le dessus. Moi aussi je veux ressentir ces émotions !

Arrivés au bout de notre parcours de photos dynamique, il descend pour me laisser la place et me laisser me mettre à l’aise au volant. Une fois la position idéale trouvée, nous voilà partis. Pour une première je suis servi, il va falloir que je me remette sérieusement aux entraînements de BMX, mes jambes me remercieront. En effet, l’embrayage est dur, même très dur comparé aux standards actuels. En relativisant, nous ne sommes pas en face d’un vulgaire trois cylindres turbocompressé Peugeot.

Me voilà donc parti. Au bout de quelques mètres, il est grand temps de passer la troisième. Là, les choses se corsent. Ici, point besoin de débrayer. Le lâcher de gaz suffit pour peu qu’on enclenche le contacteur en position 3 et que l’on reprenne nos gaz dès qu’enclenché. Technique déroutante mais fortement agréable après quelques manipulations. Un autre style de conduite en fait !

Les kilomètres s’enchainent les uns à la suite des autres et la confiance au volant arrive de plus en plus, le trac d’abimer la moindre chose aussi, et c’est tant mieux. Je vais commencer à apprécier mon expérience comme il se doit.

Toujours en pleine discussion sur l’histoire, la façon de conduire et toutes les spécificités Delahaye, me voilà arrivé sur une route pour le moins sinueuse. La question qui se pose à l’instant T est bien-sûr quel rythme peut être donné avec une auto comme une Delahaye 235 Cabriolet ?

Sans forcer, l’auto enroule sans sourciller mais la direction devient très lourde et pour le moins assez peu précise dès que le pneumatique se met en contrainte. La sensation procurée est assez déconcertante. Mais qu’importe, la relance comme un élastique, la reprise de cap fluide et la sonorité qui plaît reprennent le dessus.

Elle n’est clairement pas faite pour les sorties dites dynamique malgré sa puissance, plutôt généreuse pour l’époque. En aucun cas on ne retrouvera du sport à son volant. Mais très honnêtement, ce n’est pas avec des pièces aussi belles et aussi importantes qu’une Delahaye que l’on va chercher à connaitre en profondeur ses capacités dynamiques. Les sensations procurées par les conditions normales de conduite suffisent amplement à apprécier à 200% cette aventure.

Comme toutes bonnes choses ont une fin, il est temps de rendre le volant non sans mal. Aimant la conduite, mon désir d’être à son volant est encore grand et l’impression d’avoir un manque se fait déjà sentir.

En repensant à cette journée, je me sens chanceux d’avoir pu être au volant d’un morceau d’histoire comme l’est cette Delahaye 235 Cabriolet Chapron.

Conclusion :

Que dire à son sujet qui n’a pas déjà été dit ? Pas grand-chose. Les points importants à retenir selon moi seraient qu’elle est l’incarnation d’une France qui réussit, d’une France qui veut être la meilleure et surtout d’une France élégante comme on en rêve tous aujourd’hui. Être au volant d’une Delahaye 235 Cabriolet est une vraie expérience que je vous souhaite de connaître, les sensations procurées sont inhabituelles mais tout autant addictives. On se sent voyager dans un autre temps, et l’on se sent appartenir à un club très fermés d’amateurs d’anciennes.

Concernant ses qualités routières et sa facilité de prise en main je dirais que le tableau est mitigé. Il ne faut pas s’attendre à une auto vive mais plutôt à une auto qui vous donnera envie de flâner et de profiter autant que possible de l’instant T tout en ayant cette touche d’élégance propre à ces automobiles de prestige.

Les plusLes moins
L’aura dégagéePeu de dynamisme
Le confort impérialUn freinage compliqué
La douceur mécaniqueUn rêve inaccessible
Du luxe pas ostentatoire
CritèreNote
Budget Achat0/20
Entretien12/20
Fiabilité14/20
Qualité de fabrication19/20
Confort19/20
Polyvalence12/20
Image18/20
Plaisir de conduite16/20
Facilité de conduite14/20
Ergonomie14/20
Total13,8/20

Rouler en Delahaye 235 Cabriolet Chapron

Rouler en Delahaye 235 n’est déjà pas facile ! Produite à très peu d’exemplaires, il faudra compter minimum 160.000 € pour une belle auto roulante. Le prix n’évolue pas selon que vous préfériez une version coupé (2 glaces), coach (4 glaces) ou cabriolet. Évidemment certaines carrosseries spécifiques ou uniques et certains châssis seront encore plus prisés.

Mais parlons un peu de notre Delahaye 235 Cabriolet Chapron du jour. Cette auto fait partie des châssis remarquables. C’est simplement le 3e châssis de 235 à avoir été produit par Delahaye, nous sommes en Juillet 1951. Elle est envoyée chez Chapron et c’est le premier cabriolet qu’il va produire sur ce châssis. Le maître carrossier sera d’ailleurs celui qui habillera le plus de 235, presque la moitié avec 41 autos, en majorité des coachs.

Notre auto est présentée au Salon de Paris 1951 sur le stand Chapron. Elle est alors noire avec un cuir ivoire. Ensuite elle est achetée par Willy Brentling, le célèbre horloger Suisse, après le salon de Genève où elle est exposée avec cette configuration !

Elle sera proposée lors de la vente Osenat des chefs d’œuvre de l’Automobile Française en Février 2024 en marge de Rétromobile. Toutes les infos ici.

Fiche techniqueDelahaye 235 Cabriolet Chapron
Mécanique
Architecture6 cylindres en ligne
Cylindrée3557 cm³
Alimentation3 Carburateur inversés
Soupapes12
Puissance Max145 ch à 4200 trs/min
Couple Max302 Nm à 2500 trs/min
Boîte de VitesseCotal 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Poisition MoteurLongitudinale avant
FreinageTambours AV et AR
Voies
Empattement2950 mm
Dimensions L x l x h± 4800 mm x 1500 x 1400 mm
Poids (relevé)1820 kg
Performances
Vmax Mesurée172 km/h
0 à 100 km/h± 15s
400m d.a20,4s
1000m d.a35s
Poids/Puissance12,55 kg/ch
Conso Mixte± 18 litres / 100km
Conso SportiveNC
Prix± 200.000 €

Alexis Bonhomme

Alexis est un passionné de photo et d'automobiles bourguignon. Il a rejoint l'équipe de News d'Anciennes en Juin 2018.

Commentaires

  1. Jean

    Magnifique! Quelle aura!

    Répondre · · 22 décembre 2023 à 9 h 00 min

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