Osenat proposera des chefs d’œuvre de l’Automobile Française à Paris en Février

Publié le par Benjamin

Osenat proposera des chefs d’œuvre de l’Automobile Française à Paris en Février

Depuis plusieurs années, la première semaine de Février n’est plus que la semaine de Rétromobile mais concentre, notamment des ventes aux enchères. Cette année, la maison de vente Osenat proposera une vente avec uniquement des chefs d’œuvre de l’automobile française… et une seule et même collection en fait !

La vente chefs d’œuvre de l’Automobile Française en bref

Ces neuf autos là, vous n’allez pas les rater… si vous vous rendez à Rétromobile 2024. C’est en effet sur le salon parisien, sur le stand de la maison Osenat, qu’elles seront exposées (Hall 1, Stand 1k064). Du 30 Janvier (soirée avant-première) au 4 Février, vous aurez donc tout le loisir de les admirer.

La vente, elle, aura lieu le Samedi 3 Février, tandis que les autos resteront exposées, à la salle des ventes Osenat, 66 Avenue de Breteuil à Paris à partir de 18h.

Notez qu’en plus des 9 voitures anciennes de la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française, on retrouvera aussi de l’automobilia avec de la documentation et deux œuvres d’art.

Les 9 autos de la vente

« Petite » vente donc on va vous présenter toutes les autos qui seront proposées par Osenat début Février. Ces 9 autos ont donc comme point commun d’être toutes françaises et toutes fabriquées par des grandes marques aujourd’hui disparues. Ajoutez que certaines sont également carrossées, ou simplement dessinées, par de grands carrossiers et c’est en fait une plongée dans un âge d’or de l’automobile française qui est proposé.

Enfin, notez que ces autos, on les connait plutôt bien… puisque nous avons déjà pu en essayer plus de la moitié !

Les Delahaye

C’est la marque qui sera la plus représentée lors de cette vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française par Osenat. On trouve 5 représentantes de la marque dans le catalogue de la vente.

La première est une Delahaye 1938 MS de 1947 et vient d’une série appelée « Vedette ». Cette voiture est un cabriolet 2 places qui fut exposée au Salon de Paris en 1947. Carrossée par Chapron, elle se distingue sur deux points : ses spats arrière (deux voitures de la série les ont reçu) et c’est la seule à proposer des poignées de porte encastrées. Elle a eu le même propriétaire pendant 56 ans avant de rejoindre la collection actuelle en 2018 et c’est une des 4 voitures survivantes de cette série.

Une restauration a été débutée en 2023 chez le spécialiste Auto Classique Touraine et ne sera livrée au futur acheteur qu’à l’issue de la restauration (évidemment il pourra imposer ses choix esthétiques sur la voiture). C’est la plus grosse estimation de cette vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française puisqu’elle est estimée entre 800.000 et 1 million d’euros !

On passe ensuite en 1948 avec une autre Delahaye 135 M. Cette voiture de la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française, on la connaît puisqu’on l’a essayée ! Sauvée de la destruction in-extremis par un garagiste qui avait du nez, elle fut achetée par le propriétaire actuel en 2010 à l’état d’épave et fut ensuite entièrement restaurée. Elle est estimée entre 100 et 130.000 €. Plus d’infos ici.

Les trois suivantes sont de la même année : 1951 et montrent le passage d’un cap (l’ultime) par la marque Delahaye.

Première auto de cette année-là proposée lors de la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française : une 135 MS Coupé carrossée elle aussi par Chapron. C’est probablement le premier coupé Grand Luxe de l’après-guerre à être sorti de ses ateliers. Avec un historique parfaitement connu (les détails sont ici), elle est estimée entre 200 et 250.000 €.

Ensuite on retrouve un coach, blanc, qui ne vient pas de chez Chapron. C’est en fait la dernière Delahaye 135 à avoir été carrossée par Figoni et Falaschi et elle a été la voiture personnelle de Joseph Figoni. Ce morceau d’histoire de la carrosserie française a été restaurée au début des années 2010 (infos ici) et sera proposée lors de la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française avec une estimation comprise entre 180 et 220.000 €.

La dernière Delahaye de la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française par Osenat n’est pas une 135. On passe alors à la 235, évolution de la précédente et cette auto de 1951 est la troisième 235 produite et la première habillée par Chapron. Elle fut exposée au salon de Paris 1951 puis au salon de Genève 1952 avant d’être achetée par Willy Breitling (les montres).

Contrairement aux autres voitures présentées ci-dessus, celle-ci n’a jamais été restaurée ! Elle est cependant dans un superbe état (et on avait pu le constater lors d’un essai) et estimée entre 130 et 170.000 €.

Les Talbot-Lago

Après la T14 à Epoqu’Auto, ce sont pas moins de trois Talbot-Lago qui figurent au catalogue de la la vente des chefs d’œuvre de l’Automobile Française par Osenat.

On commence par la plus ancienne, là aussi une voiture qu’on connait pour l’avoir essayée. C’est une T150C de 1937. La T150C était à la base une voiture de course mais arriva sur les routes pour devenir une auto très haut de gamme connue pour ses performances mais aussi ses superbes lignes. On connaît évidemment les Goutte d’Eau de Figoni et Falaschi mais celle-ci revêt une carrosserie plus conventionnelle, modernisée à l’usine après-guerre avec une calandre et des pare-chocs différents (son historique est ici). Elle est proposée avec une estimation comprise entre 600 et 900.000€.

Ensuite on retrouve deux Talbot-Lago T23 Cabriolet, toutes deux de 1939 ! La première, la noire est « conventionnelle » c’est à dire qu’elle a une carrosserie usine. Une magnifique auto, très bien restaurée et parfaitement fonctionnelle à l’historique connu (et détaillé ici). On l’a aussi essayée… mais on vous donne rendez-vous début Janvier pour en savoir plus. Son estimation est située entre 140 et 180.000€.

La seconde Talbot-Lago T23 Cabriolet de la vente chefs d’œuvre de l’Automobile Française par Osenat diffère justement par sa carrosserie. La marque voulait donner un coup de jeune à sa gamme et avait demandé à Chapron de réaliser la carrosserie de cette auto. La guerre stoppera l’initiative et cette auto reste donc unique ! Son historique est connu (infos ici), la voiture a été restaurée entièrement et est estimée entre 250 et 350.000€ !

LA Delage

Dernière auto du catalogue de la vente chefs d’œuvre de l’Automobile Française par Osenat, une dernière française (évidemment), une Delage. Là-aussi on est dans l’avant-guerre avec cette D8-120 de 1937 qu’on connaît, elle aussi, pour l’avoir essayée. Sa carrosserie est également réalisée par Chapron et cette voiture possède un historique limpide (à retrouver ici) et a été arrêtée pendant 40 ans avant d’être restaurée et de devenir une reine de concours. Elle est estimée entre 400 et 500.000€.

Rendez-vous donc en Février pour découvrir ces autos à Rétromobile. Si vous voulez plus d’informations sur la vente elle-même, c’est sur le site d’Osenat en cliquant ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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