Pour les Grandes Marques au Grand Palais 2019, met à l’honneur les avant-guerre et les Citroën

Publié le par Benjamin

Pour les Grandes Marques au Grand Palais 2019, met à l’honneur les avant-guerre et les Citroën

Dernière vente aux enchères dont on vous parle et qui aura lieu lors de la semaine de Rétromobile. Celle de Bonhams qui retrouve donc son superbe écrin pour Les Grandes Marques au Grand Palais 2019.

On vous parle des ventes d’Artcurial ici, et de celle de RM Sotheby’s ici.

La vente Les Grandes Marques au Grand Palais 2019

Comme souvent la vente Les Grandes Marques au Grand Palais 2019 de Bonhams proposera de nombreux lots d’automobilia. Phares, statuettes publicitaires, plaques émaillées, affiches, mascottes, paniers de pique nique, ce sont 137 lots qui sont dans cette catégorie.

Côte véhicule, ils seront 143. Là où Bonhams se démarque réellement, c’est par le nombre d’avant-guerre présentes dans ce catalogue. Une proportion assez étonnante dans une vente aux enchères.

Les stars de la vente

La grosse estimation

La plus grosse estimation du catalogue des Grandes Marques au Grand Palais 2019 va donc… pour une avant-guerre. C’est une Mercedes 540 K Cabriolet de Type A de 1939. Carrossée par Sindelfingen, elle est estimée entre 1.7 et 2.3 millions d’euros.

Les autres millionnaires potentielles

Trois autres avant-guerre pourraient viser le million d’euros sous le marteau. On commence avec une auto de 1930, une Alfa Romeo 6C 1750 de Serie IV. Une auto de course qui a couru les 1000 Miglia 1930 et 1931 pour une 6e place lors de cette seconde tentative. Une auto qu’on a vu cette année sur ces routes (voir ici). Elle est estimée entre 1.2 et 1.6 million d’euros.

Ensuite une Bugatti Type 43 Grand Sport de 1928. Elle aussi éligible aux Mille Miglia, cette belle auto est estimée entre 1.25 et 1.45 million d’euros.

Enfin une Bentley 6½ « Four Light Weymann Fabric », l’une des rares Big Six fermées encore survivantes. Une auto estimée entre 1.2 et 1.4 million d’euros.

Pour les millionnaires potentielles d’après guerre, on retrouve deux autos liées à Max Hoffman dont on vous parlait dans cet article.

On commence avec un coupé Mercedes Benz 300 SL de 1955, mais avec un bloc alu installé en 1973. Une belle auto estimée entre 1.1 et 1.5 million d’euros.
Ensuite une BMW 507 de Série I de 1957. Matching number et avec un V8 restauré l’an dernier, elle est estimée entre 1.8 et 2.2 million d’euros.

On ajoute enfin une Ferrari, une 250 GT Berlinetta de 1956, vendue à Paris, devenue auto de course aux USA puis bête de concours en Europe. Elle est estimée entre 1 et 1.3 million d’euros.

Les autres belles avant-guerre

Les avant-guerre sont donc nombreuses dans ce catalogue. On en a noté quelques unes (les françaises suivent).

On commence avec une Alvis 4.3-Litre Short Châssis Tourer de 1938. Une des 12 autos produites de ce type, estimée entre 425 et 475.000 €.
Autre anglaise, une Lagonda M45 T7 Tourer de 1934. En bel état, elle estimée entre 220 et 280.000 €.
Encore une anglaise avec une Aston Martin 1½-Litre Mark II Sports Tourer de 1934. Estimée entre 280 et 340.000 €.

Ensuite une BMW 327/328 de 1939, une belle auto qui illustre parfaitement le passé de l’hélice. Elle est estimée entre 200 et 270.000 €.
Dernière auto de notre sélection, une Fiat 508 Ballila « Coppa d’Oro » de 1933. Belle auto, très recherchée et estimée entre 110 et 160.000 €.

Quelques ancêtres

Avant-guerre, certes, mais le catalogue de la vente les Grandes Marques au Grand Palais 2019 propose aussi des autos d’avant la première guerre mondiale. En voir autant, il n’y a que Bonhams pour le faire, et en dehors de la vente du London to Brighton, on est heureux que la maison anglaise les mette en avant à Paris.

On retrouvera donc quelques étrangères. Du côte Belge, une FN Type 2400 Limousine de 1912, estimée entre 100 et 120.000 €.
Deux américaines, une EMF Model 30 de 1910 (est. 15-20.000 €) et une Paige Detroit 25HP Challenger Open Roadster de 1910 et son trois cylindres estimée entre 40 et 60.000 €.

Côté française, on commence avec trois Renault. La plus ancienne est une AX Voiturette de 1909, parfaitement restaurée (est. 35-45.000 €).
Ensuite on retrouve deux autos de 1911. Une Type CC Torpedo, la verte, estimée entre 60 et 90.000 € et une autre AX, une conduite intérieure elle aussi parfaitement restaurée et estimée entre 35 et 55.000 €.

