Essai d’une Camaro Z28 : Ricaine et homogène

Publié le par Mark

Essai d’une Camaro Z28 : Ricaine et homogène

Voilà quelques temps que je n’ai pas eu l’occasion de tâter du clavier pour vous offrir mes impressions au volant d’une caisse un peu badass. Faut dire que depuis quelques mois je préfère davantage me consacrer à la photo qu’a l’écrit. Le syndrome de la page blanche quoi. Bref là n’est pas le sujet. Aujourd’hui je vais me remettre derrière le volant pour vous causer d’une belle surprise que j’ai eu l’occasion de mener sur les routes de mon département : une Chevrolet Camaro Z28 de 1970. Ouais, rien que ça !

L’histoire de la Chevrolet Camaro Z28

Si il y a bien une auto qui a chamboulé tout le marché… c’est la Mustang. La Pony Car sort sous des moqueries à peine dissimulées de l’état-major GM qui ravale vite sa fierté (on en parle ici). Il faut répondre rapidement et on lance le projet « Panther » qui va devenir la Camaro.

Basée sur le F-Body qu’elle partage avec la récente Nova, la Chevrolet Camaro est présentée le 26 Septembre 1966 (modèle 1967). D’emblée elle est proposée avec différentes version, de la voiture de base avec le 6 en ligne à la Super Sport avec un big block, en passant par la version Rally Sport avec un pack esthétique et… la Camaro Z-28.

Assez discrète pour ce premier millésime c’est en fait une auto d’homologation pour que la Camaro puisse s’inviter en série Trans-Am. Le moteur est une 302 ci (la limite autorisée) réalisé avec un bloc de 327 ci et un vilebrequin de 283 ci. La puissance est de 290 ch, à peine inférieure à celle du 350ci. Pour confirmer le côté sportif, on peut commander l’auto avec une boîte manuelle ! Autre changement d’importance : le freinage est assuré par des disques à l’avant.

Pour l’année 1968, la Camaro Z-28 est une vraie finition du catalogue. Les ventes passent de 609 autos à 7199 ! Les ventes vont continuer à grimper et atteignent 20.300 exemplaires la troisième année.

En 1970 on dévoile la deuxième génération de la pony car de chez Chevy, celle qui nous intéresse. La Camaro Z28 reçoit le nouveau moteur LT-1 de 350ci (5.7 litres), beaucoup plus performant (360ch), plus coupleux et moins radical dans les tours.

La Z-28 sera retirée du catalogue à partir du millésime 1975 avant de revenir en 1977.

Notre Chevrolet Camaro Z28 du jour

Passe-partout ? Certainement pas ! Et puis quand on a une voiture aussi emblématique qu’une Camaro Z28, ce serait dommage qu’elle passe inaperçu. Avant de parler de son style, on peut déjà dire que ses dimensions la rendent bien visible. La Camaro, c’est donc une Pony Car, mais ça ne veut pas dire qu’elle est beaucoup plus petite qu’une Muscle Car… surtout avec nos yeux européens. Et avouez qu’une bête de 4.8m de long pour 1.9m de large, on ne va pas la classer comme une citadine !
Si en plus on ajoute le Hugger Orange de notre auto du jour, elle devient immanquable.

Chevrolet Camaro Z28 par Mark pour News dAnciennes 20- Camaro Z28

Concernant la forme, la Camaro Z28 de deuxième génération dégage bien plus de personnalité que celle des trois premières années. L’avant en est un bel exemple avec son museau pointu largement ouvert par une calandre, elle-même barrée par un fin pare-chocs chromé. Les phares l’encadrent bien et si les optiques sont rondes, leur entourage et l’aile qui vient au dessus les feraient paraître carrés !

Les clignotants et veilleuses sont placés sous le pare-chocs et, surtout, un gros spoiler noir vient habiller le dessous, débordant même sur les côtés. Il ajoute un brin de sport qui trouve un bel écho dans le traitement à bandes blanches du capot. Côté détails, on annonce la couleur d’emblée avec un monogramme Z28 dans la calandre tandis qu’on ne retrouve pas de logo Chevrolet au bout du capot mais le C stylisé des Camaro.

