Grand Format : Epoqu’Auto 2015

Publié le par Benjamin

Grand Format : Epoqu’Auto 2015

Epoqu’Auto, le salon lyonnais, tenait sa 37e edition ce week-end. De plus en plus renommé, de plus en plus en plus grand, de plus en plus visité, cette édition a tenu toutes ses promesses.

On va maintenant vous emmener dans une visite guidée a travers Epoqu’Auto pour que vous ne ratiez rien de ce qu’il fallait voir cette année.

Le salon 2015 voyait une réorganisation de ses espaces. On ne va pas parler d’une révolution mais l’accès via la galerie permet de mettre en valeur les stand qui y sont.

On sort de la galerie pour arriver sur le stand de la FFVE qui a passé son salon à répondre aux diverses questions qui inquiètent les collectionneurs (restrictions de circulation, fiscalité, etc) avant d’arriver sur un immanquable d’Epoqu’Auto, le plateau Berliet. Cette année le thème était « le camion dans la ville » et la fondation Berliet avait rassemblé de beaux modèles de camions urbains, des pompiers aux nettoyeurs.

Ensuite, l’espace de la fédération des clubs Renault Alpine, installée à l’écart des autres clubs. Les expositions y sont soignées, la R16 est mise a l’honneur pour ses 50 ans, tout comme une belle Alpine A110 Cabriolet, la renaissance de la marque passant aussi par sa présence sur les salons. Les clubs présentent autour de beaux modèles de toutes époques.

A coté une exposition assez peu mise en valeur, celle consacrée aux différentes génération du Citroën U23, le camion de la marque.

Autour Epoqu’Auto accueillait son  habituel de vendeurs de voitures et de restaurateurs. Les pros y étaient nombreux et les voitures présentées toutes plus belles les unes que les autres, que ce soit des petites sportives ou de belles GT. Les Porsche sont en nombre, par contre, peu de populaires sur ces stands, on se rattrapait plus loin !

L’espace suivant était plus bigarré avec des vendeurs de miniatures, d’accessoires, de décoration, de livres et quelques prestataires d’assurance ou de d’expertise et les artistes, regroupés sur un village spécifique.

Trois expositions suivaient. On commence par une des tête d’affiche, la marque Salmson mise à l’honneur. Le plateau est superbe et regroupe toutes les époques de la marque. De la GSC de 1926 illustrant le passé sportif et cyclecariste, aux 2300 S normale, tout est représenté. Mention spéciale aux Cabriolets 2300S réalisés par Chapron. Les cinq sont là et son regroupés dans un même lieu pour la première  fois de leur histoire.

A côté on trouve l’espace moto, qui prend de plus en plus de place à Epoqu’Auto, pour le bonheur des passionnés. Cela commençait avec les deux expos spécifiques : la marque française d’avant guerre Dollar et la supersportive Suzuki GSX-R. Autour les vendeurs de motos, de pièces, et les clubs de motards sont réunis.

Les Youngtimers sont les suivants. Toujours présents via le magazine éponyme à Epoqu’Auto, cette année on avait droit à un beau plateau de Porsche à moteur avant. Là aussi tous les modèles sont représentés, de la 924 « normale » à la 964 en passant par les 944, les versions Turbo et les cabriolets. Au centre trône la 924 GTP, prêtée par le musée Porsche et qui a finit 7e aux 24h du Mans 1981.

Dernière chose à voir dans le hall 6, l’exposition de la vente aux enchères Osenat. La vente n’a pas été un succès énorme, malgré de beaux prix de vente et de beaux lots. Tous les résultats sont dans notre article visible en cliquant ici.

Le hall 5 d’Epoqu’Auto, débute comme à son habitude avec une belle sélection de voitures de courses. C’est le magazine Autodiva qui les présente. les monoplaces de toutes catégories côtoient différents prototypes et GT. Là aussi, il y en a pour tous les goûts et toutes les époques.

