Essai du Nissan Patrol – Le 4×4 du Phare Ouest

Publié le par Vincent

Essai du Nissan Patrol – Le 4×4 du Phare Ouest

Carré, robuste, infaillible. Le Nissan Patrol est assurément une automobile iconique dans l’univers des quatre roues motrices. Les années passent et plusieurs générations se succèdent jusqu’à l’avènement des SUV modernes. En ce début d’année 2021, News d’Anciennes retourne à l’apogée du 4×4 en prenant le volant d’un Nissan Patrol de 1992.

Sur News d’Anciennes, on aime toutes les anciennes, sans distinction. D’ailleurs Mark vous explique son point de vue en détail dans son édito : Pourquoi les versions élitistes nous lassent ? Pour ma part, j’aime l’Automobile, quelque soit l’époque ou le type. En témoigne mes différents essais réalisé l’année passée : Panhard Dyna X découvrable, AC Ace et Motobécane 50 VL. Pour débuter l’année en beauté, il était temps de découvrir une nouvelle catégorie d’anciennes, en entrant dans le monde des quatre roues motrices !

Le Nissan Patrol en bref

Les débuts du Patrol, le 4W (1951 – 1960)

Le Nissan Patrol, premier du nom, naît en 1951, 20 ans après les débuts de la marque nippone dans l’automobile. Ce 4×4 est basée sur le modèle de la Jeep Willys. En effet, après que le Japon ait été ravagé par la guerre, son gouvernement demanda à Toyota et Nissan de créer un véhicule permettant de se déplacer aisément à travers tout le pays.

C’est ainsi qu’apparaît le Patrol 4W60, un 4×4 passe partout (1 500 kg, 3,65 m de long pour 1,74 m de large), proposé en carrosserie ouverte ou fermée. Cette première génération possédait un moteur 6 cylindres en ligne de 3,7 litres, délivrant 75 ch, et accouplé à une boîte 4 vitesses. Le modèle est exporté en Russie et en Amérique du Sud et la série 4W se voit régulièrement dotée d’améliorations esthétiques mais aussi techniques (certaines versions proposées atteindront 147 ch).

En 1961, le Patrol évolue avec la série 60. Le modèle continue de faire ses preuves et devient un sérieux concurrent des Toyota Land Cruiser, du Land Rover Defender et de son modèle mère, la Jeep Willys. Le Nissan Patrol démontre ses capacités de véhicule tout terrain en devenant même le premier véhicule à franchir le désert de Simpson en Australie en 1962.

L’ère moderne (1980 – 2009)

En 1980, le lancement de la troisième génération du Nissan Patrol s’accompagne par son arrivée sur le marché Européen. Le Japon étant soumis à des quotas concernant l’importation de ses véhicules en Europe, cette version « 160 » est alors fabriquée en Espagne par la société Ebro. Cette dernière produit déjà des camions, fourgonnettes et des Jeep Willys sous licence.

Côté motorisation, le Patrol 160 est d’abord proposé avec un moteur atmosphérique diesel 6 cylindres de 3,3 litres. L’offre du catalogue s’enrichie en 1984 avec l’arrivée du moteur Perkins. La transmission est quant à elle désormais assurée par une boîte 5 rapports. Ce millésime marque aussi l’apparition du turbo. Ce-dernier apporte plus de souplesse au Patrol en améliorant nettement l’agrément de conduite.

Côté style, la caisse droite arrondie les angles et gagne un peu en rondeur. Pas de révolution de ce côté-là, on reste dans les années 1980. A l’inverse, la calandre troque ses feux ronds pour des optiques carrés. L’autoradio et la direction assistée rejoignent les équipements de série à partir de 1986.

En 1988, le Nissan Patrol est désormais proposé dans une nouvelle déclinaison : le GR, pour Grand Raid. Il gagne en confort et en équipement pour chasser sur les terres des Mercedes Classe G et Jeep Cherokee. Les suspensions à lames sont remplacées par des ressorts et l’auto permet le blocage manuel de différentiel du pont arrière.

