Rétromobile est reporté ? Pas grave, la maison anglaise de vente aux enchères maintient sa vente. Si le catalogue de Scottsdale paraissait timide, la capitale française verra de très belles autos passer sous le marteau. On jette un coup d’œil au catalogue de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris.
La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris
Avez-vous remarqué ? On ne parle plus de Grand Palais ! Il est vrai que la vente ne s’y tiendra pas puisqu’il est en travaux. Pour autant c’est bien le Grand Palais Éphémère qui sera le lieu d’exposition des autos les 2 et 3 Février de 9h à 18h. La vente aura lieu le 3 Février à partir de 13h.
Certes, ce n’est pas le Grand Palais, mais le lieu sera tout de même superbe pour exposer les autos de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris. Le catalogue comprend 25 lots d’automobilia (dont un établi Bugatti ou une maquette de soufflerie de la Matra MS650), 16 motos sportives récentes d’une même collection et plus d’une centaine d’automobiles. Et parmi celles-ci, il y a du beau !
Les stars de la vente
Aucune millionnaire à Scottsdale, que ce soit en euros ou en dollars, mais 8 à Paris ! Rien que ça. La plus grosse estimation revient à une voiture moderne, une LaFerrari de 2014 (est. 2-2.5 millions) mais on trouve surtout de très belles anciennes.
Vous aimez les Bugatti ? Vous allez adorer la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris. On commence avec deux Type 57 ! La première, verte et noire est surnommée « Le Patron ». Il s’agit d’une C avec une carrosserie unique. En fait une voiture qui a servi pour le développement des Type 57. Elle est estimée entre 1.6 et 2 millions d’euros.
On enchaîne avec une 57 C Stelvio Cabriolet de 1938. Carrossée chez Gangloff, son historique est parfaitement connu. Elle appartient au même collectionneur depuis 1963 et a été restaurée dans les années 2000. Elle est estimée entre 800 et 1.2 million d’euros.
On termine ce tour des Bugatti avec une auto… italienne, une EB110 de 1996, une GT aux 3 propriétaires qui compte 10200 km au compteur. Elle est estimée entre 1.1 et 1.3 million d’euros.
Ensuite on retrouve une Porsche 904 GTS de 1964. Une auto qui a couru aux USA au début de sa carrière avant de rentrer dans diverses collections dont celle de Robert Redford. Avec moteur et boîte d’origine, elle est estimée entre 1.3 et 1.5 million d’euros.
On retrouve ensuite une Mercedes 380K Cabriolet A de 1934, un rare cabriolet sur ce châssis qui ne compte que 5 propriétaires. Elle est estimée entre 1.2 et 1.6 million.
On poursuit avec une Invicta 4 1/2Litres S-Type de 1931. Une auto construite à 77 exemplaires, éligible à peu près partout et estimée entre 1.1 et 1.4 million d’euros.
On retrouve enfin une autre auto française. Il s’agit d’une Delage D8S de 1932, une auto restaurée dans les années 90 et revue régulièrement pour être présentée dans un superbe état. Elle est estimée entre 700.000 et 1 million d’euros.
Les françaises
Pour les françaises, on aura du choix, normal pour une vente qui s’appelle Les Grandes Marques du Monde à Paris.
On retrouve une autre Bugatti 57 Cabriolet, de 1935, initialement carrossée chez Fernandez et Darrin mais recarrossée en 1938 par Vanvooren. Restaurée par son troisième propriétaire en 2019, elle est estimée entre 700 et 800.000 €.
Dernière Bugatti de la vente, une Type 40, restaurée il y a cinq ans avec cette carrosserie qui s’inspire d’une autre 40 carrossée par Lavocat et Marsaud. Une auto superbe estimée entre 280 et 350.000 €.
Ensuite on passe sur des françaises autos plus anciennes de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris.
On commence en 1902 avec une Panhard et Levassor A2 7HP Tonneau. Quatre propriétaires seulement en 120 ans pour cette auto authentique estimée entre 300 et 360.000 €.
