Epoqu’Auto 2021, record bien mérité

Publié le par Benjamin

Epoqu’Auto 2021, record bien mérité

Cela ne fait pas 24h que le salon lyonnais a fermé ses portes… mais on a déjà envie d’y retourner. Très attendu, Epoqu’Auto 2021 restera le plus gros salon dédié aux véhicules anciens de l’année. Et ce n’est que justice tant le salon était parfait.

Un TRÈS gros succès

Dire que le salon était attendu est encore loin de la réalité. Les annulations de cette année et la bonne réputation du salon lyonnais laissaient présager un gros succès.

Les visiteurs se sont donc pressés très tôt sur le salon, la fréquentation du vendredi était en hausse, celle du samedi aussi et le dimanche entérinait un nouveau record. L’attente pouvait en partie expliquer cela et c’était attendu. Encore fallait-il que les visiteurs ne soient pas déçus. Et à ce niveau là rien à dire.

Que ce soient les Simca ou les Bentley, les tricyclecars, les utilitaires, les youngtimers, les expositions thématiques de Epoqu’Auto 2021 étaient au top. Ajoutez des pros venus avec leurs meilleurs produits et le plateau était complet.

Du côté de News d’Anciennes, notre stand dans le hall 7 a vu passer beaucoup d’entre vous. On est encore touchés par vos messages et on est très heureux de ramener un souvenir génial d’Epoqu’Auto 2021 : le Rétro d’Or 2021 du meilleur web média dédié aux véhicules de collection. Rien que ça !

Maintenant, et si on vous emmenait voir ça dans le détail.

Les belles expos d’Epoqu’Auto 2021

Avec un salon de cette taille, on peut en exposer des autos. Et Epoqu’Auto 2021 n’a pas fait les choses à moitié. Les expos thématiques étaient nombreuses et réparties dans tous les halls. Une belle et longue visite attendait ceux qui voulaient absolument tout voir et tout détailler… et c’est ce qu’on a fait !

Les Simca en vedette !

Par Benjamin

Pour une fois qu’on s’intéresse à la marque Simca, il ne faut pas se priver ! Le salon lyonnais n’a pas fait les choses à moitié en mettant trois autos dans un coin. Non, c’est un plateau de haute qualité qui a été rassemblé.

Déjà, ça commence dans la verrière, juste après l’entrée du salon. On commence fort, autour du podium avec une Simca 8 Sport carrossée par Figoni et la Simca Vedette Présidentielle.

Plus loin, on retrouve d’autres Simca toutes aussi originales. Simca Deho, Coach par Figoni, on démarre bien. Aronde P60 Break, Talbot Samba Copacabana et puis… une rareté, une auto unique en fait une Simca 1501 Coupé par Heuliez. On ajoute une dernière Vedette présidence et on a déjà vu de sacrées raretés à Epoqu’Auto 2021.

Petit passage par le stand ELF. Première surprise : on y découvre le 12 cylindres à plat Matra dessiné par Georges Martin (par ailleurs père des V12). Avoir la chance de l’admirer est un rare privilège en dehors du Musée Matra. Après quoi
passons aux motos ELF. Pour rappel, à la fin des années 70 ELF a voulu contribuer à l’évolution technologique de la moto en confiant à l’ingénieur André de Cortanze une étude sur les suspensions moto : il adapta des demis-trains de F1 pour faire en sorte que la moto reste horizontale tant au freinage qu’à l’accélération. Face aux usines les motos brillèrent tant en GP qu’en Endurance malgré des moteurs et des pilotes moindres. À la fin de l’évolution les brevets furent cédés à Honda ce qui en dit long quant à la qualité des recherches. Retrouver les 5 générations de motos ELF était ni plus ni moins qu’une
première et le public apprécia !

Enfin passons aux Matra : en collaboration avec le Musée Matra et son directeur Bruno Lorgeoux, ELF a fait venir l’Espace F1 ainsi que la 650 Tour de France, la 630, la F1 de Jacky Stewart et la F1 de Beltoise. Là encore, le public était enchanté de découvrir ces merveilles et le stand ne désemplissait pas.