Le profil est un peu plus classique. La Chevrolet Camaro Z28 semble prête à bondir vers l’avant. Une ligne de caisse sépare le bas et le haut, en tout cas le flanc n’est pas vertical. La potière est large et on note l’absence de vitre de custode. Le porte-à-faux arrière, plus prononcé qu’à l’avant, renforce l’impression de dynamisme. Pour autant, la ligne fastback retombe légèrement à l’arrière. Peu de détails sur ce profil. Peu de chromes, les seules décorations sont à retrouver sur l’aile avant avec le monogramme Z28 et du côté des répétiteurs de clignotants réglementaires.

Chevrolet Camaro Z28 par Mark pour News dAnciennes 26- Camaro Z28

L’arrière est plus personnel. L’américaine semble haute mais ce n’est qu’une impression. La lunette est très inclinée et pas si grande. Sa forme, et au final la forme de la carrosserie autour, ont des airs de Fulvia Zagato ! Elle est suivie par un coffre qui se termine avec un becquet rajouté. Les bandes blanches sont dans la continuité de celles de l’avant. On retrouve quatre feux encastrés dans le bouclier arrière, une des rares surfaces presque verticales de l’auto. Il est lui-même protégé par un épais pare-chocs, évidemment chromé. Tout en dessous, les gros tubes évoquent la puissance généreuse du V8.

Côté détail, le monogramme placé sur le coffre signale « Camaro by Chevrolet » comme si c’était une marque satellite. Enfin le monogramme Z28 est bien placé… au seul endroit où il reste de la place à l’arrière : sur le becquet ! En fait, il faut regarder sur les roues pour trouver le logo Chevrolet !

La bête en impose déjà, et on est au tout début !

Sous le capot de la Camaro Z28

La salle des machines s’ouvre. On note au passage que le lourd capot reprend la forme de la voiture avec une pointe à l’avant. Il laisse apparaître une mécanique en parfait état et particulièrement performante.

Le moteur, c’est donc le LT-1, une mécanique plutôt rare produite seulement entre 1970 et 1972 et monté dans 21.199 autos ! Il est partagé entre la Corvette, uniquement en option sur la ZR-1, et la Camaro Z28, seule auto de la gamme à pouvoir le recevoir. Bon, on peut aussi ajouter 52 Chevrolet Nova en 1970 mais c’est un préparateur qui se chargeait de leur montage.

Le moteur de 350ci (5733 cm³) apparaît avec un gros taux de compression de 11.0:1, un gros carbu 4 corps Holley et une puissance brute de 360ch… Sur notre auto de 1970, la puissance brute est de 330ch ce qui correspond à une cavalerie nette (aux roues) de 275ch. Belle puissance qui sera encore diminuée la dernière année.

Chose absolument notable et immanquable sur notre Chevrolet Camaro Z28 du jour : la boîte n’est pas une automatique à trois rapports mais bien une manuelle à 4 rapports. Un vrai plus quand on parle de sportivité.

Avec 1580 kg sur la balance, il faut bien ça pour faire fumer les gommes de notre gros coupé. Le 0 à 100 est avalé en 6,1 seconde et on tape les 200 km/h en pointe… avec un gros gros cœur !

À l’intérieur de la Camaro Z28

On ouvre la longue et forcément lourde porte de la Chevrolet pour se retrouver dans un habitacle noir de chez noir. Si la configuration va bien avec l’orange de l’extérieur, il faut bien avouer que ça tranche sec ! On pourrait même penser que notre Camaro est une allemande, enfin à condition de ne pas trop regarder les détails. Quoique pour une américaine les finitions sont loin d’être à la ramasse et les matériaux ne donnent pas l’impression de monter à bord d’une benne à rebuts.

