Losange Passion International, R5 fêtées et losanges pressés

Publié le par Benjamin

Losange Passion International, R5 fêtées et losanges pressés

Une semaine après avoir vu des américaines en masse (on le raconte ici), l’Autodrome de Linas-Montlhéry accueillait cette fois des autos venues de Belgique, d’Allemagne, d’Angleterre et évidemment de France. Et toutes avaient un point commun puisque c’étaient des Renault (avec quelques Alpine). Après 4 ans d’attente, et même 6 sur l’Autodrome, le Losange Passion International faisait son retour. On vous emmène revivre cette journée de (mono)maniaques.

Le parking se remplit

Les bénévoles sont à pied d’œuvre dès l’entrée du circuit. Et on retrouve beaucoup de monde. C’est assez logique puisque ce n’est pas l’UTAC qu’on retrouve derrière l’organisation du Losange Passion International 2022 mais le CAR (Club des Amateurs d’anciennes Renault) Ile de France. Du coup les femmes et hommes en rouge guident les participants et spectateurs.

L’heure pour nous de détailler les autos qui arrivent. On trouve de tout. À cette heure matinale, les enragés du pied droit sont les premiers sur place pour ne pas rater le début des roulages. Clio et Mégane RS quelques Alpine A110 récentes sont bien là. Et les anciennes ? Heureusement elles arrivent aussi. On a eu peur un instant mais les roulages ne sont pas les seuls attractions de ce Losange Passion International.

La pluie a cessé depuis près d’une heure quand les participants sont appelés par le sémillant Igor à venir écouter le briefing avant de s’élancer à l’assaut des 3.405 km du circuit routier.

Ça roule

Le temps de retourner chercher les belles et voilà les équipages casqués prêts à en découdre avec l’anneau, ses chicanes, et le reste du routier évidemment. Le starter aligne tout le monde, les moteurs chauffent, et c’est parti.

Le premier plateau est celui qui regroupe le plus d’anciennes. Plus qu’un clin d’œil, puisque c’est vraiment « leur » année, les Renault 5 sont de la partie. Alpine ou Turbo, avec des Supercinq GT Turbo dans le rôle des jeunettes, d’une R8 dans celui de l’ancêtre et des Alpine A110 et A310 dans le rôle des cousines bienvenues à la fête, les autos tournent sur une piste encore grasse tandis que le public commence à se masser sur la terrasse et auprès des grillages.

Les roulages s’enchaînent. La moyenne d’âge des autos chute au fur et à mesure des plateaux. Suivent des Supercinq Turbo Coupe (dont celle qu’on avait essayé ici-même), R21 Turbo, des R5 Turbo elles aussi, une 4CV bodybuildée avant que les plateaux ne deviennent carrément jeunes avec les Mégane RS ou encore un plateau dédié aux Alpine A110 qui ne sont pas toutes bleues.

La piste permet un certain spectacle avec quelques dérives. Les collectionneurs profitent de ces roulages du Losange Passion International pour faire mieux que les copains sans qu’on assiste à de vraies batailles… et on est pas là pour ça de toute façon.

Un tour des pépites du Losange Passion International

Pendant que Bertrand et Nicolas ont pris la clé des champs en allant voir les auto tourner à la ferme, direction les parkings du Losange Passion International. Ils se remplissent peu à peu avec des autos plus anciennes, venues s’exposer et non pas tourner. D’où une arrivée plus tardive.

Première pépites ? Il faut s’approcher du « 1924 » où on retrouve une exposition de belles Renault 5 à l’intérieur et un peu autour. Ces autos sont amenées directement par Renault Classic pour l’occasion. Vous les avez ratées ? Rendez-vous à Epoqu’Auto où vous ne devriez pas être déçus !

Autour ? Difficile de choisir tant les belles sont nombreuses. Des avant-guerre sont bien là, Viva ou Mona, les Quatre sont de sortie. Deux Juva sont également de la partie, deux autos très rares de ce Losange Passion International : un Coupé et un Coach découvrable ! Moins de 10 exemplaires roulants… si on combine les deux modèles ! Les fans de youngtimers flasheront sur la R11 Turbo Zender, ceux qui préfèrent les dieppoise s’arrêteront sur la GT4.

Plus loin on retrouve de superbes autos, bien diverses. Les stars sont là, Renault 4L, Renault 15, mais les autos plus rares (dans cet état et sur les événements en général) sont également de sortie pour le Losange Passion International : Renault 18, 14, 25 Baccara, Espace, Alliance ou Avantime.

Évidemment, le tour des parkings du Losange Passion International permet de découvrir de sacrés alignement. R12, R16, R21 Turbo, R25 de diverses finitions, Avantime encore, Rambler, R9 et R11, R19, Mégane, Espace et même des Wind. Quelle que soit la monture, c’est la passion du losange qui ressort.

Les R5 et Supercinq sont à part. Là aussi on peut voir des versions bien différentes et pas toujours courantes. Monte-Carlo, Flash, Baccara, Cabriolets EBS, un panorama illustré de ces modèles est sous nos yeux.

En dehors des clubs quelques autos sont plus remarquées que d’autres. L’unique R30 du Losange Passion International par exemple. Même chose pour l’Express ou des 4CV et Dauphine, bien rares sur l’Autodrome.