Patrick Hornstein qui a réalisé cette expo le stand ELF nous a encore fait du grand Patrick Hornstein. Après l’exposition des autos de Nick Mason à Rétromobile 2007 celle des engins de record en 2003, il a encore frappé très fort et on a hâte de découvrir la folie qu’il nous prépare sur le Montpellier Motor Festival (plus d’infos à venir). Le public ne pouvait pas le manquer et c’était certainement le plus réussi du salon. Il n’a pas désempli et ce n’était pas facile d’y prendre des photos !

Et voilà qu’arrive le gros du plateau Simca d’Epoqu’Auto 2021, dans le hall 5. On commence avec les plus anciennes autos de la marque, réunies au centre. Des Simca-Fiat on arrive aux Simca 5, 6, 8 et puis la 9 qui deviendra l’Aronde et fête ses 70 ans cette année.

Tout autour ce sont les autres gloires de la marque. Là encore on part pour une belle aventure avec Vedette, Aronde Océane et Plein Ciel, puis Simca 1000, 1100 et on termine avec les Simca-Chrysler puis les Talbot, y compris les rares Solara et Tagora.

Dernier nid de Simca, cette fois on passe au sport. Evidemment les Simca 1000 Rallye sont en bonne place. Mais on oublie pas les petites sœurs, 1100 Ti notamment et quand on va plus loin on se retrouve avec les cousines Matra Murena, les CG, et encore quelques Simca « Facel ».

Les Bentley en imposaient

Par Fabien

Bentley, c’est l’histoire de l’automobile de ses débuts à aujourd’hui. 100 ans d’histoire, rien que ça. Bentley, c’est le luxe à l’anglaise et la performance. Alors difficile pour un salon comme Epoqu’Auto de passer à coté de ce Monstre Sacré.

Alors oui, il a fallu faire des choix, oui, toutes ne sont pas présentes, mais ce sont 17 autos des plus emblématiques de la marque qui ont été mises à l’honneur dont 4 autos mythiques.

La première est la 3L Red Label, n°8, gagnante des 24h du Mans 1924 avec une moyenne de presque 87 km/h! La seconde, est une 4,5 Litres « bentley W.O » de 1928, l’une de cette série qui compte plusieurs victoires en compétition d’endurance, dont plusieurs éditions du Mans. « Les camions les plus rapides du Monde » selon Enzo Ferrari!

La 8 litres, de 1931, Bentley routière de Cricklewood qui fut probablement la Bentley d’avant-guerre la plus performante, mais, destinée à une clientèle de riches clients sportifs, elle n’a jamais gagné la moindre compétition mais restera la dernière Bentley produite avant l’ère Rolls Royce. Enfin, une maquette sur base de l’originale Bentley Speed 8 victorieuse au Mans en 2003.

Pour les autres Bentley présentes à Epoqu’Auto 2021, elles retracent donc l’histoire de la marque en distinguant la période d’avant guerre et celle d’après-guerre, période qui correspond à l’ère Rolls et l’influence sur le style des Bentley est évidente.

Avant 45, la plus ancienne Bentley présentée est un Torpedo Supersport de 1925 capable d’atteindre les 100 mph. La 3 litres Barker de 1928 présentée est un skiff boat-tail (queue de bateau) tourer qui a subi pas mal d’évolution de carrosseries et devrait un jour retrouver son dessin d’origine… Les autos suivantes commencent à verser dans le luxe, jusqu’à la 4,5 Litres Sport Cabriolet, de 1939.

En après-guerre, on évolue, avec Rolls, vers des versions beaucoup plus statutaires dont le design évolue en parallèle des versions Rolls. Bentley conserve toutefois une tendance sportive comme en témoigne la plus récente des voitures présentées, la Continental R de 1993.

Mais les légendes ne meurent jamais ! Une Bentley a accompli un exploit rare en dehors des circuits puisqu’une Speed 6 a battu le fameux Train Bleu qui reliait Cannes à Calais en mars 1930. Woolf Barnato a même atteint Londres avant que le train n’arrive à Calais, et ce malgré les intempéries et le réseau routier dont le revêtement était très sommaire à l’époque. Cet exploit était commémoré dès l’entrée du salon Epoqu’Auto 2021.