Chevrolet Camaro Z28 par Mark pour News dAnciennes 42- Camaro Z28

C’est dans cet habitacle qu’on retrouve le second logo Chevrolet bien visible : sur le fin volant à deux branches. Vertical il se détache bien d’une planche de bord faite pour le pilote. Tout le tableau de bord semble se refermer autour du volant, comme pour cacher au passager les gros compteurs ronds et éviter de lui faire encore plus peur.

L’instrumentation est riche, moins que sur une anglaise qui aurait tendance à aligner les compteurs comme les perles du collier de la Reine, mais pour une ricaine, ce n’est pas mal du tout. Le compteur de vitesse est à gauche, gradué jusqu’à 150 Mph, il y a de la marge et le compte-tour va jusque 8000 tours avec 2500 tours de zone rouge ! Laaarge !

Autour, des cadrans plus petits s’occupent des jauges et thermomètres et on retrouve les différentes commandes puisqu’elles ne sont pas toutes montées sur des commodo, loin s’en faut.

Du côté des commandes très importantes, le levier de vitesse est bien haut, surtout que le tunnel l’est aussi, aucun risque qu’il nous échappe. Les pédales sont bien trois et celle de droite présente même une forme qui appelle le talon-pointe. Oui, on parle bien d’une Camaro Z28 américaine !

On termine ce tour d’intérieur avec la sellerie des sièges « pas baquet » dont le maintien a l’air d’être bien plus léger que l’auto et par les places arrières, loin du pullman mais plutôt accueillantes si on omet simplement l’impression étrange donnée par l’absence de vitres de custode.

Sur la route : Comme un truc qui cloche

À peine installé, un truc me titille. La position de conduite est bonne, les sièges typiques de ces années la font le café malgré un manque évident de maintien, le volant comme le levier de vitesses sont bien en mains, et les compteurs sont tout ce qu’il y a de plus lisibles.

Alors qu’est ce qui ne va pas ? Après tout je suis bien installé et la finition ne me donne pas de nausées. Bah c’est ça qui cloche. A bord la Camaro Z28 verse dans le sérieux et l’abouti, laissant derrière elle le folklore des années 50-60. C’est con mais visuellement j’ai plus l’impression d’être dans une BMW e9 que dans une pony car et heureusement que l’habitacle est vaste pour me rappeler que je ne suis pas dans une européenne.

D’ailleurs ce sentiment se confirme lorsque les 8 bougies d’allumage se déclenchent. Le ralenti du LT-1 est sobre, mesuré et loin d’être débile. D’un côté le timbre sourd de ce V8 me plait, mais de l’autre, il chamboule l’image que je me fais des V8 US. Pour moi, un V8 US, ça glougloute, ça boite au ralenti le tout dans une mélopée aussi grasse que métallique. Pourtant d’après son propriétaire, c’est comme ça que sonnaient la majorité des V8 US à l’époque.

Trêve de bavardages, il est temps d’enclencher la première et de s’élancer. Pour le coup, la boite est à l’image que je m’en faisais. C’est bien guidé, c’est ferme juste ce qu’il faut et ça verrouille fort ! C’est parfait !

Chevrolet Camaro Z28 par Mark pour News dAnciennes 1- Camaro Z28

À peine rassuré par sa boite, que la Camaro Z28 me surprend de nouveau. Coté gabarit, okay, on est bien dans une américaine, les ruelles des villages viticoles du sud de la Champagne c’est pas son trip. Coté moteur, le LT-1 me rappelle la Corvette 427. Alors certes les deux n’ont rien à voir, mais ils partagent le fait de ne pas forcément apprécier les tréfonds de compte tour. Etant donné les 5.7 litres de cylindré cela peut surprendre.

Mais pas de panique, ce V8 demeure assez rond et discret pour faire évoluer paisiblement notre Camaro Z28 sur les grandes artères, mais aussi assez tonique pour reprendre vigoureusement à 50 qu’importe le rapport engagé ! Pour moi, il n’y a rien à dire c’est un bon V8 !

