La Hotchkiss Artois, une semi-nouveauté pour sortir de la guerre

Publié le par Benjamin

La Hotchkiss Artois, une semi-nouveauté pour sortir de la guerre

La seconde guerre mondiale a fait du mal à bien des marques automobiles. Certaines s’en sont à peine relevées, d’autres ont dû changer leurs productions. Pour la marque aux deux canons, la situation a été périlleuse et c’est la Hotchkiss Artois qui aura la lourde tâche de relever le défi.

Les superbes modèles de cet articles ont été vus au rassemblement de Triel et à la vente Osenat d’Epoqu’Auto.

La Hotchkiss Artois, le classique modernisé

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Hotchkiss redémarre ses chaînes de production. Sur celles-ci on trouve la 864 aussi appelée Cabourg. La voiture a une ligne classique, datant d’avant la guerre et une mécanique toute aussi classique.
Les acheteurs ne se bousculent pas et la marque est dans une situation compliquée.

C’est au salon de Paris 1948 que les deux nouveaux modèles sont proposés. Ils se nomment Hotchkiss Artois pour la 13CV et Hotchkiss Gascogne pour la 20CV.
Côté style, on reste dans le classicisme qui fait la marque de fabrique de la marque. Les surfaces vitrées sont augmentées, les phares sont en partie encastrés dans les ailes et les aération de capot sont supprimées. On garde cependant l’énorme calandre arrondie. Les phares et les aérations reviendront à la configuration « 864 » lorsque la voiture arrivera en vente.

Par contre, au niveau technique, on note une réelle évolution. Le freinage abandonne les câbles pour faire confiance à l’hydraulique. De plus les roues avant sont désormais indépendantes, elles abandonnent l’antique essieux rigide.

La Hotchkiss Artois garde comme motorisation le 4 cylindres de 2312 cm³ de cylindrée. Légèrement revu, sa puissance passe de 55 à 70ch. La Gascogne quand à elle hérite du 6 cylindres 3485 cm³ qui culmine lui à 110 ch, sa puissance a été réduite pour éviter la concurrence de modèles plus prestigieux.
Ces moteurs doivent faire avec une caisse lourde et massive. Du coup les vitesses de pointe sont respectivement de 110 et 140 km/h en pointe.

La Hotchkiss Artois et sa courte carrière

La production commence et les autos se vendent correctement. Par contre le nom Gascogne disparaît assez vite, la 6 cylindres s’appellera dorénavant la Hotchkiss Artois elle aussi.

Au salon de Paris 1949, on note une petite évolution esthétique. Deux petits phares encadrent la massive calandre, le premier est un anti-brouillard, le second est un longue portée. En plus, et contrairement à ce qui était exposé un an auparavant, le capot reçoit de nouvelles aérations !

En fait les évolutions majeures n’arriveront sur la voiture qu’avec sa remplaçante. La Hotchkiss Anjou incrustera les phares et modernisera la ligne. Elle est présentée au salon de Paris 1950, comme remplaçante de l’Artois.

La Hotchkiss Artois s’arrête donc, après une production de deux ans et 2000 exemplaires.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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