En 1990, le Patrol se renouvelle avec la série 260 (aussi appelée Y60) qui perdure jusqu’en 1998. Puis c’est au tour du Y61, dont la carrosserie tout en rondeur opère une fracture stylistique plus importante. Le Patrol quitte finalement la scène européenne en 2009, non sans avoir marqué les esprits pour ses qualités pratiques et de robustesse.

Version160160260
Millésime1980 à 19841984 à 19891990 à 2001
Motorisations3.3 D atmosphérique 6 cylindres3.3 D turbo 6 cylindres

3.3 D atmosphérique 6 cylindres (à partir de 1987)

2.7 D Perkins atmosphérique 4 cylindres (de 1984 à 1985)

2.8 D Perkins atmosphérique 4 cylindres (de 1986 à 1987)
2.8 D atmosphérique 6 cylindres

2.8 D turbo 6 cylindres

2.7 D turbo 4 cylindres

Notre Nissan Patrol du jour

Pour être franc, lorsque Tom m’a proposé l’essai de son Nissan Patrol, j’étais quelque peu sceptique. Je ne connaissais ni le modèle, ni son état. Il faut dire que le Patrol est tout simplement absent des rassemblements d’anciennes et se fait de plus en plus rare dans le paysage automobile français.

Et pour cause, sa réputation de véhicule relativement indestructible en fait un outil idéal pour des applications agricoles, forestières ou un plus extrêmes. Les exemplaires sains et d’origine sont devenus presque introuvables car la plupart des modèles sont aujourd’hui fatigués ou ont été largement modifiés.

Concernant les véhicules tout terrain, je reste néophyte, pour ne pas dire débutant. En faisant le compte, l’auto a tout de même 28 ans et approche de la collection. Curieux, je vais voir le « bestiau ». Celui-ci présente un état d’origine tout à fait remarquable. C’est une troisième main qui approche des 245.000 km. Ce qui n’est pas prohibitif pour ce genre de véhicule. D’autant qu’il n’a jamais fait de hors piste. Il est donc assez bien préservé.

Je fais le tour de l’auto. C’est un Patrol 260, de 1992. La carrosserie wagon en impose : 4,77 m de long 1,74 m de large pour 1,99 m de haut. Cette configuration offre jusqu’à 7 places ! Les formes sont rectilignes. Quand on voit le profil de la caisse, on comprend vite que son principal ennemi, c’est le vent !

Avec sa grosse calandre et son pare-buffle, le Nissan Patrol a un côté très Jurassic Park, le kitch en moins. Les marchepieds, ses gros pare-chocs, ses élargisseurs d’aile et ses jantes montées avec de gros pneus à crampons contribuent à son look baroudeur. Le Patrol a l’aspect robuste et il l’est.

Côté personnalisation, notre 4×4 du jour arbore une teinte métallisée d’un brun assez clair. Une peinture idéale pour ce genre d’auto, puisque peu salissante. Le Patrol gagne en allure grâce à ses stickers tricolores latéraux en forme de T, comme Turbo évidemment !

Intérieur

A bord, l’espace est généreux et justifie les grands volumes de l’auto. L’habitacle est lumineux car il bénéficie des grandes surfaces vitrées.

Pour ce qui est de la finition, c’est un peu plus spartiate. Bienvenu dans les années 1990 ! Et qui dit années 1990, sous-entend : « le règne du plastique ». Quelques rares surfaces sont devenues poreuses mais pour une voiture de cet âge c’est tout à fait honorable. Petite subtilité, la planche de bord offre deux couleurs de plastiques : un gris clair et un brun clair. Oui, le Patrol ne fait pas dans la dentelle. C’est robuste et carré.

Côté poste de conduite, on retrouve un volant trois branches au look sportif et qui ferait presque oublier la morosité ambiante. Ce volant est équipé de quatre boutons de commande de klaxon. Visiblement on est jamais trop prudent !