Les tricyclecars étonnaient

Par Fabien

Les tricyclecars, on connait. Si vous nous lisez régulièrement nos articles, on en rencontre souvent dans les démonstrations et les courses d’anciennes, à Angoulême ou au Puy-Notre-Dame par exemple. Mais si effectivement ces engins à trois roues étaient pour certains des autos de course, l’exposition d’Epoqu’Auto 2021 permet de se rendre compte de la diversité d’utilisation et de conception de ces tricyclecars.

Le poids restreint (350 kg maxi) et la modeste cylindrée du moteur (1100 cm3 maxi) faisaient de ces véhicules des solutions de mobilité pratiques et peu onéreuses, entre les années 1910 et 1930. Le tout bien aidé par une réglementation avantageuse pendant l’entre-deux guerres.

Les plus célèbres marques sont représentées, avec Morgan, « l’initiateur », Darmont, le distributeur Morgan en France qui a pris son indépendance, et l’autre français Sandford. L’architecture de ces tricycles cars est basée sur 2 roues à l’avant et la troisième, motrice, à l’arrière. Mais on découvre d’autres marques, qui utilisaient cette architecture, mais qui se démarquaient avec la roue unique à l’avant, comme cet exemplaire de livraison Felix Potin. Beaucoup de petits constructeurs comme D’Yrsan et Villard en France, pour les plus gros, avaient adopté cette architecture pour des utilisation citadines.

On retiendra quand même que côté performance, Morgan a perdu la partie face à Darmont en 1926 : la Darmont Spécial atteint les 166 km/h. Donc les petits 1100 cm3 pouvaient être performants, surtout compressés, pour tirer la bête et son pilote, mais le système de freinage restait à l’avenant. Autant dire que ces tricyclecars savaient aller vite sans pouvoir vraiment s’arrêter !

Des autos de courses… locales chez Autodiva

Par Benjamin

L’expo Autodiva est une sacrée gageure. Il faut réussir à exposer des autos de course, sans que celles-ci ne soient les mêmes que d’habitude et avec des autos peu connues du grand public, ce qui fait la particularité de ce qu’expose (et que traite) le magazine. Pari tenu pour cet Epoqu’Auto 2021 avec un thème « local » qui consistait à réunir des autos de courses provenant de collections proches de Lyon.

Si l’idée semble difficile sur le papier, c’est parfaitement réussi. La Lola T492 (la jaune) est une curiosité avec son 2L Pinto, la première Cesca 740 (la bleue) ressemble à une A440 et utilise bien une mécanique Renault mais sur un châssis Grac quand la seconde, la orange, adopte également un moteur Pinto. La GRD et la March raviront les amateurs de monoplace avant que la Lucchini ne leur rappelle une époque pas si lointaine. On terminera quand même avec deux autos dans le thème Simca : un proto CG et une Matra Djet.

Les papas pressés à l’honneur chez Youngtimers

Par Benjamin

C’était le plateau le plus proche de notre stand. De loin on aurait pu croire à un parking de Castorama un dimanche matin… mais non. C’était bien le plateau Youngtimers, dédié aux breaks vitaminés.

On commençait avec un Volvo 850R bien connu, celui des copains de Mecanicus. Et le reste n’était pas moins massif… à l’exception de la Honda Accord Aerodeck. Autour l’Opel Omega et la Jaguar X-Type faisaient bien sages… surtout quand on regardait, comme beaucoup, la magnifique Alfa 156 Sportwagon GTA.

Les motos

Par Benjamin

Pour cette édition d’Epoqu’Auto ce sont les deux-roues d’avant-guerre qui sont à l’honneur. Et comme ces motos ne sont pas bien grosses, on se retrouve avec un plateau particulièrement garni !

Motobécane, New Map, Terrot, et oui on oublie pas le local, s’exposent par ici, sachant qu’une partie des motos exposées vient de toute façon du musée Malartre. Les notices explicatives permettent de remonter le temps et de toute façon l’aspect des motos exposées est déjà un bon indicateur avec des cadres de plus en plus larges et des moteurs qui suivent le mouvement.