Et la surprise dans tout ça ? Je pèse mes mots, mais il semblerait bien qu’entre mes mains j’ai enfin une vieille américaine avec un châssis digne du V8 qui gronde devant moi. Alors on ira le vérifier plus tard mais rien qu’en usage normal la Camaro Z28 m’étonne. Déjà la direction offre plus de tonus et de feeling qu’une paire de collants, ensuite l’amortissement se veut plutôt ferme mais bien taré, et pour finir, les freins semblent fonctionner comme ils le devraient.

Au final, tandis que je roule à 80 à travers les champs de colza, cette Camaro m’offre les sensations d’une bonne Européenne mais avec le flacon et l’ivresse des modèles d’outre atlantiques.

A balle : Merde, une américaine homogène !

Bon et si je plantais un peu la godasse histoire de vérifier que cette première impression n’est pas un faux semblant ? Sortie d’agglomération, ligne droite, plus small block, c’est un peu la sainte trinité et ce qui en découle n’a rien de subtil. Pas le choix, je claque ma plus belle deuxième et j’écrase la godasse dans le fond comme un gros redneck.

Le LT-1 me rend la pareille en me tassant dans le siège bien comme il faut. Mais, ce 5.7 litres n’est pas un monstre de couple, ce n’est pas une bête sauvage qui viendrait vous étriper à la moindre sollicitation. Aux régimes intermédiaires le LT-1 se veut vigoureux mais plutôt subtil pour un V8 US, ici, on est plus proche de l’élastique que du bélier de siège.

Et puis d’un coup, aux alentours de 4500 tours/min la sonorité change. D’un grondement sourd le LT-1 passe à un rugissement plus métallique et plus évocateur. Ça y est, j’ai compris, c’est maintenant que ça va être bandant ! Ça poussait déjà fort avant, mais passé ce régime le V8 explose, et la Camaro Z28 m’embarque de plus en plus vite de plus en plus violement avec un son de plus en plus rock n roll !

5000, 5500, 6000trs/min, le LT1 ne s’essouffle pas. En fait il aime évoluer dans les tours ! Tant est si bien qu’au moment d’enquiller la 3eme, je regrette que le limiteur n’intervienne pas 1000-1500trs/min plus tard. Ouais parce que si le LT-1 aime les tours, je les apprécie au moins autant que lui, surtout avec une bande-son pareil.

Remarque, ce régime de rupteur conventionnel, me permet de jouer avec la boite. Là encore c’est le gros kiff, étagement rapproché, ferme, et guidée comme je les adore ! 3ème dans le fond, on se remet une petite 4ème ? C’est pas l’envie qui manque, mais on va éviter de pousser l’insolence de la situation. Avec 360ch je suis déjà probablement très vite, et puis une série de virages arrive.

D’ailleurs qu’est-ce qu’elle raconte en courbe notre Camaro Z28 ? Pour commencer, l’américaine ne freine pas trop mal et le feeling de la pédale est satisfaisant. Enfin je n’ai pas l’impression de tâter les freins avec un membre fantôme comme dans d’autres américaines. Ça c’est très cool ! Mais ce qui l’est encore plus c’est le comportement !

C’est là que la Camaro Z28 devient géniale ! Je m’attends à avoir une grosse enclume dénuée de feeling, et aussi à l’aise sur ces routes de campagne qu’un chameau dans un supermarché, mais non ! Le train avant est relativement nerveux, la direction très très vive et propose un touché de route ! Quant aux mouvements de caisse, ils sont maitrisés ! Bref, la Camaro est homogène, relativement neutre, et n’a rien à envier à certaines européennes dans sa façon d’enrouler les courbes. Comme je le dis à son propriétaire : « J’ai conduis des sportives européennes bien moins agréables que ça ! ».

Finalement, il n’y a guère que sur de toutes petites routes que l’américaine peut commencer à se montrer mal à l’aise et brouillonne. Question de gabarit et de répartition des masses en somme. Mais finalement je ne lui en veux pas car pour le reste c’est probablement l’américaine la plus aboutie et homogène que j’ai eu entre les mains.

Conclusion

Qu’est-ce que j’ai pensé de la Camaro Z28 ? Grosse gueule, gros moteur, gros caractère, propulsion, boite méca, bref tous les ingrédients nécessaires à une inévitable prise de plaisir son là.

