Volkswagen Coccinelle Ovale, déjà populaire et premium

Publié le par Benjamin

Volkswagen Coccinelle Ovale, déjà populaire et premium

On commence l’année en fanfare. Quand on parle de voiture ancienne allemande, on pense à elle. En plus, c’est une des rares germaines à ne pas être un coupé sportif et avoir une sacrée cote de popularité quel que soit l’endroit du monde où elle se trouve. Par contre, en fonction de l’endroit, elle ne s’appelle pas pareil. La Typ 1 (nom originel) est devenue la Käfer dans son pays d’origine, la Beetle chez les anglo-saxons et donc la Cox chez nous. On vous propose de prendre le volant d’une de ses premières représentantes, une Volkswagen Coccinelle Ovale de 1957.

Notre Coccinelle Ovale du jour

Si vous êtes lecteurs de News d’Anciennes depuis des années, vous connaissez certainement cette auto. C’est celle de Ludovic, l’un de nos talentueux contributeurs. Mais la règle est la même pour tous : on ne donne pas les impressions sur sa propre auto. Alors c’est à moi de vous la faire découvrir. Parler d’une Cox semble un exercice vain : tout le monde la connaît. Sauf qu’entre les différentes versions et la multitude de détails, il y a finalement pas mal de choses à dire.

Volkswagen Coccinelle Ovale par News dAnciennes 28- Coccinelle Ovale

La ligne de la Cox ? Elle est reconnaissable entre milles. Il faut dire qu’on l’a vue et revue. Si bien qu’on reconnaît toujours une de ces petites populaires quand on l’aperçoit. Sa ligne est même devenue iconique, utilisée et réutilisée en tant que symbole pop’. Finalement c’est une belle récompense pour ce coup de crayon qui ne cherchait pas à devenir un canon de beauté. Il faut se rappeler que dans les années 30, on dessine la Kdf-Wagen pour être une voiture pratique et peu chère. La ligne est alors anecdotique mais elle vite arrêtée et changera finalement peu.

Pour parler de la ligne de la Coccinelle Ovale, il faut rentrer dans les détails. Car les grandes lignes, rebondies, résolument vintage avec les ailes séparées des capots avec leurs « yeux » globuleux, le pavillon arrondi, encore une fois, on connaît. Mais il est, par exemple, assez étonnant de voir que la finition est bien supérieure à de nombreuses populaires de la même époque. Les chromes sont bien là, les pare-chocs et leurs butoirs, les entourages de phares ou de vitres, les grilles de klaxon, les marchepieds, les baguettes, non, la Coccinelle Ovale n’est pas une popu dépouillée. Après, il faut bien préciser que notre auto du jour est une DeLuxe, ça aide aussi !

On note aussi quelques petits détails que vous pourriez rater si vous ne détailliez pas une Volkswagen Coccinelle Ovale, par habitude par exemple. Sur les Cox, avez-vous déjà noté que le logo Volkswagen n’est pas situé tout à l’avant ? Juste au-dessus de la poignée ouvrant le coffre avant, c’est bien le logo de Wolfsburg, l’ex Kdf-Stadt que l’on retrouve. Le logo VW est situé à plat, au bout de la baguette centrale, juste devant le pare-brise. Néanmoins, on le retrouve plus en avant, mais il faut le voir, c’est sur les verres des phares avant !

D’ailleurs, autre détail, ces phares avant bénéficient d’un léger bossage de l’aile qui les redressent. Dans la revue de détails, on note les enjoliveurs simples mais efficaces, eux aussi marqués du logo VW. Le profil de la Coccinelle Ovale laisse apparaître des vitrages finalement petits. Je ne cesse de décrire des autos qui paraissent anciennes avec leurs larges surfaces vitrées, ce n’est pas le cas de la Cox. Après, les autres autos ont souvent été conçues des décennies après l’icone teutonne que l’on décrit. Le profil laisse également apparaître les flèches directionnelles, entre la vitre arrière et la porte (taillée bien droit au passage). Un indice qui vous aidera à trouver l’âge de l’auto.

Volkswagen Coccinelle Ovale par News dAnciennes 33- Coccinelle Ovale

Mais on va surtout s’attarder sur l’arrière de la Coccinelle Ovale. Pourquoi ? Parce que c’est de là que vient son nom tout simplement. Ok, ce n’est pas vraiment son nom, mais plus un surnom. Ovale désigne la forme de la lunette arrière tout simplement. Les premières Cox avaient une lunette en deux parties, la bien-nommée Split-Window. Ensuite on est passé à l’Ovale, à partir de 1953. Notre auto de 1957 est une des toutes dernières à l’avoir reçue.