La mise en scène n’est pas forcément le fort de ce plateau même si une petite saynète replongera certains afficionados dans la Normandy Beach Race.

On termine avec une curiosité. Une avant-guerre toujours, mais qui rejoint un des thèmes automobiles de cet Epoqu’Auto 2021 : les Simca ! Et oui c’est une Sevitame, sous licence Simca.

Les utilitaires et poids lourds au rendez-vous

Par Benjamin

On termine ces expos thématiques avec les plus gros des véhicules anciens présents à Epoqu’Auto 2021. Côte à côte ce sont pourtant deux expos bien différentes qui nous attendent.

D’abord celle de la fondation Berliet, habituée du salon lyonnais. On commence avec le seul Berliet de ce plateau, un CBA, modifié en 1925 sur une base de 1919. Un véhicule de pompier qui fait parfaitement écho à ses voisins, un Panhard 185 et une autopompe Rochet-Schneider de 1921.

Les deux autres véhicules ne sont pas plus conventionnels avec une balayeuse Laffly Type 2 de 1921 et un chasse-neige Latil TL 4×4.

Derrière la fondation Berliet on retrouve une nouveauté, un plateau dédié aux utilitaires. Là aussi on retrouve du poids-lourd, mais aussi des autos plus petites. Et on a bien bossé puisque presque tous les véhicules présents sont de marque Simca ou de marques associées comme UNIC, Marmon, Cargo mais aussi les tracteurs Massey Harris et Someca ou encore les pick-up (fourgon bâchés) de la marque à l’hirondelle.

Des pros au rendez-vous

Par Benjamin

Si j’aime bien le salon lyonnais c’est parce qu’il reste l’essence même du salon. Evidemment sur Epoqu’Auto 2021 on retrouvait les habituels marchands d’automobile ancienne. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux, avec des stands de plus en plus qualitatifs, tant au niveau de la présentation des stands que des autos exposées. D’ailleurs on retrouve aussi les grandes maisons de vente aux enchères, Aguttes et Artcurial exposent ainsi les autos de leurs prochaines ventes.

Tant qu’on parle des enchères, on fait un tour sur le stand Osenat. On y retrouve des beautés, déjà l’Aston Martin DB4, la Khamsin et la Comète Monte-Carlo qu’on a déjà essayé, mais elles sont loin d’être seules. La curiosité vient de l’Hotchkiss carrossée par Chapron… qui ne ressemble presque plus à une Hotchkiss ! Rolls, Bentley, Lancia, Citroën, les autos sont superbes.

La vente a évidemment attiré du monde. Les résultats définitifs sont à voir par ici.

En plus des autos complète, on trouvait tous les corps de métier à Epoqu’Auto 2021. Selleries, carrosseries, spécialistes des carburateurs, des pneus, de l’équipement électrique, on trouve de tout avec des allées qui partent dans tous les sens. Pas toujours facile de s’y retrouver… mais presque impossible de ne pas trouver ce qu’on cherche.

On ajoute aussi tous les pros qui vont « autour » de nos autos. Hôteliers, comités du tourisme, experts, assureurs, il n’y a pas de réseau qui ne soit pas présent, preuve de l’importance prise par le salon lyonnais.

Et puis on termine avec la partie bourse. Parce que c’est vraiment là, la particularité du salon lyonnais. Certes, d’autres font encore plus fort, Reims notamment. Mais quand ce dernier vit surtout par sa partie bourse, Epoqu’Auto 2021, comme les éditions précédentes, la joue plus équilibré, avec un savant mélange des différents pans de la collection. Aucun ne prend le pas sur un autre et c’est tant mieux.

La bourse propose donc… de tout. Pièces neuves refabriquées et à peine sorties du tour, pièces bien rouillées mais introuvables si ce n’est en fouillant les casses, les bricoleurs se font plaisir.

Les amateurs de déco ne sont pas en reste, les anciennes affiches sont nombreuses, les plaques émaillées et autres bidons également. Evidemment les jouets et miniatures ne sont pas absents et on en retrouve de toutes époques, pour tous les goûts et toutes les bourses.

