Auburn, Bugatti, Osenat sort l’artillerie lourde pour sa prochaine vente

Publié le par Benjamin

Auburn, Bugatti, Osenat sort l’artillerie lourde pour sa prochaine vente

On l’a vu de l’autre côté de l’Atlantique à Amelia Island, les enchères reprennent fort avec ce déconfinement généralisé. En France les belles ventes approchent. Et pour le coup, Osenat a dégainé l’artillerie lourde avec un catalogue de folie.

La vente Osenat du 21 Juin

Ce sont 73 lots qui seront proposés aux enchères le 21 Juin. Avant d’aller profiter de la fête de la musique, on retrouvera de magnifiques automobiles et de belles pièces d’automobilia à Fontainebleau. Ce sont ces dernières qui ouvriront le bal à partir de 14h30 et les automobiles suivront.

Le catalogue est donc copieux et comprend pas moins de 10 autos pouvant dépasser les 100.000 € sous le marteau !

Les stars de la vente

On commence l’examen de ce catalogue avec une magnifique américaine. C’est une Auburn 851 Speedster Supercharged de 1935. Seul exemplaire du genre connu en France, c’est une auto imposante, de sa carrosserie à son moteur. À réviser en route après un long séjour en musée privé, elle est estimée entre 350 et 450.000 €.

Les deux autres stars de la vente son des françaises. Deux belles Bugatti de 1926. La première, la reine, c’est une Type 35 A, pour être précis une superbe fabrication des années 1990 réalisée avec les meilleurs éléments. L’auto est estimée entre 300 et 400.000 €.

La seconde est une Type 38. Probablement revêtue d’une caisse « Weymann » à l’origine, cette auto revêt une carrosserie Torpédo Grand Sport et n’a pas gardé son moteur d’origine, prélevé pour une réalisation de Type 35 A justement. Une auto superbe et estimée entre 300.000 et 400.000 €.

Les autres gros prix

Regardons maintenant du côté des 7 autres autos du catalogue qui sont affichées par Osenat avec des estimations pouvant atteindre les 100.000 €.

D’abord, les françaises. On commence avec une Delahaye 135 M, un cabriolet de 1937 carrossé par Dubos, magnifique, et estimé entre 100 et 150.000 €.

Ensuite deux Citroën, d’abord une Traction 7C Cabriolet, noire contrairement à la blanche qu’on avait essayée (c’est ici). Une belle auto de 1935 estimée entre 80 et 120.000 €.

La seconde est très particulière. C’est une Citroën DS19 GT par Bossaert. Cette auto de 1963 est donc passée entre les mains d’un préparateur de génie qui l’a transformée en coupé avec un châssis réduit de 45 cm et une ligne signée Frua. Une auto qui serait la seule survivante et qui est estimée entre 120 et 180.000 €.

Et puis on termine avec une autre DS, une 21M Cabriolet de 1968. Une superbe auto estimée entre 80 et 100.000 €.

Les étrangères ne sont pas en reste. Côté allemande on retrouvera une Mercedes 190 SL de 1960 en bel état, estimée entre 80 et 100.000 € et une Porsche 356 B Roadster de 1961 estimée entre 180 et 220.000 € !

On ajoutera une belle italienne, une Maserati Khamsin de 1976 avec son V8 de 4.9 litres, estimée entre 150 et 200.000 €.

Les Traction baroudeuses

Les Citroën sont donc nombreuses dans ce catalogue. Mais on notera, en plus des gros prix, plusieurs Traction un peu particulières.

Toutes sont des 11B que Globe Driver proposait pour des voyages organisés à travers le monde. Des autos qui ont du vécu mais ont été fiabilisées tant au niveau des trains que du moteur. Les estimations vont de 3000 à 6000 € selon les autos.

Encore de belles françaises

Les françaises seront vraiment à l’honneur de cette vente. On a fait une sélection dans le catalogue d’Osenat. D’abord, une autre ration d’autos de grande classe.

On retrouve ainsi une autre Delahaye 135, une Coupe des Alpes de 1935, parmi les premières de la série. Cette auto est estimée entre 60 et 80.000 €.

Même période pour la Renault Vivasport Cabriolet. Elle est de 1934 et c’est la seule à avoir été carrossée par Chapron. Elle est estimée entre 70 et 90.000 €.

On passe ensuite sur une Hotchkiss AM de 1925, un Torpédo d’usine estimé entre 20 et 25.000 €.

Ensuite, deux autos mi-popu / mi-prestige du catalogue Osenat. La première c’est une Simca 8 Sport de 1950, une magnifique auto estimée entre 20 et 30.000 €.
La seconde est une Traction 15/6, mais ici une version découvrable en très bel état, estimée entre 20 et 25.000 €.

Enfin, on termine notre sélection avec de vraies popu. La première est une Renault Dauphine Gordini de 1958. Restaurée dans les années 90, elle est en bon état et estimée entre 15 et 18.000 €.
On ajoute une Renault 4CV, à réviser, estimée entre 10 et 15.000 €.
Enfin une Simca 5 de 1938, notre petite souris, estimée entre 4 et 6000 €.

Tout le catalogue est à consulter par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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