Trois autres françaises. On commence avec une Clément-Bayard AC4I de 1908, jamais restaurée et estimée entre 75 et 95.000 €.
On continue avec une De Dion Bouton Type CR Cabriolet de 1911, estimée entre 35 et 45.000 € et on terminera avec une Hotchkiss Type AD Limousine de 1912, dans sa configuration originale, estimée entre 85 et 115.000 €.

Des françaises en nombre

Les grandes marques

On attaque les françaises par les modèles des « grandes marques », logique d’en voir pour une vente appelée les Grandes Marques au Grand Palais 2019. Encore de nombreuses autos d’avant-guerre.

On commence avec deux Delage. La première, la plus ancienne est une D8-120 dont la capote peut en faire un cabriolet, une Targa ou un faux coupé. Magnifique auto, restaurée en état concours, elle est estimée entre 650 et 750.000 €.
L’autre est une D6 3 Litres de 1939 carrossée par Letourneur et Marchand et estimée entre 80 et 120.000 €.

Après Delage, les Delahaye. Deux 135 MS de 1949 sont au catalogue. La première est un coupé « Alpine » carrossée par Guilloré, estimée entre 180 et 220.000 €. La seconde est plus originale grâce à sa carrosserie unique signée Ghia. Elle est estimée entre 280 et 340.000 €.

On trouve aussi une Talbot Lago T120 Baby Cabriolet, carrossée par Chausson, estimée entre 100 et 150.000 €.
Une seconde Bugatti est de la partie, une Type 40 matching numbers estimée entre 380 et 460.000 €.

Enfin une dernière auto de Grande Marque, mais d’après guerre, une Facel Vega Facel II de 1962, estimée entre 300 et 400.000 €.

Dans les avant-guerre, on note aussi des autos de marques ayant survécu. Ainsi on retrouve une Renault 40CV Type NM Sport Cabriolet de 1927 estimée entre 360 et 440.000 € et une Citroën Traction 7C de 1937 estimée entre 100 et 150.000 €.

Les après-guerre

En sortant des grandes marques, les après-guerre françaises au catalogue des Grandes Marques au Grand Palais 2019 sont majoritairement des… Citroën. Pour les 100 ans de la marque, c’est d’ailleurs fort logique.

La plupart de ces Citroën proviennent d’ailleurs de la Collection Adrian Von Lerber. On y retrouve de superbes autos restaurées et en parfait état :

  • Une Citroën 2CV de 1957 (est. 15-25.000 €)
  • Une Ami 6 de 1963 (est. 20-30.000 €)
  • Une ID19 de 1959 (est. 15-20.000 €)
  • Une autre deuche, une 375 de 1951 (est. 15-25.000 €)
  • Une Charleston Verte avec 292 km au compteur (est. 30-40.000 €)
  • Une DS23 IE de 1974 (est. 20-30.000 €)
  • Une deuche de 1987 (est. 15-25.000 €)
  • Une DS19 de 1961 (est. 25-35.000 €)
  • et pour finir une authentique 2CV Sahara de 1962 (est. 80-110.000 €)

A noter, la deuxième partie de sa collection est constituée de trois Rolls Royce spéciales.

Pour les autres Citroën on retrouvera une DS19 Cabriolet Chapron de 1963 estimée entre 150 et 200.000 € et une SM, ex Salon de Belgrade (!!!) de de 1972 estimée entre 40 et 60.000 €.

A part les chevrons, on retrouvera deux autres françaises de l’après-guerre, deux bombinettes. La première est une Renault 5 Alpine de 1978 estimée entre 10 et 20.000 € et la seconde est une Simca 1000 Rallye 3 de la même année estimée entre 15 et 25.000 €.

Jolies petites italiennes

Pour terminer on note aussi la présence de nombreux petits coupés italiens dans ce catalogue des Grandes Marques au Grand Palais 2019. Tous ne sont pas des etcetirini mais la diversité est belle.

Parmi les grandes marques et modèles connus, on retrouvera deux jolies petites Fiat, une 1100 TV Série II de 1957 à la carrosserie Pininfarina (est. 90-140.000 €) et une 1100-103 Derby Cabriolet réalisée par Bertone (est. 55-70.000 €). Pour compléter on retrouve une auto pas si courante, une Lancia Aurelia Coupé, mais une B50 (est. 150-200.000 €).

Sorti de ces trois autos, on retrouve deux autos plus rares. Ainsi, deux OSCA, une 1600 GT Spider Maina Cabriolet dont il n’y aurait que deux ou trois exemplaires (est. 190-250.000 €) et une 1600 GT2, une des 24 carrossée par Fissore (est. 125-165.000 €).
Deux barquettes enfin, une Abarth 1300 Sport Spider, victorieuse de sa classe aux 1000Km de Monza 1971 (est. 600-700.000 €) et un des deux prototypes construits de Bizzarrini 128P Barchetta (est. 175-225.000 €).

On vous laisse regarder les autres autos, l’intégralité du catalogue est visible en cliquant ici.
Photos de l’article : Bonhams.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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