Les pros sont ravis d’être présent, au contact de leur clients, très nombreux. Et puis il semblerait que certains n’ont rien dépensé pendant les différents confinements et profitent d’Epoqu’Auto 2021 pour vider leur portefeuille. Tout le monde est content et ça profite à l’ambiance du salon.

Du côté des clubs

Par Fabien

La raison d’être d’Epoqu’auto, c’est aussi mettre en avant les clubs d’anciennes. Cette année, Renault Classic a braqué tous les projecteurs sur la « Quatrelle« , pour les 60 ans de cette auto emblématique. Elle fut la voiture fétiche des administrations, l’utilitaire de nombre de marques commerciales, mais elle a participé à de nombreux exploits, comme la R4 des frères Marreau. La R4 Torpedo Sinpar de la série télévisée « les Chevaliers du Ciel », aux couleurs bariolées ne pouvait pas être manquée ! Une plus discrète et rarissime R3 était aussi exposée.

Mais si Renault a voulu fêter son irremplaçable R4, les clubs spécialisés dans presque chaque modèle ou les sportives de la marque n’étaient pas en reste et certains mettaient en scène leur autos pour donner envie aux visiteurs d’en savoir plus sur telle ou telle voiture. Et il y avait du beau monde.

Bien entendu, l’Aventure Peugeot-Citroën-DS était également présente à Epoqu’Auto 2021 avec une myriade de clubs. Petit focus sur la Citroën Ami 6 qui fête aussi ses 60 ans. L’Ami Club de France présente deux Ami 6, l’une berline et l’autre break qui tenteront, au printemps 2022, de réitérer le record de 1966 nommé « le Tour de Gaule d’Amisix » avec le pilote Bruno Saby comme parrain de choix !

Question record, la fameuse SM Hathaway la plus rapide au monde avec 325 km/h, sur son attelage tracté par une SM, avait également fait le déplacement, tout comme une Peugeot Type 3 qui fête cette année ses… 130 ans ! Ou encore cette surprenante 304 S aux lignes racées. Mais ce n’étaient bien sûr pas les seules belles exposées !

Et puis il y avait tous les clubs des autres voitures françaises, mais aussi des allemandes, italiennes, anglaises, américaines… Au passage, le Club Datsun présentait une auto déjà essayée par nos soins : la Datsun 610 180B SSS.

Pour finir, beaucoup de clubs de voitures d’avant-guerre avaient fait le déplacement pour cet Epoqu’Auto 2021, avec des projets plein la tête à voir l’état de certains « tacots », que d’aucuns pourraient qualifier d’épaves, mais qui seront appélés à retrouver une nouvelle jeunesse ! Fourgon Citroën 11UB, Bédélia, Delage D6 et autres…

Et sur le parking aussi, de belles choses

par Fabien

C’est vrai qu’en Novembre, sur la région Lyonnaise, le temps commence à sentir l’hiver, avec son froid et sa grisaille. Pourtant nombreux sont les passionnés qui viennent avec leur voitures anciennes, des années 50 aux plus récentes, des youngtimers. Plutôt rare de croiser une 205 T16, une Lamborghini Espada et une Lotus Omega dans un seul parc ! Belle Lancia Fulvia Sport S, surprenante PGO, ou 2 estafettes modifiées en camping-cars pour le prix d’une !

Bref, mieux vaut laisser les images parler d’elles-mêmes.

La FFVE vérifiait le réglage de vos moteurs

par Fabien

Nouveauté de cet Epoqu’Auto 2021, toujours sur le parking dédié aux voitures d’avant 2000, la FFVE s’était équipée pour contrôler le réglage des moteurs pour les propriétaires qui le désiraient. Ceci gratuitement, dans le cadre de l’opération « Bien régler son véhicule d’époque ». L’objectif est d’établir une étude statistique pour évaluer l’état du parc actuel et mettre en avant que l’ensemble du parc peut être cohérent avec les recommandations constructeurs de l’époque.

C’est aussi de faire en sorte de démontrer que maintenir le fonctionnement d’une ancienne en corrélation avec les normes en vigueur au moment de la sortie de l’auto n’est pas une mission impossible, d’autant que ce maintien permet de préserver un bon état mécanique.

