Petitjean et autres beautés pour le catalogue de RM Sotheby’s à Paris

Publié le par Benjamin

Petitjean et autres beautés pour le catalogue de RM Sotheby’s à Paris

Après vous avoir parlé de Bonhams et sa vente des Grandes Marques du Monde à Paris on s’intéresse à l’autre vente parisienne du début février. En effet, même avec le report de Rétromobile, la vente RM Sotheby’s à Paris n’a pas été repoussée et c’est un autre fait marquant qui apporte une belle nouveauté.

La vente RM Sotheby’s à Paris

On avait l’habitude de retrouver l’exposition et la vente Place Vauban, derrière les invalides. Sauf que le Festival Automobile International, dont la maison canadienne réutilisait la structure, a été annulé. Du coup l’exposition de la vente RM Sotheby’s à Paris déménage, direction la Place Vendôme ! Sacré lieu pour une expo qui aura lieu le 1er Février de 10 à 19h et le 2 de 10h à 17h. Ensuite, place à la vente qui se tiendra dans les locaux de Sotheby’s à deux pas de l’Elysée, Faubourg St Honoré.

Au programme de la vente RM Sotheby’s à Paris, 74 lots dont un tiers qui fait déjà parler !

La Collection Petitjean

Au lieu des stars de la vente, on commence directement avec les fabuleuses autos de la Collection Petitjean. En réalité, c’est la deuxième partie de la collection, qui ne concerne que des Ferrari. La première partie avait déjà été vendue par RM Sotheby’s en 2020.

On parle ici de 28 Ferrari, sans réserve, avec 4 des 10 plus grosses estimations du catalogue de la vente RM Sotheby’s à Paris. Attention, ces autos n’ont pas roulé depuis très longtemps et demanderont un bel entretien avant de prendre la route. Autre chose à noter : elles sont vendues sans prix de réserve !

D’abord on retrouve une Ferrari 288 GTO de 1985. Moins de 10.000 km pour cette auto forcément très « authentique ». Elle est estimée entre 2,4 et 2,6 millions d’euros.

Ensuite on retrouve rien de moins que la toute première des Ferrari 275 GTB/4 de série ! Cette auto de 1966 fut exposée au salon de Paris et fut acquise dès 1969 par M. Petitjean. Elle est estimée entre 1.7 et 2 millions d’euros.

Autre auto depuis longtemps dans la collection, une Ferrari 250 GT Lusso de 1964. Une belle auto, forcément matching numbers et estimée entre 900.000 et 1.1 million d’euros.

Quatrième auto, une 250 GT Serie II Cabriolet de 1959. Transformée avec des phares avant sous bulle, cette belle auto est estimée entre 850.000 et 1.1 million d’euros.

On ne pouvait pas s’arrêter à 4… et même si on ne peut pas tout vous présenter, on en a sélectionné 5 autres.

On commence avec une 308. Il y a en fait 6 Ferrari 308 GTB, qui retracent l’histoire du modèle. Ici c’est une Vetroresina qu’on vous présente, une des premières, de 1977, qui a perdu son bleu d’origine et est estimée entre 75 et 110.000 €.

Ensuite on passe à la cousine… mais ici ce n’est pas une Dino 308 GT4 mais bien une 208 GT4, celle avec le petit moteur et réservée au marché italien. Elle est estimée entre 35 et 50.000 €, une des plus faibles estimations de la collection Petitjean, hormis les voitures pour enfant.

Peu courante, on retrouve une 365 GTC/4 de 1972 au catalogue de la vente RM Sotheby’s à Paris. Version « familiale » de la Daytona, elle est estimée entre 120 et 170.000 €.

On enchaîne avec une auto que vous pourriez prendre pour une 512 au premier regard mais c’est bien une 365 GT4 BB. Une auto plutôt rare, de 1975, estimée entre 200 et 300.000 €.

Enfin on termine avec une Ferrari F310 de 1996. En fait ce n’est pas vraiment une F1 mais un modèle statique qui est proposé. Anciennement au musée de Mougins, elle est estimée entre 60 et 100.000 €.

À part la collection Petitjean…

Et bien à part ces autos là… on retrouve d’autres Ferrari, notamment dans les plus grosse estimation. La plus grosse : une F50 de 1996 peu kilométrée estimée entre 2.8 et 3.2 millions.
La troisième plus grosse, une 550 GTC de 2003, une des deux seules commandées par Ferrari et qui a couru pendant de nombreuses années. Elle est estimée entre 2 et 2.5 millions.

On complètera d’ailleurs avec une auto unique : la Ferrari Meera S, une auto basée sur une 400i, la dernière Ferrari dessinée par Michelotti, en 1983 pour le compte de la famille royale saoudienne. Elle est estimée entre 90 et 110.000 €.

Dans les lots à suivre de cette vente RM Sotheby’s à Paris on retrouvera aussi une des 70 Aston Martin DB4 Cabriolet. Vendue aux USA, c’est une Serie V de 1963 avec le moteur SS et elle estimée entre 1.25 et 1.5 million d’euros.

On retrouve aussi une auto qu’on ne classera pas parmi les françaises : une Bugatti EB110 GT de 1994, une des 10 dernières, récemment révisée et estimée entre 1 et 1.2 million d’euros.

Autre beauté italienne, une Fiat 8V, ici une Serie II de 1954 avec carrosserie d’usine. Elle est estimée entre 825 et 925.000 €.

On reste en Italie avec une Alfa Romeo 155 V6 Ti qui a couru en DTM et en ITC. Elle y a d’ailleurs gagné deux courses avec Michael Bartels et a été totalement reconstruite. Elle est estimée entre 600 et 700.000 €.

La vente RM Sotheby’s à Paris proposera aussi une Mercedes-Benz 300 SL. Ici c’est un roadster de 1958, restauré dans les années 90 et estimé entre 800.000 et 1 million d’euros.

Et puis on note aussi une voiture rare en France, même si elle ne fera qu’y passer, une Cadillac V16 de 1930, carrossée en roadster façon Fleetwood. Une auto estimée entre 325 et 375.000 €.

On termine avec les 4 voitures françaises de la vente RM Sotheby’s à Paris. On commence par la plus ancienne, une Facel Vega HK500 de 1958 en boîte auto, restaurée chez le spécialiste Paulo Antunes et estimée entre 170 et 200.000 €.

Ensuite une DS 19 Décapotable de 1965. C’est ici un cabriolet usine en très bel état (gros travaux ces 6 dernières années) estimée entre 150 et 175.000 €.

Plus jeune et plus sportive, on retrouve une Renault 5 Turbo 2 de 1983. Une auto avec seulement 7835km au compteur et estimée entre 10 et 130.000 €.

On termine avec la moins française… sauf sa marque, une Renault R24 de F1. Avec elle Fernando Alonso obtint deux 4e et une 5e place aux GP de Chine, Japon et du Brésil en 2004. Longtemps conservée par le constructeur elle a été achetée par un collectionneur qui lui a remis sa livrée originelle. Elle est estimée entre 350 et 450.000 €.

Vous voulez en voir plus ? Le catalogue complet est ici.

Note importante : la DB4 Cabriolet et la Meera, entre autres lots, ne seront pas exposées à Paris et sont actuellement à Dubaï.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.