Rassemblement CBVA : les basques ne sont pas que dans le rugby !

Publié le par Maël Michelin

Rassemblement CBVA : les basques ne sont pas que dans le rugby !

C’est tous les 4ème dimanches du mois que les membres du club CBVA (Club Basque des Véhicules Anciens) se réunissent à Bidart. On est allé voir ce mensuel qui s’annonçait sympathique.

C’est un temps idéal pour sortir les voitures anciennes comme les nouvelles car ici même les véhicules modernes ont leur place mais ce ne sont pas ceux qui nous intéressent. Le café est servi près de la voiture du président du club, une Estafette Renault. Une réunion bien sympathique en ce dimanche matin.

Rassemblement CBVA 112- cbva

Je suis accueilli chaleureusement par le président et les membres déjà arrivés parmi lesquels on compte le propriétaire d’une belle Mustang qui m’invite à faire un tour. Le ronronnement du V8 se fait entendre, nous procurant un vif plaisir.

Les Américaines en force !

Décidément, je ne m’attendais pas à voir autant de Mustang au mensuel du CBVA ! En effet, quatre jolies dames ornées de belles robes, plus discrètes mais malgré tout remarquables !

A la suite, d’autres américaines se sont invitées. On retrouvait une Pontiac Firebird Trans Am avec son aigle noir sur le capot et une Corvette C3 noire avec bande jaune centrale sont arrivées !

Après elles, une magnifique Cadillac Eldorado est également arrivée, ne se laissant pas impressionner par ses élégantes voisines. Je pensais que le parking allait être trop étroit pour qu’elle puisse le traverser. Dépassant les cinq mètres cinquante de long et les deux mètres de large et pesant plus de deux tonnes, elle était la voiture la plus impressionnante du rassemblement du CBVA. Décidément, les américaines n’étaient pas loin de dominer les deux parkings.

Les Anglaises toujours aussi gracieuses !

On commence avec, selon moi, l’une des plus belles voitures du monde, la Jaguar TYPE E, avec un rouge qui fait tourner les têtes. Mais ce n’était pas la seule de la marque, une XJS est apparue, paradant dans une belle teinte raisin.

A leurs côtés, une belle Morgan Roadster blanche (qui est l’une des voitures dont je rêve de prendre le volant), trois MGB vertes dont deux décapotables, une Austin Healey et la fameuse Mini rouge.

Les Allemandes, des modèles intemporels !

Une Porsche 914 orange fait son apparition sur le mensuel du CBVA : modèle conçu par Volkswagen et Porsche, longtemps mal-aimé en France, elle a connu un meilleur succès aux USA car les américains la considéraient comme la descendante de la 356. Elle fait maintenant la joie des collectionneurs dans l’hexagone.

Une Mercedes 230 SL blanche a rejoint la 914 ; les deux coupés cabriolets désormais réunis, l’un à côté de l’autre. En ce qui concerne Volkswagen, on retrouve des modèles populaires, tels que la Coccinelle et le Combi.

Était présente une BMW 2002 Baur phase une, reconnaissable par ses feux arrières ronds et sa jolie calandre chromée.

Une italienne pointe le bout de son nez !

Seule représentante de l’Italie du rassemblement cette une Alfa Romeo GT 1600 Junior bleu foncé représentait bien le coupé Bertone.

Drôle de rencontre !

J’ai pu croiser pour la première fois de ma vie une microcar Tgr 500 rouge conçue après la Seconde Guerre Mondiale par Messerschmitt, société spécialisée dans la fabrique d’avions. A cette époque, la population comptait un grand nombre de blessés handicapés et toute production aéronautique était interdite à la suite du traité de Paris en 1947. Alors, l’entreprise allemande est partie sur de nouveaux projets dont celui de faire des voiturettes.

Cette auto était d’ailleurs présente à St Jean de Luz il y a quelques semaines pour l’Autottiki, à revivre ici.

Au rassemblement du CBVA j’ai également découvert la Nissan Figaro, au style néo-rétro, fabriquée par la Pike Factory, une entité de Nissan, au début des années 1990. Cette marque japonaise, connue pour sa fiabilité, a tout chamboulé pour attirer une clientèle plus jeune, en créant la Pike Factory en 1984. Cette dernière produisait des voitures très compactes, avec des lignes arrondies, vendues à 30.000 exemplaires au Japon.

Mais où sont donc passées nos françaises ?

En effet, jusqu’ici, j’ai évoqué plusieurs grands pays de l’histoire de l’auto mais… où sont donc passées nos 2CV, R5 et DS sur le mensuel du CBVA ?

En définitive, les françaises étaient bel et bien là, je remarque d’ailleurs une 204, symbole de l’achèvement du projet D12 chez Peugeot. Cette petite voiture est à l’image de Peugeot : design classique mais élégant signé Pininfarina. La 204 est la première traction avant et est une innovation pour la marque au lion du fait de son moteur en aluminium placé transversalement et incliné afin de gagner de la place et du poids. Au niveau du châssis, sont placées des roues indépendantes avec freins à disques, permettant à cette voiture d’avoir la meilleure tenue de route de sa catégorie. La 204 est d’abord commercialisée avec un moteur essence de 53 ch et une unique finition Grand Luxe.

Rassemblement CBVA 37- cbva

Ensuite, arrive ce que j’aurais pu confondre avec la Méhari : une Renault Rodéo. La conception de cette dernière n’est pas assurée par Renault mais par ACL, un atelier de construction basé à Arlanc dans le Puy de Dôme. La société avait essayé de concurrencer le succès commercial de la Citroën Méhari, lancée en 1968. En proposant la Rodéo, ACL copie la Méhari et utilise les pièces provenant de chez Renault, ce qui limite ainsi les coûts de productions. Elle sera commercialisée en avril 1970, disponible en quatre versions à capotes différentes (la Quatre Saisons, la Coursière, la Chantier et l’Évasion).

CBVA, venez faire un tour !

C’est avec grand plaisir que j’ai découvert ce club qui redonne vie aux anciennes et aux youngtimers. La bonne ambiance était de mise, de beaux et originaux modèles étaient exposés, de quoi passer un très bon moment. Venez donc faire un tour avec le club CBVA afin d’échanger avec ses membres, vous y serez bien accueillis et vous vous sentirez à votre aise !

Retrouvez toutes les infos sur le site de CBVA : https://www.cbva.fr/.

Maël Michelin

Commentaires

  1. bousquet

    tres bon reportage avec photos et commentaires
    dommage de pas avoir fait connaissance du reporter

    Répondre · · 3 juin 2023 à 10 h 04 min

    1. Maël Michelin

      Merci beaucoup. Si tu veux me contacter et voir mes travaux, j’ai instagram : mael.michelin

      Répondre · · 3 juin 2023 à 11 h 46 min

  2. Leguay

    Merci pour cet excellent reportage

    Répondre · · 8 juin 2023 à 10 h 26 min

    1. Maël Michelin

      Avec plaisir et merci pour ton retour

      Répondre · · 8 juin 2023 à 12 h 36 min

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