Maintenant qu’on a fait le tour, vous avez quelques clés pour mieux détailler une Cox la prochaine fois que vous en verrez une. Une auto qui semble simple et commune mais dont chaque modèle est différent. C’est ça qui en fait une icône !

À l’intérieur : DeLuxe, c’est sûr !

Autant l’extérieur fait de la Coccinelle Ovale une auto plus cossue que les autres populaires des mêmes années, autant l’intérieur pousse le curseur encore plus loin. C’est franchement bien travaillé. En même temps, il fallait pouvoir exporter la Coccinelle pour ramener des devises à une Allemagne pas encore totalement reconstruite. Alors on a mis les bouchées double.

Volkswagen Coccinelle Ovale par News dAnciennes 20- Coccinelle Ovale

La planche de bord est pourtant assez commune. Peinte couleur carrosserie, avec un seul compteur rond pour donner toutes les indications. Au centre, la grande grille n’est pas une déco. Elle cache le haut-parleur relié à l’autoradio, superbement vintage, qui est juste en dessous, entouré des quelques boutons nécessaires au fonctionnement de la populaire allemande. À côté de cette grille on retrouve un cendrier et une boîte à gants, qui ferment tous les deux ! Au dessus, une poignée de maintien dont la position limitera l’utilisation.

Côté commandes, le grand volant est blanc et c’est encore le blason de Wolfsburg que l’on retrouve dessus, pas celui de VW. Un commodo, à gauche, permet d’actionner les flèches de la Coccinelle Ovale. Le grand levier de vitesse sort d’un tunnel central qui est dédié au passage de ces commandes. Le frein à main est également posé dessus tout comme… un vrai robinet. C’est la commande de chauffage ! Les pédales sont décalées vers l’intérieur. En fait, on trouve deux vraies pédales, pour l’embrayage et le frein. L’accélérateur est confié à une pédale avec une roulette au bout !

Tout cela, c’est la partie simple de notre intérieur. Parce que dès qu’on regarde la sellerie, c’est superbe. Ce n’est pas du Simili, non, c’est du Vinyle rouge foncé, avec passepoils blancs, on est loin des tissus grisâtres des populaires françaises de l’époque. L’arrière est aussi bien fini et on n’y manque pas de place. La Coccinelle Ovale est une vraie 4 places. Le tout renvoie une image assez luxueuse, que bien des berlines de l’époque ne proposaient pas.

Sous le capot : signature

En dehors de sa ligne, c’est certainement le moteur de la Coccinelle Ovale qui constitue sa principale signature. Le « quatraplat » le plus célèbre du monde, celui qu’on appelle aussi le « pied moulé » a bâti sa renommée avec la carrière de la Coccinelle avant de se retrouver sur de nombreux dérivés, sportifs comme la 356 ou plus utilitaires comme le Combi. Comme un bialbero chez Alfa, on reconnaît immédiatement sa forme générale, quelle que soit sa version.

Moteur de la Volkswagen Coccinelle Ovale de 1957

Parce que des versions, il y en a eu. La Kdf-Wagen est motorisée par un 985 cm³. Finalement il sera très peu diffusé puisque les premières autos de la véritable série, celles de l’après-guerre, embarquent un 1131 cm³ de 25ch. Si le cahier des charges initial confié à Ferdinand Porsche mettait en avant les 100 km/h, la puissance des premières autos leur permet tour juste d’atteindre la barre fatidique. On va donc chercher à augmenter la puissance et ça va se faire petit à petit. Ainsi la Coccinelle Ovale va recevoir un 1192 cm³ de 30ch en 1954. Les générations suivantes passeront au 1300 (40ch en 1965), 1500 (44ch en 1966) et 1600 (50ch en 1972).

Sur la Coccinelle Ovale, on retrouve donc la version « 1200 » de 30ch. Petite cavalerie mais la cylindrée permet un couple plutôt sympa de 76 Nm. Pas de quoi en faire une sportive mais à chaque fois les régimes de rotation sont assez bas. De quoi rouler assez sereinement et sans trop se traîner.