En 1903 on retrouve une De Dion Bouton Type N 6CV, une voiturette à restaurer puisque sortie de grange. Elle est estimée entre 45 et 55.000 €.
Juste avant la première guerre, on retrouve une « Rolls française » une Delaunay-Belleville Type HB6 Landaulet de 1911 carrossée par Rotschild et Fils. Restaurée, elle est estimée entre 270 et 320.000 €.
En 1913 Panhard et Levassor livre ce Landaulet X21. Une auto restaurée dans les années 60 et estimée entre 40 et 60.000 €.
Enfin, un Omnibus, construit par Hispano-Suiza sur une base de 15/20HP. Une auto au moteur reconstruit, estimée 130 et 180.000 €.
On passe aux années 20 avec une magnifique Avion Voisin C1 de 1921, une des premières autos de la marque. Dans la même famille depuis 60 ans, elle est en bel état et estimée entre 90 et 130.000 €.
On passe ensuite en 1923 avec une Hispano-Suiza H6B 32HP carrossée en Skiff dans le style de Kellner. Restaurée il y a 15 ans, elle est estimée entre 250 et 350.000 €.
Même année et même modèle pour le Landaulet, cette fois carrossé par Franay. C’est d’ailleurs une carrosserie unique pour une auto estimée entre 200 et 240.000 €.
Dernière avant-guerre française de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris, une Delahaye 135 Compétition Cabriolet de 1937 qui a appartenu à Gordon Sutherland, ancien président d’Aston Martin. Elle possède une carrosser anglaise Abbey Coachworks, a été restaurée entre 2015 et 2019 et elle est estimée entre 200 et 300.000 €.
Après-guerre ? On ne s’arrête pas et la vente Bonhams Les Grandes Marques du Monde à Paris propose encore de belles autos.
Juste après le conflit on retrouve une magnifique Delage D6 3 litres Cabriolet, une auto habillée avec une carrosserie dans le style de Figoni et Falaschi… et il faut dire que c’est réussi ! Elle est estimée entre 190 et 220.000 €.
On enchaine avec une Facel-Vega Facel II de 1964. Une magnifique auto noire à boîte auto estimée entre 140 et 180.000 €.
On trouve ensuite une belle Renault 5 Turbo « 1 » de 1981. Une auto française, restaurée récemment et estimée entre 100 et 130.000 €.
Dernière auto, de 2007, mais c’est une Matra MS630, une continuation autorisée, construite avec un moteur de GT40 et qui a couru en courses historique. Elle est estimée entre 350 et 550.000 €.
On oublie rien ? Ah, si, la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris propose une auto qu’on connaît bien : la Talbot-Lago T14 America qu’on a eu la chance de conduire. Une rareté estimée entre 300 et 350.000 €.
À ne pas rater
Ne soyons pas chauvins. On a du choisir et on vous présente 5 autres autos qui passeront sous le marteau lors de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris.
On commence avec la superbe Mercedes 190E 2.5 16V ex-team Snobeck, pilotée par Alain Cudini en DTM en 1991. Une auto qui a aussi couru en Procar Series avec Michel Neugarten, authentique, qui n’a pas servi depuis 10 ans et qui est estimée entre 300 et 400.000 €.
On enchaine avec une Chverolat Monza, réplique d’IMSA AAGT. Une vraie auto de course, compétitive et qui devrait sortir un bruit d’enfer pour une estimation entre 250 et 350.000 €.
On repasse sur la route avec une Ferrari, une 250 GTE 2+2 Serie III de 1963. Restaurée à la fin des années 1990, elle est en bel état et estimée entre 180 et 240.000 €.
La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris proposera de nombreuses Aston Martin. On retrouve deux DB2 au programme donc ce cabriolet qui a la particularité de combiner un moteur Vantage et un Hardtop Facel Metallon. Elle est estimée entre 120 et 160.000 €.
Autre Aston, il y a beaucoup de Virage au catalogue mais une seule « Vacances ». C’est une série de break de chasse réalisée par l’usine en 1993. Seules 7 autos existent, dont celle-ci estimée entre 150 et 250.000 €.
Vous en voulez plus ? Le catalogue complet est à consulter ici.
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