Talbot-Lago T23 Cabriolet, au volant d’une « GT » d’avant-guerre

Publié le par Benjamin

Talbot-Lago T23 Cabriolet, au volant d’une « GT » d’avant-guerre

On ne peut pas tout faire. Il y a quelques années, nous avions essayer quatre voitures superbes lors d’une journée au sein d’une collection exceptionnelle. On parle là des Delahaye 135M Cabriolet Chapron et 235 Cabriolet Chapron, de la Delage D8-120 et d’une Talbot-Lago T150C. Et il y en avait d’autres… qu’on avait pas pu prendre en main en se disant, un jour, peut-être. Et voilà que cette collection arrive près de chez nous pour être vendue bientôt par Osenat (les infos ici). Du coup, séance de rattrapage avec une de ces autres beautés. On va essayer une superbe Talbot-Lago T23 Cabriolet.

Notre Talbot-Lago T23 Cabriolet du jour

Elle est là. Aussi belle que la dernière fois qu’on l’avait vu. Un coup d’œil suffit pour identifier une voiture d’avant-guerre… même si au final, avec les grands-constructeurs français de l’époque, on pourrait se retrouver juste après le conflit puisque les robes ont mis du temps à vraiment évoluer. En tout cas, on se rend vite compte de la finesse des lignes de la Talbot-Lago T23 Cabriolet et on se dit rapidement que cette carrosserie respire la grandeur.

Talbot Lago T23 Cabriolet Usine par News dAnciennes- Talbot-Lago T23 Cabriolet

Finesse des lignes ? Ok, j’y vais peut-être un peu fort, mais là, tout est une question de contexte historique. Notre Talbot-Lago T23 Cabriolet date de 1939 et la finesse des autos de l’époque n’était pas comparable à celle que l’on retrouvera dès les années 50. Il faut aussi dire que les grandes marques de l’avant-guerre ne se souciaient pas vraiment de l’aéro pour leurs autos routières… en fait, même après-guerre, on ne peut pas dire que Rolls ou Bentley ait jamais vraiment cherché à jouer sur la finesse aéro.

C’est vrai que l’avant fait épais. Et c’est vrai que de ce côté, la Talbot-Lago T23 Cabriolet n’a rien de fine. La calandre est une pure calandre Talbot-Lago de la fin des années 30. Massive, chromée, pas tout à fait verticale mais vraiment large, elle en impose et devait paraître rudement intimidante quand on la voyait grossir dans le rétro d’une Simca 5 ! Cette calandre, c’est LA chose qui attire l’oeil sur l’avant de l’auto.

Tout autour, on ne trouve que des détails en fait. Les phares, gros, mélange de jaune et de chrome, sont à leur place, entre les ailes et le capot. En dessous deux baguettes prolongent leur fixation. Le pare-chocs peut paraître simple mais il est quand même travaillé avec son double bourrelet. Au-dessus de chaque aile avant on retrouve des ornements qui habillent les clignotants.

En dessous de la calandre, un chiffre sur fond rouge permet aux curieux de connaître le nombre de cylindres cachés sous le capot. Enfin, on note une mascotte Talbot-Lago classique… plus que l’écusson ! Sur notre auto du jour, ni blanc, ni bleu, comme si on avait enlevé l’émail d’un écusson habituel.

La finesse dont je vous parlais (oui, j’y tiens), on la voit plus sur le profil de la Talbot-Lago T23 Cabriolet. C’est là que ces belles autos de l’avant-guerre se démarquaient des voitures plus populaires. Le profil est élancé avec ce long capot, les ailes avant et arrière qui se prolongent en s’affinant, une ligne de caisse finalement assez basse (même si c’est plus une impression qu’une réalité).

Il est vrai que le fait que notre auto du jour soit un cabriolet permet d’abaisser la hauteur de l’auto. Et encore, la capote est nettement visible tandis que le pare-brise est en place. Oui, sur notre Talbot-Lago T23 Cabriolet, il peut être rabattu. Les détails sont nombreux, les chromes aussi, des roues à rayon aux charnières de portes, des compas de capote aux robris entourant les ailes. On note aussi le monogramme de l’usine. Il est important car il « signe » la carrosserie qui n’a pas été fabriquée par un de ces nombreux carrossiers mythiques de l’avant-guerre… sans que le ligne n’en pâtisse.