Pour le reste de la technique, la Coccinelle Ovale est très simple avec les roues indépendantes avec suspensions à barre de torsion, qui révèlent, elles, la signature Porsche, le châssis poutre et la structure autoportante. Simple, oui, mais finalement plutôt moderne au lancement de l’auto. Forcément, à la fin de sa carrière, c’est une autre histoire. Maintenant, il faut voir comment cela réagit volant en main !

Au volant de la Volkswagen Coccinelle Ovale

C’est parti, après en avoir fait le tour, il faut faire un tour. Et puis cela fait des années que je la connait et finalement peu de monde l’a conduite. Merci Ludo. Allez je m’assois sur ce beau vinyle, le siège est moelleux, mais on va en reparler. Démarrage. Bon bah ça démarre vite, j’ai juste mis un coup d’accélérateur pour aider et même s’il ne fait pas chaud, je n’ai pas besoin d’en mettre plus.

La Coccinelle Ovale démarre et je sors du chemin pour m’engager sur la route. Attention aux conditions. Elles ne sont pas totalement hivernales mais le soleil n’est pas assez haut pour avoir séché la route et toutes les zones où des arbres sont proches de la route sont mouillées. D’ordinaire je n’aurais rien dit, mais Ludo m’a prévenu que ce l’allemande n’était pas forcément très sûre sur ce genre de revêtement. La route descend en pente douce. Forcément le 1200 n’a pas beaucoup de travail pour nous amener à bonne vitesse, surtout qu’on est trois dedans !

Si je n’ai pas besoin de trop jouer avec l’accélérateur, Ludo m’a fait peur et j’avoue être très prudent sur les freins. Au début je n’ai besoin que de lécher mais un virage plus prononcé arrive et cette fois il faut bien appuyer. Je suis donc à bord d’une Volkswagen Coccinelle Ovale, une auto de 1957… et ça freine plutôt bien !

Attention, l’efficacité n’est pas celle d’une sportive de la même époque mais j’ai connu des voitures qui se vantaient d’avoir des freins à disques et qui ne faisaient pas beaucoup mieux. Ok, j’entend la remarque dans le fond, elle reste légère. Les freins sont de nouveau à l’œuvre pour rentrer dans un village puis pour m’arrêter au stop. Bon, j’anticipe bien mais je suis rassuré sur ce point.

La Coccinelle Ovale repart bien. La première est vraiment courte, la seconde passe vite et bien. Encore une fois, pour une auto de cet âge, je suis étonné par la boîte. Le guidage est plutôt précis et le levier tombe bien sous la main. Sans faute ? Pas loin. L’étagement pourrait être un peu plus court pour plus de nervosité mais le petit 1200 est finalement assez coupleux. Après, il faut aussi se dire qu’en face, les populaires françaises, anglaises ou italiennes ne proposaient pas la même cylindrée. Je ne vais pas dire que notre allemande est surmotorisée pour autant.

La sortie de village montre bien qu’il faut prendre son temps mais j’arrive aux 80 réglementaires assez vite. Je me retrouve sur une route dégagée, avec du vent latéral et la forme toute en rondeur n’empêche pas la Volkswagen Coccinelle Ovale de bouger, assez fortement d’ailleurs. Pour le coup, les pneus « de vélo » ne sont pas d’une grande aide pour garder la voiture en ligne. Par contre, ils sont beaucoup plus utiles pour ne pas glisser en devant empiéter dans le bas-côté lorsqu’on croise un camion bien chargé qui a décidé que la route était à lui.

Après cette sueur froide, je relance l’auto, mais voilà qu’une autre appréhension arrive. Tout à l’heure je suis descendu, maintenant, faut que je remonte. Généralement, en ancienne, c’est pas forcément facile à moins d’avoir quelques cylindres de plus. Et bien au volant de notre Coccinelle Ovale du jour… ça passe crème ! Le petit moteur fait du bruit mais il grimpe. J’avoue que je suis obligé de repasser en troisième dans les virages mais qu’en ligne droite, même en 4, le air-cooled… est cool (personne ne l’avais jamais faite je suis sûr).

Par contre, si le moteur est plus performant que ce que je pensais, je dois dire qu’il est aussi bruyant qu’attendu. Ce bruit qui a fait le bonheur des Porschistes, véritable signature de ces boxers (de vrais boxer, pas des V à 180°), on ne peut pas dire qu’on ne l’entend pas. Il est bien présent dans l’habitacle, quelle que soit la plage de régime. Qui plus est, sur notre auto du jour il est accolé à la boîte « Split Case » qui est réputée pour être bruyante.

