En copilote d’une 4cv 1063 à la Randonnée de la Douébandade Douessine (49)

Publié le par Marc

En copilote d’une 4cv 1063 à la Randonnée de la Douébandade Douessine (49)

La Douébandade est une Randonnée auto de navigation, ouverte aux véhicules anciens construits avant 1995. Elle est organisée par l’Asso Teuf Teuf Douessin de Doué en Anjou, alias Doué la fontaine (49). Samedi, une petite quarantaine d’équipages inscrits, se retrouvaient sur la Place du Champ de Foire de la localité, pour se lancer dans cette Douébandade, pour du jardinage printanier, mais routier. 180 km au programme, selon les capacités et l’expérience de chacun. 

Je tenais vraiment, un jour, renouer avec cette ambiance, que j’ai connu dans ma jeunesse, mais que je n’ai pas pu pratiquer dans les années 70, celle des rallyes régionaux cartographiques. Je voulais également revivre ces longues journées, où tout se déroule… dans la voiture. Et puisque notre intention, c’était de faire une belle marche arrière dans le passé, c’était une belle occasion de sortir la mythique sixties 4cv 1063 de Jean-Luc.

Partir du domicile, en ancienne, sortir en chemin, le casse croute de la petite glacière, traverser les bourgades encore endormies, effectuer le plein de carburant, puis débarquer sur le parking des concurrents. Préparer l’auto pour la circonstance, et enfin, prendre le départ.

Parmi les quelques pointures de la spécialité, on retrouvait des équipages de tous les niveaux, jusqu’aux non initiés comme moi, copilote de Jean-Luc. Certes, la Douébandade n’est qu’une randonnée de navigation, mais ça peut être un bel entrainement pour les spécialistes des Rallyes Carto.


Pas vraiment le coéquipier modèle…

Mon inexpérience dans la navigation nous aurait vite mis en situation de S.O.S. Je l’avoue, nous avons jardiné tout bonnement, derrière un éclaireur averti. Eh oui, si vous n’avez pas un minimum d’équipement et de matériel, c’est impossible de suivre le road book, même sur une randonnée, hors compétition, comme la Douébandade. J’étais donc le seul coéquipier à pouvoir profiter du paysage, car sinon, ça se déroule le nez dans le road book pour traquer tous les pièges.
 

La concurrence

La Douébande se composait d’autos vraiment très diverses. De très jolies sportives se distinguaient avec une magnifique brochette d’Alpine Renault, A110 Berlinette 1300, A310 V6, GTA V6 GT et V6 Turbo. Ainsi que Porsche, 911 et Carrera S, Alfa Roméo Coupé Bertone 2000 et Subaru Impreza…

Renault Clio Williams, Peugeot 309 GTi, 205 Rallye, Citroën AX Sport, Simca 1200S, Opel GSI Guy Fréquelin et… Panhard 24 BT, complétaient la série des Sportives, coupés carrossés.

Pour les jardiniers de plein air, quelques cabriolets, avec notamment, les Triumph TR3 et TR6, Maxda MX5, Ford Escort XR3, Saab 900, Talbot Samba et Porsche Boxster.

Oh ! surprise, des populaires étaient au départ de la Douébandade. Peugeot 203 et 404, Simca Ariane SL et P60, et cette Citroën 2cv Dolly.

Si Renault 9 et 11 se croisaient, quelques confortables limousines se distinguaient à cette Septième édition de la Douébandade. Citroën DS 20, Jaguar Sovereing 4.2L et le Van Dodge Ram V8.

Van également, ce mythique baroudeur, le van VW Combi type 2 T1, qui aura lui aussi osé se mêler à la navigation du jour.

Nous voilà à mi-parcours

La Douébandade nous aura embarqué au Centre/Est du département du Maine et Loire, et même, au-delà de la Loire, en débordant sur l’Indre et Loire, au-dessus de Gizeux.

Courléon (49) devenue, plaque tournante de La Douébandade, permettait de recharger les batteries à tous les niveaux et surtout de faire sortir quelques villageois agréablement surpris de ces allées et venues, au cœur de leur bourgade, habituellement si calme.

Courléon et ses allées et venues. On y passait, car la boucle était en cours… si on s’y arrêtait, c’était pour la pause… et si on en repartait, c’était pour s’engager dans la partie retour, c’était la Douébandade effectivement…

Le point zéro fut atteint à la tombée de la nuit, et pourtant certains équipages cherchaient encore, ce fameux resto, terme de la Douébandade. Les discussions allaient bon train en attendant tous les participants, afin de s’installer passer un bon moment, au chaud et surtout autour d’une bonne table.

L’heure du retour fut tardive et ce sera la période d’analyser l’éclairage de notre sixties endiablée… On n’a pas été les meilleurs jardiniers de la Douébandade, loin de là. Mais, tous les deux, nous avons pris, à notre façon, notre dose de sensations d’Antan. Mes oreilles ont encore les montées du compte tours, en souvenir. C’est beau de vouloir être jeune, n’est ce pas…

Quand à La 4cv, suite à ces 300 bornes de randonnée, elle nous aura bien démontré sa superbe préparation, ainsi que son endurance. Elle n’a même pas eu besoin de cette belle opportunité, rencontrée, au détour du chemin, ce superbe cheval supplémentaire, l’Archeval de Saumur.  

Merci de l’accueil de tous les participants de la Douébandade et de l’équipe organisatrice Teuf Teuf Douessin. Merci à Jean-Philippe, le couteau suisse de cette Douébandade. Qu’il se rassure, Sa Douébandade tient bien la route…


 

Marc

Passionné d'autos sportives et de photos. Ancien parmi les anciennes, ça ne dépareille pas trop, d'autant que sa deuxième matière grise, métallisée celle-ci, lui accorde de bonnes virées nostalgiques, une Renault R8 ragaillardie. Il est sous le régime News d'Anciennes depuis depuis début 2016.

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