L’arrière enfin, est vraiment bien plus fin. Ici tout est en courbes et en arrêtes. Le fait que le pare-chocs ait été enlevé joue évidemment dans l’équation. Les ailes arrières se terminent en pointe tandis que la malle est bien travaillée, ronde, avec une vraie arrête en son centre, renforcée par un chrome sur la partie basse, au-dessus de la petite plaque.

Même les feux arrières sont très fins. Certes, ce n’est pas l’idéal côté visibilité mais leur forme est un détail qu’on pourra admirer longuement. On retrouve d’ailleurs cette même finesse pour les clignotants. Il faudra quand même que le conducteur qui suit soit attentif, ça n’éclaire pas fort !

Côté technique : raffinement d’un autre temps

Commençons par la partie visible. Niveau technique, ça s’appelle tout simplement le moteur. On parle là d’un 6 cylindres en ligne. Un beau bébé d’ailleurs, 4 litres de cylindrée, 7 paliers, il sort 115ch, une belle cavalerie mais d’aucun l’auraient simplement jugé « suffisante » sorti d’un moteur qui est alors le plus gros proposé sur les autos de la marque. Cette puissance est celle des voitures à deux carburateurs. Le moteur était aussi disponible en version 105ch, avec un seul carburateur mais pouvait sortir bien plus : 160ch dans la T150C, avec une culasse hémisphérique et trois carbus.

Talbot Lago T23 Cabriolet Usine par News dAnciennes 37- Talbot-Lago T23 Cabriolet

D’ailleurs, c’est ce moteur qui donne son nom à la Talbot-Lago T23 Cabriolet. Le 23 est le chiffre de la puissance fiscale de l’auto. La gamme était complétée par les T15 et T17 aux moteurs plus petits. Ces trois moteurs étaient disponibles sur la gamme des Talbot-Lago « Baby ». Ici, rien à voir avec la gamme, une baby n’est pas la voiture la moins luxueuse de la gamme mais la voiture la plus courte de cette gamme.

Ainsi on retrouve des Master, de 3,45m d’empattement, des Major avec 3,20m d’empattement et donc la Baby, comme la nôtre avec un châssis de 2,95m d’empattement. Du coup, le terme Baby est un peu réducteur. Non, rien à voir avec le bas de gamme. Si on appelait ce châssis « SWB » ça sonnerait vraiment différemment ! Pour le reste, les roues avant sont indépendantes tandis que l’essieu arrière, moteur évidemment, est rigide.

Moteur, châssis, il reste un point important à aborder à propos de cette Talbot-Lago T23 Cabriolet : sa transmission. De base c’est une boîte 4 manuelle qui était proposée. Mais on pouvait aussi équiper la voiture, en option (coûteuse évidemment), d’une boîte Wilson. Quand certains constructeurs concurrents équipaient leurs autos d’une Cotal, la Wilson était différente mais résolvait également le « problème » du passage des vitesses.

Sur une Cotal, c’est une commande électromagnétique, la Wilson ne fonctionne pas de la même façon, c’est une boîte pré-selective. Le fonctionnement ? Tous les trains épicycloïdaux sont en prise et c’est le freinage de l’un d’eux qui fait passer le rapport. Pour la commande, on vous expliquera ça une fois le volant en main. Notons également que notre Talbot-Lago T23 Cabriolet du jour est équipée d’un pont court. Cela lui donne plus de peps et du coup son propriétaire l’avait surnommée « l’avion de chasse ».

L’intérieur : classicisme quasi british

Facile de dire que la Talbot-Lago T23 Cabriolet est une voiture quasiment anglaise. D’une part parce que la marque Talbot est née de l’autre côté de la manche, mais également à cause de son volant à droite. Oui, ça saute aux yeux et ça fait penser à beaucoup de gens que cette auto est anglaise. Mais non, la Talbot-Lago T23 Cabriolet, comme toutes les Talbot-Lago, était bien fabriquée à Suresnes. La conduite à droite était alors la norme pour les voitures luxueuses, en France, mais aussi en Italie par exemple.