Derrière se cachent les différents voyants et témoins ainsi que le compteur Jaeger à six cadrans. C’est toujours aussi austère mais ça fait le job. Sur les portières se trouvent les interrupteurs de vitres électriques (en option), à l’avant et à l’arrière. Le passager quant à lui, bénéficie d’une imposante poignée de maintien fixée sur la planche de bord. En-dessous on retrouve une petite boîte à gants. Son volume est compensé par la console centrale, installée entre les sièges avant. Elle inclue un grand vide-poche et l’autoradio disposé à la verticale.

Concernant l’assise, les sièges sont confortables malgré leur finesse. Ils bénéficient d’un amortissement suspendu, réglable en fonction de la masse soutenue. Les tissus apportent une touche de couleur avec un motif à points rouges. Ils recouvrent les garnitures de sièges ainsi que les panneaux de portes. Le ciel de toit capitonné apporte une touche chaleureuse, à l’inverse des appuie-têtes en plastique brut siglés Nissan. Malgré sont aspect rustique, on se sent étonnamment bien à l’intérieur du Patrol.

L’accès au coffre se fait par une pratique ouverture en deux parties. La porte respire la solidité, comme en atteste sa masse (elle doit peser dans les 40 kg). Le Patrol offre un grand volume de chargement. Certes on peut y charger de sacrés bouts de bois mais même si elle est robuste, il vaut mieux penser à protéger la moquette.

Le Turbo Tracteur

Dans le monde de la collection, ancienne et diesel ne font pas bon ménage. Pourtant notre Nissan Patrol a de bons arguments. Sous le capot, c’est un moteur 6 cylindres de 2.8L qui prend place en position longitudinale. On tient là quelque chose de solide et d’amplement respectable. Mais vous l’aurez compris, son principal atout, c’est son turbo. Ce-dernier porte la puissance du moteur à 115 ch à 4 400 tr/min. La vitesse de pointe annoncée est de 145 km/h, pas mal pour brique ! D’autant que son réel terrain de chasse, c’est la traction. Et pour cause, malgré son poids conséquent de 1 835 kg, le Patrol délivre un couple max de 235 Nm à 2400 tr/min, lui permettant de tracter jusqu’à 3185 kg supplémentaires, sans broncher !

Au Volant du Patrol

Pour se mettre au volant, c’est comme dans les années 1930. On monte en voiture. Le marchepied n’est pas décoratif car le siège est bien à 80 ou 90 cm du sol. J’ai l’impression de monter dans une cabine de camion. La position de conduite est très haute. On voit loin et c’est appréciable.

En parlant de camion, c’est lorsque l’on se met au volant que l’on prend conscience de l’ampleur de l’engin. Le coin de l’aile droite, bien que lointain, sert d’indication par rapport au bord de la route. Sur les routes de campagne, il faut faire attention dès que l’on croise d’autres autos… ou un tracteur ! D’autan qu’il n’y a pas d’ABS. Certes, les disques du Patrol freinent mais on a vite fait de bloquer les roues si on met un petit coup de patin. Le freinage se fait donc avec anticipation et modération, comme avec la plupart des anciennes. Une fois ce paramètre pris en compte, cela n’est pas trop gênant.

Le moteur diesel tourne à bas régime et se montre très souple. On peut rester en 3ème, lâcher l’accélérateur, profiter du frein moteur à 30 km/h autour de 1 000 tr/min. A ce moment-là, le 6 cylindres grogne un peu mais sans peiner.

Au contraire, on peut aussi mettre à profit le turbo, qui offre un joli sifflement, avec de belles accélérations jusqu’à 3 000 tr/min. Ce n’est pas une machine de course mais on ne se traîne pas malgré le poids de l’auto. La boîte 5 vitesses a un côté un peu tracteur. Pas question d’enquiller pas les rapports. Lorsque l’on accélère, on ressent une certaine inertie qui nous fait prendre conscience de la masse en mouvement. C’est néanmoins une voiture pleine de couple et qui tracte contrairement à d’autres autos XXL qui n’avancent pas. Le turbo rend vraiment la voiture polyvalente.

