La Elkhart Collection cartonne sous le marteau de RM Sotheby’s

Publié le par Benjamin

La Elkhart Collection cartonne sous le marteau de RM Sotheby’s

Deux jours d’enchères pour une énorme collection. Dans l’Indiana la Elkhart Collection a attiré les regards par son ampleur… mais aussi par ses prix. RM Sotheby’s signe là l’une des plus grosses ventes de l’année.

La vente de la Elkhart Collection

240 autos et 348 lots d’automobilia, c’est un sacré catalogue. Cette vente particulière (mise en place par le régime des faillites américains) s’est tenue Vendredi 23 et Samedi 24 Octobre. Elkhart dans l’Indiana a accueilli certains acheteurs tandis que d’autres étaient en ligne.

Tous les lots étaient proposés sans prix de réserve et ils partent tous, c’est logique. Au total c’est un chiffre de 44.385.420 $ qui découle de cette vente !

8 millionnaires pour cette vente !

C’est un chiffre rare en 2020 : ce sont 8 autos qui ont dépassé le million de dollars sous le marteau de la maison canadienne !

La plus chère est une Ferrari 225 S Berlinetta de 1952 carrossée par Vignale. Un des 21 exemplaires construits avec un solide palmarès comprenant une seconde place de classe aux Mille Miglia, une 2e place aux 12h de Casablanca et une 4e au Grand Prix de Monaco, tout ça en 1952. Ajoutez des victoires françaises aux Grand Prix d’Orléans, au Grand Prix de Bressuire et aux Sables d’Olonne et vous obtenez une estimation logique entre 2,5 et 3,5 millions de dollars pour un prix de vente à 2.810.000 $.

Ensuite on trouvait une autre italienne, une peu plus rare : l’une des 15 Fiat 8V Supersonic (crée par Ghia). Cette auto de 1953 était estimée entre 1.75 et 2.2 millions et part contre 2.04 !

Ensuite on note trois Jaguar « continuation » produites récemment par Jaguar. La première fait partie de la série des XKSS manquantes et part pour 1.985.000 $ (est. 1.5-2 M$). La seconde fait partie de la série des 25 Type D et se vend contre 1.325.000 $ (est. 1-1.5 M$). Enfin on retrouve une Type E Lightweight, la première des 7 reconstruites, vendue 1.710.000 $ (est. 1.75-2.225 M$).

Pour les trois dernières on retrouve du sport et des habituées des prix élevés.

Le sport est incarné par la deuxième des trois Cooper-Jaguar T38 MkII construite. Cette auto de 1955 possède un petit palmarès d’époque et un plus solide en historique. Estimée entre 2 et 2.5 millions de dollars elle se vend en dessous à 1.765.000 $.

La Mercedes 300 SL Coupé de 1955, vendue à l’époque au pilote Ferrari (!) Umberto Maglioli, restaurée et matching numbers atteint 1.495.500 $ (est. 1.4-1.6 M$).
Enfin la dernière millionnaire est une Lamborghini Miura P400 S de 1969 avec des modifications de SV et une belle restauration qui part pour 1.16 million de dollars (est. 1.2-1.4 M$).

Les françaises de la Elkhart Collection

On trouvait pas mal de françaises dans le catalogue de RM Sotheby’s. La Elkhart Collection en comptait 11 !

On commence avec une Citroën DS 21 Cabriolet par Chapron. Une auto de 1966 vendue 246.400 $. Autres chevronnées, une 2CV Sahara de 1965 qui part pour 106.400 $, une SM de 1974 peu kilométrée à 44.800 $, une Méhari de 1970 vendue 29.120 $ et une 2CV Fourgonnette qui se vend 20.720 $.

Ensuite on retrouvait deux Talbot-Lago. La plus ancienne la T23 Major Cabriolet de 1939 avec une belle restauration ancienne part pour 173.600 $ quand la T26 GSL de 1954 atteint 246.400 $ sous le marteau.

Trois autos avec des mécaniques Renault maintenant. Une Dauphine Gordini Deluxe tout d’abord, elle part pour 22.400 $, une 4CV Jolly, la voiture de plage de Ghia, vendue 95.200 $ et puis une Alpine A110 1600 VD de 1974, probablement la seule du genre aux USA, qui atteint 168.000 $ sous le marteau !

Dernière française de la Elkhart Collection, certainement la plus américaine du genre, une Facel Vega Hk500 de 1961 qui se vend également contre 168.000 $.

Quelques autres lots à ne pas manquer

Forcément sur les 240 autos de la Elkhart Collection il y avait des pépites, et même en dessous du million (pas forcément beaucoup en dessous d’ailleurs).

On commence par terminer les séries. Car en plus de la Fiat 8V Supersonic on trouvait deux autres exemplaires ! La première basée sur le Démon Rouge est une réalisation Vignale et elle part pour 907.000 $. La seconde est également une Vignale, mais plus classique, elle part pour 775.000 $.

On poursuit avec deux Japonaises qui ne se placent pas au même niveau de prix. La Toyota 2000 GT de 1967 atteint 912.500 $ quand la Mazda Cosmo de la même année se vend 128.800 $.

Ensuite on retrouvait deux ISO Grifo GL Serie I de 1968. La jaune embarquant le moteur 7 litres se vend pour 500.000 $ et la grise avec son 327ci part contre 401.000 $.

Une américaine que l’on remarque ensuite : une Cord 812 Supercharged de 1937 vendue 257.600 $. Suit une Nash Healey, et son très rare hard-top qui partent à 137.200 $.
Deux autres anglaises à noter : une Aston DB5 Vantage restaurée il y a 5 ans et vendue 852.000 $ et une Jaguar XJ220 qui grimpe à 483.500 $.

Et puis on termine par deux exemples d’autos plus abordables : une Taunus 17M Super de 1964 vendue 16.800 $ et une Fiat 1100 de 1963 partie contre 15.120 $.

Tous les résultats sont à retrouver par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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