Du coup, le bruit fait partie intégrante de la conduite. Quand on accélère, ça met dans l’ambiance. Par contre, quand la vitesse de croisière est atteinte, et qu’on est au-dessus des 80km/h, c’est la boîte qui devient vraiment bruyante et pas forcément dans le bon sens du terme. Heureusement je n’ai pas prévu de traverser la France.

Les virages, les vrais, approchent. Et comme le redoutait Ludovic, la route est humide. Je freine donc avec précaution mais la Cox n’amorce aucun mouvement suspect. La direction n’est pas la plus précise qu’on puisse trouver mais elle fait le job. Le placement est bon et, même en visant le point de corde d’une route bosselée, la Coccinelle Ovale ne bouge pas et ne fait pas peur. J’ai beau hausser le rythme au fur et à mesure que j’apprends à connaître la Typ 1, pas de souci à me faire.

Finalement, la vraie limite que je vais me poser, c’est celle que les freins vous m’imposer. D’accord, ils faisaient le boulot quand je roulais tranquille. Mais en allant un peu plus vite, il faut faire attention à ne pas se faire de frayeur. C’est un coup à bloquer les roues et vue l’architecture de la Coccinelle Ovale, c’est triple axel assuré.

Alors je ne me prends pas pour le pilote d’une Cox de sport. Je laisse ça aux aventuriers qui s’attaquent au Tour Auto avec une 1303, plus adaptée à l’arsouille. La Coccinelle Ovale est une mamie dans l’univers des Volkswagen et ce n’est pas ce qu’on lui demande.

Conclusion

Si je suis surpris par la Cox ? Carrément. Je me rappelais avec plaisir la 1300 que j’avais pu essayer il y a deux ans. Une bonne auto mais qui était quand même bien plus récente que notre Coccinelle Ovale du jour. Même s’il y a des évolutions entre les deux modèles, les performances de la 1300, c’est en fait parce que l’ovale, et certainement la génération précédente, étaient bien nées.

La Cox mérite d’être une icône. Elle a un physique qui lui est propre, elle est performante et habitable, une parfaite populaire en fait. Il y a forcément des choses à lui reprocher, mais la plupart font partie de son mythe.

Les plusLes moins
Performances intéressantesComportement sur routes piégeuses
Confort acceptablePrix en grande hausse
Présentation « cossue »Pas facile à trouver d’origine
Un mythe roulantBruyante
image 28- Coccinelle Ovale
Fiche techniqueVolkswagen Coccinelle Ovale
Années1953-1957
Mécanique
Architecture4 cylindres à plat
Cylindrée1192 cm³
AlimentationCarburateur
Soupapes8
Puissance Max30 ch à 3700 trs/min
Couple Max76 Nm à 2000 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurPorte-à-Faux arrière
FreinageTambours AV et AR
VoiesAV 1290 mm / AR 1250 mm
Empattement2400 mm
Dimensions L x l x h4050 x 1540 x 1500 mm
Poids (relevé)±900 kg
Performances
Vmax Mesurée± 110 km/h
0 à 100 km/h± 45s
400m d.aNC
1000m d.aNC
Poids/Puissance25 kg/ch
Conso Mixte± 7 litres / 100km
Conso SportiveNC
Prix± 19.000 €

Conduire une Coccinelle Ovale

Il n’y a qu’une chose qu’on puisse vraiment reprocher à la Coccinelle Ovale et qui n’a rien à voir avec sa conception : c’est son prix actuel. On espère que vous êtes bien accroché.

En ce tout début 2023, si vous voulez vous offrir une de ces autos, il va falloir débourser entre 17 et 20.000 € pour une auto dans un état correct (sans plus). Par contre, cela peut monter plus haut pour les plus beaux modèles et encore plus pour les découvrables. Là, il faut sortir entre 30 et 35.000 € ! De même, la Coccinelle Ovale n’est pas la plus facile à trouver. En même temps, d’autres modèles sont extrêmement courants, donc ça contraste. Les modèles européens sont rares, mais vous pouvez toujours vous rabattre sur les modèles importés.