Cet intérieur pourrait aussi faire anglais dans son raffinement. Mais c’est là une question d’époque avant tout. Une époque où les constructeurs automobiles français étaient parmi les plus renommés et pouvaient produire des voitures puissantes, on l’a déjà dit, mais aussi raffinées et bien équipées. Évidemment on ne parle pas d’aides à la conduite (même si la boîte Wilson peut en faire partie) mais d’instrumentation et à ce niveau là, chez Talbot on était bien servis. La Talbot-Lago T23 Cabriolet est équipée des traditionnels compte-tours et tachymètre auxquels on ajoute la pression d’huile, la température d’eau et la jauge de carburant.

On remarque d’ailleurs que ces compteurs sont insérés dans une planche de bord en tôle peinte, couleur carrosserie. On est pas dans le luxe d’une planche de bord en bois mais ça reste très élégant. Allié à un intérieur rouge en superbe état, c’est du plus bel effet. Les sièges sont à la fois larges et profonds mais il faut bien avouer que l’empattement Baby de notre Talbot-Lago T23 Cabriolet du jour ne laisse quasiment aucune place aux jambes à l’arrière si on recule un peu les sièges.

Évidemment, cet intérieur s’apprécie d’autant plus une fois la capote baissée. On pourrait même aller plus loin, si on n’essayait pas la voiture en plein mois de décembre, en abaissant le pare-brise… on laissera ça au prochain propriétaire ! On le laisse en place, et c’est l’heure de partir.

Au volant de la Talbot-Lago T23 Cabriolet

La portière de droite est lourde et j’ai besoin de m’y reprendre à deux fois pour bien la fermer. L’installation n’est pas si facile puisque pour avancer le siège, j’aime toujours être près des pédales quitte à être trop près du volant, il faut le dévisser du plancher. L’opération réalisée, je me remet en place. Starter tiré… je tire aussi sur une autre tirette : celle de l’avance à l’allumage. La Talbot-Lago T23 Cabriolet est bien une avant-guerre et il faut en passer par là pour que l’étincelle arrive au bon moment et que le 6 cylindres en ligne s’ébroue. Il le fait du premier coup.

Allez, pas de ceinture à boucler mais on va attaquer le premier contact avec la boîte Wilson. Une boîte pré-sélective donc, que j’ai déjà tâtée au volant de la Talbot-Lago T150C. Une boîte reste une boîte et même si ce n’est pas dans la même voiture, le fonctionnement est identique. La commande se fait au volant. Il faut légèrement le ramener vers soi, le descendre ou le monter et le relâcher sur le rapport voulu, en l’occurrence, la première. Rien ne se passe et c’est normal puisque j’ai fait ça sans toucher à l’embrayage. Le vrai démarrage va se faire quand je vais débrayer puis embrayer, tout en accélérant pour faire patiner l’embrayage, comme avec une boîte normale.

Une fois dans la circulation urbaine de Fontainebleau, je reste en première quelques temps mais le couple du 4 litres le permet. La circulation est dense, surtout qu’on installe devant nous un ralentisseur tout à fait hors normes. Cela me permet tout de même de tester le rayon de braquage : ridicule. Va pas falloir trop faire de manœuvres ! Une fois libérée, la Talbot-Lago T23 Cabriolet demande un passage en seconde. C’est là qu’on va comprendre comment fonctionne la boîte Wilson en route.

Je tire toujours sur le sélecteur, avant qu’il ne soit nécessaire de changer de rapport en fait, et le relâche sur la seconde mais la vitesse n’est pas encore passée. En temps voulu, je relâche l’accélérateur, je débraye, j’embraye (sans chercher à faire patiner), et hop le rapport est passé ! Simple, rapide, efficace. Avec la boîte Wilson on s’affranchit, comme avec un Cotal, du double débrayage propre aux autos de ces années là.