On peut aussi s’arrêter détailler une A106 ou une R5 Supercampus près des stands des pros venus s’exposer. Mais il ne faut pas trop tarder non plus, un moteur fait beaucoup de bruit dans la ligne droite !

La R5 Maxi, c’est show

Les tribunes face aux stands sont aussi remplies que la terrasse au-dessus. Scène habituelle des Losange Passion International, et de nombreux événements dédiés à la marque au losange, on retrouve une R5 Maxi et Jean Ragnotti dans la pitlane. Mais cette fois-ci, ils ne sont « que » spectateurs. La bleue et rouge est à l’arrêt et tout le monde n’a d’yeux que pour la DIAC emmenée par Julien Saunier.

Les donuts se font presque sans fumée, la piste n’est pas encore sèche. Une fois la démonstration terminée, au micro d’Igor, « Jeannot » passe officiellement le flambeau.

Losange Passion International par News dAnciennes 236- Losange Passion International

Tout le monde en piste

Une fois le show terminé, il va y avoir du monde en piste. Tout le monde est convié ! Les parkings se vident à mesure que le circuit se remplit. C’est en dépanneuse d’époque qu’on fait notre tour. Les R5 sont en tête mais très vite le cortège se fait plus divers. Certains doublent, d’autres ont du mal (les radiateurs des sportives sont mis à rude épreuve).

Finalement, la parade du Losange Passion International se mue en un bouchon qui n’a rien à envier à celui de Joigny ou de Tourves. Il faut laisser les derniers rentrer avant que les premiers ne rentrent ! Ou, ça fait 3.405 km de piste remplis de Renault ! Scène presque surréaliste : les conducteurs descendent de leur auto dans l’anneau et en profitent pour immortaliser leur belle dans une position plutôt inédite !

Finalement la parade se termine et c’est l’heure de la pause repas.

Les Renault des records

Avant que les plateaux ne reprennent possession de la piste, c’est une démonstration bien particulière qui a lieu. Les trois Renault des records vont tourner sur le circuit (et pas sur l’anneau) pour assurer un spectacle bien particulier. Trois voitures et trois époques.

D’abord, l’ancêtre datant de 1926, la Renault 40CV des records avec son moteur de 9,1 litres de cylindrée. Ensuite on retrouve sa remplaçante, la Renault Nervastella des records, de 1934 et conçue par Marcel Riffard. Le même Marcel Riffard qui concevra la Renault Riffard, sorte d’aile volante motorisée par un 4 cylindres de 4cv et qui était également en piste !

Un concours original

En milieu d’après-midi, une foule se masse vers le hall 1924. C’est l’heure du concours. Pas de « chichis », la présentation des équipages n’est pas aussi poussée que lors de certains concours d’élégance, ceux labellisés FFVE par exemple. Les autos sont notés, les équipages aussi. Certains ont vraiment fait des efforts, on notera par exemple une R9 Broadway à l’équipage très 70s ou une Supercinq Baccara aux occupants endimanchés.

En tout cas c’est un concours rare puisqu’on y retrouve plus de Mégane RS que de Delahaye 135 ! On appuie également sur le côté international puisque les anglais, allemandes et belges sont nombreux à se prêter au jeu.

Une belle conclusion

Les roulages se sont enchaînés tout l’après-midi. Il est maintenant l’heure de conclure la journée. Si certains participants ont anticipé leur départ, ils vont rater le point d’orgue de la journée avec la parade finale. 17h30, les autos se massent dans la ligne droite. Le temps de faire sortir les Alpine qui concluent les roulages et c’est un bel embouteillage qui se prépare, les autos de record prenant la tête de la parade.

C’est parti, la dépanneuse s’élance, sans nous cette fois. Nous assistons au défilé des Renault. Les belles sont variées, colorées, et la variété est de mise. On retrouve ainsi un Espace suivant une R5, une Vivaquatre devançant une R19. Tout le monde s’élance et on peut vraiment voir qu’il reste encore beaucoup de monde sur l’Autodrome de Linas-Montlhéry.

Profitant des deux tours « offerts » et du décalage de vitesse créé par un bouchon, les participants profitent du Losange Passion International pour rouler fort dans la ligne droite, sans chicane, direction le soleil couchant.

Mais les deux tours se finissent bien vite. C’en est fini de ce Losange Passion International 2022. On file récupérer ses affaire avant de repartir, direction la circulation moderne. L’événement aura été réussi. Faire le plein est toujours compliqué, mais en début d’après-midi il ne restait plus beaucoup de place aux nouveaux arrivants. Les fans de la marque au losange sont plus discrets que les Citroënistes (par exemple) mais sont au rendez-vous quand il le faut.

En attendant une prochaine édition, pas encore annoncée, l’Autodrome ne va pas se reposer bien longtemps. Les voitures anciennes et moins anciennes seront de retour dès ce Samedi avec l’Autodrome Italian Meeting, infos et billetterie par ici. Évidemment nous serons sur place et on vous racontera ça la semaine prochaine.

On termine avec encore une livraison de photos… parce qu’il y avait beaucoup, beaucoup, de belles Renault à voir sur l’Autodrome.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. PASCAL TOUZE

    bravo magnifique reportages et je ne parle pas des photos super merci encore

    Répondre · · 4 octobre 2022 à 13 h 52 min

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