On arrive ensuite du côté de l’exposition reine de cette édition d’Epoqu’Auto, le plateau Rolls Royce. On débute avec une voiture française, une Decauville de 1902, celle qui fut copiée par Frederick Henry Royce avant de s’associer à Charles Stewart Rolls. On trouve ensuite tout le reste de l’histoire de la marque, de la Rolls Royce 20HP en passant par les Silver Wraith, Silver Cloud, Silver Dawn… Seul gros point négatif, l’horrible moquette verte qui se reflète dans les carrosseries.

Tout autour, on trouve de très nombreux vendeurs de pièces, de documentation et d’automobilia. Les pièces sont particulièrement présentes et il y a de moins en moins de salons de cette ampleur à compter autant d’exposants proposant de quoi restaurer votre ancienne.
José de Classic Auto Elec était de ceux là : Tous les ans c’est un bon salon. Les gens savent que les vendeurs de pièces seront au rendez-vous donc ils viennent aussi pour ça. Ca nous permet de bien travailler et chaque année on doit prendre un stand plus grand !
Au milieu du hall 6, là où se trouvait l’espace Renault l’an dernier, ce sont les nombreux vendeurs de miniatures qui se sont installés. L’espace a réellement eu du succès, surtout le dimanche après-midi à l’heure des traditionnelles poussettes !

Plus loin dans le hall, on trouvait le reste des clubs. Les clubs des « grandes marques » françaises que sont Bugatti, Delage, Delahaye, Hotchkiss, Amilcar ou George Irat étaient tous rassemblés.

Autour on trouvait tous les autres clubs, d’Epoqu’Auto sans classement particuliers. Là aussi les expos sont soignées même si pour certain l’emplacement du coin repas est plus optimisé que la visibilité des voitures.. Les youngtimers sont bien présents, et en nombre. On notera que si les stands étaient décorés, c’était pour un concours sur le thème des vacances, remporté par l’Amicale 204-304.

Suivait l’espace de l’Aventure Peugeot. Comme à son habitude, la marque exposait de nombreux modèles, via ses clubs. La Peugeot 204 à l’honneur à Retromobile était présente sans pour autant être mise plus en valeur que les autres productions du lion.

Le dernier espace était celui de Citroën Héritage, encore présent cette année, on verra l’an prochain après la fusion avec l’Aventure Peugeot. Là, la DS est réellement mise en valeur, trois modèles sont exposés au centre de l’espace, une berline de 1955 étant bien mise en scène, comme au salon 1955 où elle fut présentée il y a 60 ans.
Autour, les autres productions de la marque sont là, de la C6 aux Visa. Beaucoup de clubs ont fait de beaux efforts de mise en scène et de décor. On remarquera l’originalité des voitures de la Traction Universelle, des modèles carrossés par Clabot.

Enfin, pour finir, un petit tour par l’expo improvisée que constitue dans tous les salons le parking collection. Bien plein en journée, il est aussi l’un des indicateurs de réussite du salon Epoqu’Auto.

Voilà, on vous a tout montré, il reste des photos bien sûr, visible via ce lien. Au final, Epoqu’Auto confirme son statut de meilleur compromis entre tous les différents salons. Les pièces, comme à Reims, les expositions, comme à Retromobile. Et dans tous les cas, une superbe ambiance et de très très nombreux visiteurs !
Plus on avance, et plus le salon est incontournable. Rendez-vous l’an prochain !

On remercie Thomas de South Car Photography pour ses photos.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. JIM

    Bravo ! splendide reportage, comme si on y était. Merci pour ce grand partage entre passionnés, on se comprend !!

    Répondre · · 13 novembre 2015 à 9 h 32 min

    1. Benjamin

      Merci pour les compliments.

      Répondre · · 13 novembre 2015 à 10 h 54 min

  2. PIERRE LEMAN

    bravo pour ce magnifique reportage continuer comme cela .

    Répondre · · 13 novembre 2015 à 18 h 00 min

    1. Benjamin

      Merci beaucoup

      Répondre · · 13 novembre 2015 à 18 h 03 min

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