La méthode : analyser les gaz de combustion sur moteur chaud au ralenti et à 2500 tr/min.

L’intérêt pour le propriétaire est donc de connaître l’état de son moteur et de son échappement, et les éventuelles interventions à prévoir pour continuer à rouler sereinement.

Conclusion : une longue année à attendre

Epoqu’Auto 2021 a fermé ses portes depuis moins de 24h et déjà on veut y revenir. On ne sait pas comment le salon lyonnais pourra faire encore mieux l’an prochain tant cette édition a été inoubliable et tant le succès a été complet.

La place va venir à manquer puisque tout le monde de l’automobile, du camion, de la moto et j’en passe est fan de ce salon. Plus de halls que pour cet Epoqu’Auto 2021 ? Il faudra prendre de bonnes chaussures. Plus de jour d’ouverture, c’est probablement une fausse bonne idée.

Allez, on se quitte avec quelques photos supplémentaires de cet Epoqu’Auto 2021.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. lesmesanges85

    Au passage, le Club Datsun présentait une auto déjà essayée par nos soins : la Datsun 610 180B SSS.
    Merci bcp pour la mention 🙂 ! Sean, Président du Club Datsun-France.

    Répondre · · 8 novembre 2021 à 10 h 17 min

  2. FELISAT

    Bonsoir,
    Magnifique reportage photos, et commentaires idoines; n’ayant pas pu venir cette année, j’ai apprécié. Quel Salon!!
    Une petite erreur de chiffre, si je peux me permettre : Alfa 156 GTA et non 146..
    Merci encore .

    Répondre · · 8 novembre 2021 à 19 h 53 min

  3. verneau

    Merci Benjamin pour ce superbe reportage, tu as même photographié certaines autos que je n’ai pas eu le temps d’aller voir…

    Répondre · · 8 novembre 2021 à 20 h 41 min

  4. Ilya

    Beau reportage.

    Il y avait un petit mot pour le titre de champion du monde des constructeurs remporté en 1981 par Talbot parmi toutes ces Talbot ?

    J’ai rien vu cette année à ce sujet … La Talbot Sunbeam souvent la grande oubliée des rassemblement Simca-Talbot.

    🙁

    Répondre · · 9 novembre 2021 à 13 h 19 min

  5. dominique Roy

    Très très beau salon.

    Répondre · · 9 novembre 2021 à 16 h 02 min

  6. Quelen

    Bonjour,
    Aucun commentaire sur le stand de l’Atelier des Coteaux, dommage, c’était certainement le plus beau dans ses voitures et présent depuis plus de 13 ans.
    Une restauration magnifique des véhicules exposés.
    A 2022.
    Yvon

    Répondre · · 11 novembre 2021 à 8 h 02 min

    1. Benjamin

      Même chose que pour les clubs : les belles autos et les beaux stands sont nombreux. Nous ne pouvons pas faire un listing de tous ceux qui étaient présents…

      Répondre · · 11 novembre 2021 à 20 h 56 min

  7. elbaresi

    Alfa Roméo 156 GTA… Et le club SAAB de France ?

    Répondre · · 11 novembre 2021 à 13 h 12 min

    1. Benjamin

      Ça fait trois fois qu’on modifie le 146 on sait pas pourquoi le site veut pas le prendre en compte… Sinon, pour les clubs, même réponse que pour les autres : énormément de clubs présents, on ne peut pas tout montrer.

      Répondre · · 11 novembre 2021 à 20 h 54 min

  8. elbaresi

    Merci beaucoup pour cet article et franchement le prix que l’on vous a remis est largement mérité : bravo !

    Répondre · · 11 novembre 2021 à 13 h 17 min

  9. Guy PEYROL

    Bravo Benjamin , pour ce magnifique reportage qui nous permet de revoir tant de belles autos/motos/camions….et voir celles qu’on a zappé!
    fin limier vous n’avez pas manqué notre voiturette BENJAMIN qui était exposé sur notre stand de cabriolets et un peu à l’écart des autres avant-guerre.
    Guy PEYROL président ACAM

    Répondre · · 11 novembre 2021 à 19 h 16 min

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.