Au bout de quelques kilomètres, le passage des vitesses est naturel. Parce qu’il faut quand même un temps d’adaptation. On se met rapidement à apprécier cette boîte, notamment quand on veut garder une bonne vitesse de passage en courbe. La main qui gère le sélecteur n’a pas besoin de quitter le gros volant, on a rentré le rapport avant et seul le pied gauche est à l’œuvre en entrée de virage pour passer la vitesse.

D’ailleurs, les virages, la Talbot-Lago T23 Cabriolet s’y montre plutôt à l’aise. C’est assez étonnant avec une voiture affichant ces dimensions, cet âge et un poids qui est quand même proche des 1500kg… et fait appel à une crémaillère ! Si le rayon de braquage est mauvais, ça ne se ressent pas dans les virages et la précision est bonne, très bonne. La vitesse de passage est vraiment correcte pour une auto de 1939 et les freins, même commandés par câbles, sont d’assez bonne taille pour être efficaces et plutôt progressifs.

Le sélecteur monte et descend, les rapports sont passés avec entrain. Et puis il faut quand même vérifier quelque chose. Notre Talbot-Lago T23 Cabriolet a été surnommé « l’avion de chasse ». Alors, en sortie d’un virage un peu plus serré que les autres, avec la seconde rentrée, c’est parti. Sans mettre tout à fait « le pied dedans » j’accélère plus franchement. Ceux qui pensent à une accélération de dragster façon muscule car à V8 américain seront déçus. Ceux qui ont déjà conduit des avant-guerre seront surpris.

Oui, le pont court de la Talbot-Lago T23 Cabriolet est un vrai allié et permet de bonne accélérations. Le couple est bien là et l’accélération est vraiment vive. D’ailleurs ce couple vous sera plus utile que la puissance pure. Pour autant, j’avoue que je reste très, très prudent. Je suis quand même au volant d’une vénérable grand-mère, voire arrière grand-mère et je ne suis pas là pour vraiment tâter de ses prédispositions à remporter une quelconque course automobile. La Talbot-Lago T23 Cabriolet n’a jamais été faite pour ça.

C’était une auto d’agrément. Et il est vrai qu’elle en offre. La combinaison boîte Wilson, pont court, moteur 4 litres et empattement court rend la Talbot-Lago T23 Cabriolet tout à fait appréciable niveau comportement routier. Avec 30 ans de moins, on l’aurait appelée GT. Ce n’est pas la plus performante de la gamme, mais elle est loin d’être ridicule, même dans la circulation actuelle. Remise dans son contexte de 1939, c’était une excellente voiture.

Mais qui dit GT, exige aussi un certain confort. Les sièges de la Talbot-Lago T23 Cabriolet n’ont pas qu’un bel aspect, ils sont aussi confortables qu’agréables. Comme souvent avec des voitures de cette époque, on leur reprochera plus leur manque de maintien que leur moelleux. Le moteur est plutôt discret, même en prenant des tours et sans capote. Finalement, niveau sonore, ce sont les bruits d’air qui seront les plus dérangeant, et encore, ils ne demandent pas de hurler… tant que le pare-brise reste en place.

La route défile, les virages et les lignes droites sont avalées sans appréhension. D’accord, la Talbot-Lago T23 Cabriolet est de 1939 mais quand même, quand on parle d’une avant-guerre il faut toujours se méfier. D’ailleurs, malgré tous les compliments, il faut quand même garder à l’esprit que cette auto demande une certaine dose d’anticipation et que celle-ci est proportionnelle à l’âge de la monture. Celle-là n’en est pas moins est rassurante, plaisante, bref, on lui donnerait 10 à 15 ans de moins… sans trop se tromper. Il faut aussi dire que les Talbot-Lago de l’après-guerre n’avaient pas énormément évolué par rapport à elle.

Il est temps de rentrer. Il faut bien viser pour rentrer la Talbot-Lago T23 Cabriolet au milieu des autres autos de la collection (toujours le rayon de braquage) et on descend conquis. Des autos comme ça, on en redemande !