Mais en plus de vous offrir les charmes de l’Amérique et de ses small bloc rugissants, la Z28 apporte une touche de distinction Européenne. Sauvage mais exploitable, brutale mais homogène, notre Camaro est un produit très abouti et probablement l’apogée de son espèce.

À son volant, on peut prendre un pied pas possible à enchainer les rapports jusqu’à ce que prison s’en suive, mais on peut tout autant prendre son pied sur les beaux enchainements de la west coast, tout en ayant la possibilité de baisser le rythme et apprécier le ronron du V8 lové sous les deux bandes blanches.

Les plusLes moins
La gueuleUn peu chère
Le comportementPas simple à trouver
Les perfs vin’dieu
La bande-son
La polyvalence
L’apogée d’une époque
CritèreNote
Budget Achat10/20
Entretien15/20
Fiabilité17/20
Qualité de fabrication13/20
Confort14/20
Polyvalence17/20
Image17/20
Plaisir de conduite17/20
Facilité de conduite15/20
Ergonomie17/20
Total15,2/20

Rouler en Chevrolet Camaro Z28

Ça y est, vous en voulez une. Maintenant… va falloir en trouver une. Autant Chevrolet Camaro, ça se trouve, la deuxième génération est même plutôt bien représentée dans les annonces européennes avec des prix variés. Par contre pour une Z28 de deuxième génération, et même d’avant 1972, avec ce moteur LT-1, c’est plus compliqué. 16170 autos, c’est peu, surtout que ce n’est pas de ce côté de l’Atlantique qu’elles étaient diffusées !

Si en plus vous cherchez une boîte manuelle… et bien va falloir demander à un pro qui activera ses réseaux. D’ailleurs c’est un des métiers de Kristoff, le propriétaire de cette belle et patron de Wild Cars.

Côté prix, comptez aux alentours des 45.000 € pour un beau modèle mais la facture peut très vite monter. Néanmoins, le beau modèle n’est pas forcément une riche idée. Les restaurations « à l’américaine », on aime ou on déteste. En tout cas une auto restaurée pourra cacher des surprises, surtout si le propriétaire a décidé de booster l’auto. Du coup, acheter une Camaro Z28 de l’autre côté de l’atlantique, complète, mais à restaurer pourra en séduire certains… mais la restauration européenne coûtera plus cher. À vous de vous décider !

En tout cas si vous souhaitez en importer une, choisissez un pro qui s’y connaît vraiment bien et surtout qui puisse voir l’auto avant de l’acheter (tous ne le font pas). Il ne faudrait pas avoir de mauvaise surprise en ouvrant le conteneur.

Si vous voulez un résumé de tout ça, en vidéo, c’est avec nos 4 points :

Fiche techniqueCamaro Z28
Mécanique
Architecture8 cylindres en V
Cylindrée5733 cm³
AlimentationCarburateur quadruple corps
Soupapes16
Puissance Max360 ch à 6000 trs/min
Couple Max515 Nm à 4000 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 4 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Poisition MoteurLongitudinale avant
FreinageDisques Ventilés AV et Tambours AR
VoiesAV 1557 mm / AR 1524 mm
Empattement2743 mm
Dimensions L x l x h4775 x 1890 x 1273 mm
Poids (relevé)1515 kg
Performances
Vmax Mesurée214 km/h
0 à 100 km/h5,6 s
400m d.a13,9 s
1000m d.a25,3 s
Poids/Puissance4,2 kg/ch
Conso Mixte± 18 litres / 100km
Conso Sportive± 26 litres / 100 km
Prix± 50.000 €

Mark

Passionné de photo et de sa BMW E30, Mark a rejoint News d'Anciennes courant 2016. Essais, road-trip, reportages, tout l'intéresse du moment qu'il peut sortir son appareil photo.

Commentaires

  1. gougnard

    superbe cette camaro merci

    Répondre · · 16 juillet 2022 à 15 h 38 min

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