Pour ce qui est des points à surveiller, pour le coup cela s’applique à toutes les générations de Cox. Les longerons sont particulièrement sensibles à la rouille mais les pieds de porte, les passages de roue, le bac de roue de secours sont également à surveiller. Par contre, le gros avantage d’une Cox, c’est que toutes les pièces se trouvent. Sur les modèles les plus anciens comme la Coccinelle Ovale, le prix de certaines pièces d’origine pourra par contre en refroidir quelques uns. Concernant la mécanique, n’ayez crainte, le moteur est fiable s’il est bien entretenu.

Un grand merci à Ludovic pour m’avoir passé le volant. Si vous voulez suivre ses aventures avec sa Coccinelle Ovale, elles ne sont pas toutes sur News d’Anciennes, regardez ses Tik Tok mais aussi son Facebook et son Insta.

Vous voulez voir notre vidéo dédiée à la belle ? Elle est ici :

Cotes : Collector Car Value

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Verdier

    Excellent article ! Juste un détail : la puissance du pied moulé en version 1192 cm3 est 30 ch DIN, 36 ch étant la puissance SAE. Le nouveau 1200 fera 34 din,le 1300 « simple admission » 40, le 1500 44, etc.

    Répondre · · 2 janvier 2023 à 18 h 00 min

    1. Benjamin

      Désolé, pas facile de trouver des sources concordantes et fiables sur les différentes versions. Entre les SAE, les DIN, les HP, BHP, c’est le bazar !

      Répondre · · 2 janvier 2023 à 18 h 03 min

  2. Jacques Lucarelli

    Bonjour, Benjamin, bonjours à tous!
    Un bel article, qui fait plus que le tour de l’auto.

    « Par contre, le gros avantage d’une Cox, c’est que toutes les pièces se trouvent. » Et voilà, en guise de conclusion, le poncif habituel, écrit par quelqu’un qui n’entretient pas sa coccinelle.
    Propriétaire d’une 1200 L de 1976, cela va faire 21 ans et 165.000 Km qu’elle et moi nous nous baladons.
    Mais VW ne refabrique plus de pièces de cox, Avec un peu de chance, on trouve en Allemagne des sets NOS, mais la qualité des pièces de repro est généralement lamentable.
    D’où l’obligation de posséder en double Démarreur, alternateur, carbu conforme, distributeur, pompe à essence, boîtier de direction, et même un deuxième moteur, au cas où.
    Et par chance, le réseau Bosch possède encore « de la pièce », à condition de tomber sur un employé dévoué.

    Bonne continuation!

    Répondre · · 3 janvier 2023 à 9 h 53 min

    1. Benjamin

      Merci pour les compliments.
      Et il est vrai que les pièces se trouvent. C’est une généralisation sur la Cox en général, ça se trouve, mais comme c’est précisé, les pièces d’origine seront chères. Et je ne parle volontairement pas des refabrications, Ludovic ne m’ayant rien dit de bien à ce propos.

      Répondre · · 3 janvier 2023 à 9 h 56 min

    2. Ludovic

      Bonjour Jacques et merci pour ces précisions.
      Vous avez raison sur la qualité médiocre des pièces de refabrication mais cela reste tout de même un avantage à côté de véhicules qui n’ont pas cette « chance ». Il vaut mieux avoir des pièces limitées dans le temps ou adaptables que rien du tout non ? Allez trouver un coupleur de tringlerie par exemple !
      J’ai toujours trouvé des pièces d’époque ou NOS pour ma Coccinelle (hors consommables évidemment) à l’exception des supports d’ampoules de feux arrière qui étaient complètement percés de corrosion. C’est la seule pièce que j’ai achetée en refabrication, j’ai préféré acheter une petite moto plutôt que de dépenser mon argent dans des pièces rares en bon état.
      Je tiens aussi à préciser qu’il y a une sacrée différence entre les pièces de prix d’une 1200 de 76 et une ovale.

      Répondre · · 3 janvier 2023 à 10 h 45 min

      1. Jacques Lucarelli

        Bonjour,
        La différence de prix n’est plus vraiment « une sacrée différence ». Actuellement, on est à un prix à 5 chiffres pour une 1200 récente et conforme à l’origine.
        Dire qu’il y a 21 ans, j’avais payé la mienne 1200€, +une somme identique pour la remise en conformité.

        Répondre · · 3 janvier 2023 à 11 h 35 min

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