Le Nissan Patrol a néanmoins ses limites. Quand il faut manœuvrer, il faut de la place. L’auto braque peu et il vaut mieux ne pas aller en butée sous peine d’à-coups. Oubliez donc toute tentative en ville. Pour ce qui est des voyages sur voie rapide, le 4×4 sera facilement freiné à la moindre rafale de vent. Malgré cela, le voyage ne sera pas inconfortable car l’auto est bien insonorisée.

Côté consommation, le Patrol oscille entre 10 à 11 litres à vide. Ce qui est tout à fait raisonnable quand on prend en considération la taille de l’auto.

En Mode Jurassic Park

Vous l’aurez compris, les plaisirs du Nissan Patrol ne se trouvent pas dans la vitesse mais plutôt dans la maîtrise de la puissance. Les chemins accidentés ou l’absence de tracés ne lui font pas peur. Avec 21 cm de garde au sol et sa suspension, ça secoue un peu mais on passe partout.

Pour jouer hors des sentiers battus, le Patrol offre différents modes. Un levier de sélection de rapport de pont se trouve devant le levier de vitesses. Notre 4×4 nippon propose une transmission deux roues motrices en propulsion, un neutre, une transmission quatre roues motrices rapports longs et quatre roues motrices en rapports courts. Pour cette-dernière, on est a 2000 tr/min à 20 km/h.

Presque aucune côte ni aucun obstacle ne lui résiste, même chargé. Restons tout de même raisonnables, ce n’est pas un char d’assaut mais pour une utilisation quotidienne le Nissan Patrol sera idéal ramener un bateau ou une ancienne. Et soyons honnêtes, dans la grande majorité des cas, seules les roues motrices arrières seront nécessaires.

Conclusion : En Route pour l’Aventure !

Rares sont les véhicules anciens pouvant jouer à la fois les utilitaires et la voiture plaisir. Avec le Nissan Patrol, on prend plaisir dans l’aventure. C’est la voiture parfaite pour aller chercher une autre ancienne sur un plateau (on vous le démontrera très bientôt), pour tracter un bateau ou tout simplement rouler avec. C’est l’ancêtre du SUV grand format : confortable, pratique et puissant. Ses qualités en font un engin atypique et vraiment attachant.

Côté style, il se range dans la veine des youngtimers. Ses lignes carrées le classent inévitablement dans le monde d’avant.

Dans le monde des véhicules anciens, le Nissan Patrol est vraiment à part. En venant sur un rassemblement avec une telle auto, certains vous regarderont certes d’un œil dubitatif mais tous les connaisseurs se feront une joie de venir voir votre joli Patrol.

Points forts Points faibles
Ses capacités de tractionSon aérodynamisme
L’agrément et la sonorité du 6 cylindres turboSes freins
Le look des derniers « vrais » 4×4Son gabarit XXL pour les châssis longs
CritèreNote
Budget Achat16/20
Entretien15/20
Fiabilité17/20
Qualité de fabrication16/20
Confort12/20
Polyvalence15/20
Image11/20
Plaisir de conduite13/20
Facilité de conduite11/20
Ergonomie14/20
Total14/20

Conduire un Nissan Patrol

Si vous souhaitez trouver un Nissan Patrol similaire à celui-ci, comptez 4 000 à 6 000 € pour une version 260 (Y60). Une version GR entièrement restaurée dans sa configuration atteindra 7 500 €. Les versions sans turbo et un châssis court seront évidemment plus abordables. Les prix débutent autour de 2 000 € pour un modèle tournant et sain. A ce prix-là, il faudra effectuer quelques travaux et vous ne trouverez presque rien en dessous de 200.000 km. Certains Patrol seront à remettre en conformité car beaucoup ont été transformés pour des utilisations privées en tout terrain.