Conclusion :

Conquis et reconquis. Ok, je l’avais déjà été au volant des autres autos de la collection et cela tient à plusieurs critères qui pourraient faire de vous un amateur de voiture ancienne d’avant-guerre. La Talbot-Lago T23 Cabriolet a de belles lignes, élégantes, racées, qui l’inscrivent toutefois parfaitement dans son époque. Ajoutez une mécanique et un fonctionnement plutôt facile tout en étant suffisamment performant pour rouler sans arrière-pensée et un confort tout à fait remarquable… et vous avez un bingo !

Certes, ce genre d’auto reste cher. Mais quand on voit le prix d’une Jaguar Type E ou d’une Porsche 911 des premières générations, cela laisse songeur. Certes, l’utilisation ne sera pas la même et puis ces jeunettes ont désormais une aura plus importante que la Talbot-Lago T23 Cabriolet. Mais avec elle, vous découvrirez des plaisirs automobiles différents. C’est ce qu’on recherche aussi dans une voiture ancienne non ?

Les plus de la Talbot-Lago T23 CabrioletLes moins de la Talbot-Lago T23 Cabriolet
Une ligne irréprochableRayon de braquage
Un moteur vivantLe prix (quand même)
La boîte WilsonPlaces arrières anecdotiques
Les performances
L’agrément général
image 1- Talbot-Lago T23 Cabriolet
Fiche techniqueTalbot-Lago T23 Cabriolet
Années1936-1940
Mécanique
Architecture6 cylindres en ligne
Cylindrée3996 cm³
AlimentationDeux Carburateurs
Soupapes12
Puissance Max115 ch à 4000 trs/min
Couple MaxNC
Boîte de VitessePré-sélective Wilson à 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurLongitudinale
FreinageTambours à câbles
VoiesAV 1380 mm / AR 1460 mm
Empattement2950 mm
Dimensions L x l x hNC
Poids± 1500 kg
Performances
Vmax Mesurée160 km/h
Poids/Puissance13 kg/ch
Conso MixteNC
Conso SportiveNC
Prix± 180.000 €

Conduire une Talbot-Lago T23 Cabriolet

Attention, rareté ! Certaines sources parlent de moins d’une douzaine de Talbot-Lago T23 Baby existantes. Il est vrai que la combinaison châssis-court + moteur 4 litres était alléchante et l’est encore. Difficile d’affirmer ou d’infirmer ce chiffre, tout comme il est difficile de trouver le chiffre de production d’époque.

C’est assez logique, pour rouler en Talbot-Lago T23 Cabriolet, il faudra chercher du côté des salles des ventes. Vous nous avez vu venir, celle-ci passera effectivement aux enchères en Février. Aux côtés des autres de la collection, dont les 4 que nous avions déjà essayé, elles seront exposées par Osenat lors de Rétromobile 2024 et vendues le Samedi 3 Février chez Osenat, à Paris.

On trouvera d’ailleurs deux Talbot-Lago T23 Cabriolet lors de cette vente. Les deux autos sont des Baby et ne sont séparées que par 6 numéros de châssis. On retrouvera donc notre auto du jour, la noire, estimée entre 140 et 180.000€ (les infos ici) mais aussi une seconde auto, à la carrosserie plus rare puisque commandée par Talbot-Lago à Chapron, en vue de rajeunir la robe de la T23 de série, mais qui restera une voiture unique. Celle-ci est estimée entre 250 et 350.000€ (infos ici).

Pour conclure ce semblant de guide d’achat, on ne pourra que vous conseiller de vous faire assister d’un expert des avant-guerre pour vous lancer dans l’aventure. Ces voitures anciennes ont leurs spécificités et il faut avoir l’œil. La bonne nouvelle, c’est que leur exclusivité et leur prix font qu’elles sont souvent en très bon état. Pensez aussi à rechercher un mécano qui saura les bichonner, en particulier la boîte Wilson qui est vraiment très particulière !

Merci à Guillaume, Stéphane et Louis de l’équipe Osenat Automobiles pour avoir permis cet essai.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Rouet

    C’ est beau beau beau …,

    Répondre · · 9 janvier 2024 à 19 h 34 min

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.