Les résultats de la Vente Osenat du 17 Décembre

Publié le par Benjamin

Les résultats de la Vente Osenat du 17 Décembre

Avec la Vente Osenat du 17 Décembre avait lieu l’avant-dernière vente aux enchères d’automobiles anciennes de l’année. Voici les résultats.

La Vente Osenat du 17 Décembre

En fait on ne devrait pas réduire cette vente à celle des 36 automobiles. L’après-midi avait très bien commencé avec une vente dédiée aux motos qui a dépassé bien des attentes, avant que les autos n’entrent en scène. Au total le chiffre des ventes atteint 1.2 million d’euros.

Loïc Maschi du département auto d’Osenat nous indique :
« Nous sommes évidemment très contents de la vente moto. On présentait des motos très spécifiques, souvent de course et certaines étaient de vraies raretés. Les prix ont été là, notamment pour la Sarolea qui est passée par un musée célèbre. Concernant les autos on relève de bonnes surprises. La Ferrari 330, une sortie de grange, dépasse ainsi le prix d’une auto roulante, on notera aussi de beaux prix sur la Delahaye 132 ou la Panhard PL17. C’était déjà notre 5e vente sur cette année particulière et on ne peut qu’être satisfait du résultat.« 

D’ailleurs on note qu’Osenat remet ça dès cet après-midi à Versailles avec des autos qu’on vous détaille par ici.

Une sortie de grange comme cheffe de file

La Vente Osenat du 17 Décembre avait une grande star. Il s’agissait de la Ferrari 330 GT sortie de grange dont on vous avait déjà parlé par ici. Estimée entre 150 et 200.000 € on se doutait qu’elle ne s’arrêterait pas là. Résultat : 244.200 € sous le marteau !

Trois autres autos se démarquaient par leurs gros prix. La 550 Maranello de 1997 était estimée entre 80 et 100.000 €, la Porsche 911 2.4S de 1972 « trappe à huile » entre 95 et 115.000 € et la 993 RS entre 170 et 210.000 €. Néanmoins elles n’ont pas autant attiré que la 330 et sont toujours disponibles.

Les françaises au rendez-vous

Presque la moitié du catalogue de la vente Osenat du 17 Décembre était composé de française. On avait fait notre petite sélection.

On avait commencé avec trois cabriolets d’avant-guerre. La Berliet 944 Cabriolet de 1936 part pour 24.000 € (est. 20-30.000 €) tandis que la Renault Primastella Cabriolet de 1935 et ses 6 cylindres changent de main pour 40.200 € (est. 35-45.000 €). Plus sportive, la Georges Irat MDU Roadster de 1937 avec sa belle patine, se vend 37.200 € (est. 30-35.000 €). Côté coupés la Delahaye 132 Coach de 1936 carrossée par Sical termine à 38.400 €, près de deux fois l’estimation (15-20.000 €) !

Pour les après-guerre, on avait essayé la belle Facel III, c’est par ici. Estimée entre 45 et 55.000 € elle atteint 55.200 €. Plus ancienne, la Delahaye 148L de 1949 carrossée par Letourneur et Marchand ne connaît pas le même succès (est. 40-50.000 €).

Côté populaires, l’acheteur de la Peugeot 203 Berline de 1954 qui est à restaurer, fait une bonne affaire à 3120 € (est. 6-8000 €) et la Panhard PL17 Confort S Break de 1965 dépasse son estimation à 24.120 € (est. 15-20.000 €).

Enfin deux autos qui n’avaient rien à voir. La première, une Isetta Velam de 1957, vendue 8400 € (est. 6-8000 €). La seconde, la R21 2L Turbo de 1990, à revoir pour qu’elle soit au top, estimée entre 5 et 8000 € part pour 8040 €.

Quelques autres autos à ne pas rater

On avait aussi noté quelques autres autos dans cette vente Osenat du 17 Décembre.

D’abord la Lancia Fulvia Sport Zagato 1.3S de 1972, estimée entre 30 et 40.000 € et vendue 36.000 € (une autre auto de 67 se vend 49.200 €). Côté japonais, la Honda S800 Coupé de 1968 était estimée bas (20-25.000 €) mais le travail à effectuer semble avoir découragé les acheteurs…
On terminait avec une anglaise, une Triumph TR3A qui dépasse largement son estimation (20-25.000 €) à 32.760 € sous le marteau.

Pour voir les autres autos du catalogue, c’est par ici.

Les motos

La vente Osenat du 17 Décembre avait donc commencé avec des motos. Une grosse collection passait sous le marteau avec des Ducatti, Gilera, Honda, Yamaha, bref les grandes marques sur deux roues.

Les trois gros prix n’ont pas déçu :

  • La Sarolea 500 de 1934, estimée entre 11 et 15.000 € termine avec la plus grosse valeur de la vente : 49.800 € !
  • La Suzuki 500 GP, signée par Barry Sheene et estimée entre 20 et 30.000 € dépasse également son estimation à 46.560 €.
  • La Parilla 250 Monoalbero de 1953, plus grosse estimation (20 à 30.000 €) termine à 19.200 €.

Tous les résultats sont à retrouver ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Baye

    Bonjour,

    En tous cas la vente du 21/12 a Versailles est un fiasco

    Répondre · · 21 décembre 2020 à 15 h 33 min

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