Concernant les points d’attention, certains exemplaires sont de véritables nids de rouille. Notamment au niveau des passages de roues, des ancrages des pare-chocs et dans le bas du coffre. Il vaut mieux regarder avec attention le châssis et souvent gratter sous la terre pour avoir une idée de ce que vous achetez.

Fiche Technique du Nissan Patrol
MécaniquePerformances
Architecture6 Cylindres ligne DieselVmax145 km/h
Cylindrée2 826 cm³0 à 100 km/h 21 s
Soupapes12400m da20,5 s
Puissance Max115 ch à 4400 tr/min1000m da37 s
Couple Max235 Nm à 2400 tr/minPoids / Puissance 15,9 kg/ch
Boîte de vitesse5 rapports manuelle

TransmissionPropulsion ou 4×4
ChâssisConso Mixte11 L/100 km
Position MoteurLongitudinale avantConso 4×418 L/100 km
FreinageDisques AV et tambours AR
Dimensions Lxlxh447 x 173,5 x 198,5 cm
Poids1 835 kg

Merci à Tom pour m’avoir fait découvrir cette automobile aussi pratique qu’attachante.

Sources et crédits complémentaires : just4x4s.com

Vincent

https://vincentdecours.com

Ingénieur de formation, il se lance dans les anciennes en 2011 en écrivant "Auto d'Antan", une revue amateur sur les véhicules anciens. Trois ans plus tard il se lance sur la blogosphère puis rejoint l'équipe de News d'Anciennes en 2016 . Il partage la route avec sa Motobécane N40TS, son Vélosolex 3800 et sa Renault 5 GTL.

Commentaires

  1. Patrick Le Blanc

    Bonjour. J’ai eu un PATROL 5 portes 7 places (utilisé pour ma part en 2) millésime 88. Même teinte marron et bandes latérales aux couleurs similaires, intérieur plastic marron clair et moquette fauve. C’était un 3L3 diesel atmosphérique de 95 CV (110 pour les versions turbo), EBRO d’origine Espagnole (avec marquage 6 cylindros). J’en garde un excellent souvenir, poussif certes, mais réel franchiseur fiable et robuste. Je l’ai utilisé de 118 000 à 288 000 KM, sans gros soucis mécaniques. Juste avant, un LADA NIVA 1L7 GPL (avec beaucoup de problèmes), après, 2 SUZUKI JIMMY: 1 diesel de 2008 (moteur RENAULT DDIS) cassé à 180 000 KM, puis 2 pignons de boite à refaire à 190 000 KM, l’actuel, un essence de 2016. J’ai eu aussi la chance durant mes années militaires, de conduire de nombreux tout terrain: La JEEP, SIMCA MARMON, TRM 2000 et VLRA en Afrique. Les premiers GR sortis en 89, équipé du même 2L8TD que celui de l’essai, ont eu parfois des soucis de surchauffes (au pire avec casse de la culasse), en partis résolus en 94 avec le montage d’un radiateur d’huile. Les 6 cylindres les + fiables (pas performants, restent les blocs 3L3D (qui provenait à l’origine d’un engin de chantier). Notons par ailleurs, que certains trialistes, n’hésitent pas de changer les ponts de leurs TOYOTA LAND CRUISER (une sacré référence!), par des ponts de GR jugés « indestructibles », et que les PATROL font partis de ces rares baroudeurs, à avoir conservé des ponts rigides. Petit détail intéressant: Un DATSUN PATROL (pas encore NISSAN), a été engagé au Paris-Dakar en 83 avec Thierry Deschamps et Daniel Balavoine. Si j’avais un choix aujourd’hui pour un 4X4 PASSION, sans aucune hésitation: NISSAN PATROL 3L3D, de préférence en pick-up châssis court, ou un TOYOTA HJ60. Bien à vous pour cet article fort intéressant. Jérôme

    Répondre · · 10 octobre 2023 à 19 h 37 min

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