Catalogue Réduit pour la vente La Parisienne d’Artcurial

Publié le par Benjamin

Catalogue Réduit pour la vente La Parisienne d’Artcurial

On ne pensait pas l’avoir si tôt ! À peine quelques jours après l’avoir teasé, le catalogue de la vente La Parisienne d’Artcurial est sorti. Et pour le coup, on est un peu étonné.

La (petite) vente La Parisienne

On vous l’avait dit, si Rétromobile est reporté, Artcurial maintient bien une vente aux enchères pour le 5 Février. Le salon Parisien reste d’ailleurs partenaire de la vente en question. Elle se tiendra donc à partir de 16h dans les locaux de la maison de vente sur le rond-point des Champs-Elysées. Évidemment la maison reste prudente quand à sa tenue et invite à consulter les infos sur son site… notamment pour les expositions.

Concernant le catalogue en lui-même, il est très restreint. Peut-être en prévision de LA vente qui se profile à Rétromobile en Juin prochain ? Le fait est qu’on ne trouve « que » 42 lots et que beaucoup avaient déjà été révélés.

Les stars de la vente

La Mega Star

Elle a fait parler d’elle cette été, c’est bien sûr la Matra MS670 gagnante des 24h du Mans 1972 avec Pescarolo et Hill. Transformée depuis en auto de 1973 elle était exposée au Musée Matra mais doit être vendue pour payer des indemnités aux anciens employés de Matra. On note tout de même que le groupe Lagardère, actuel propriétaire de l’auto, prévoit d’en faire une maquette taille 1:1 pour le musée.
Elle est estimée entre 4 et 7.5 millions d’euros !

Les autres stars

On a noté deux autres autos stars de cette vente La Parisienne 2021.

La deuxième estimation revient à une autre française. Une Bugatti Type 55 de 1932. Ici c’est un roadster carrossé par Vanvooren qui est proposé. Et quand on sait le succès qu’on eut les Type 55 sous le marteau l’an dernier… on comprend l’estimation : entre 4 et 6 millions d’euros !

La troisième estimation revient à une Porsche 550A Spyder de 1957. Une auto qui a beaucoup couru entre 1957 et 1962 aux USA. Restaurée avec soin, elle a encore son moteur d’origine. Elle est estimée entre 3.8 et 4.4 millions d’euros !

Les Groupe B

Tant qu’on y est, restons dans les autos de compétition. C’est une collection appartenant à Michel Hommell et Olivier Quesnel (ex directeur de Citroën puis Peugeot Sport). Elle rassemble de sacrés bolides qui étaient exposés au Musée de Lohéac. Les raisons de leur présence au catalogue de la vente La Parisienne ? On ne les connaît pas expressément, mais on s’en doute fortement…

La collection est composée 7 autos du Groupe B. Le catalogue commence avec une Ford RS200 d’usine de 1986. Une auto passée du rallye au Musée, parfaitement préservée et estimée entre 250 et 400.000 €.

On enchaîne avec une première française, une Peugeot 205 T16 Evolution 2 de 1985. Une auto qui fut pilotée par Saby et Salonen en Championnat du Monde… et qui est toujours immatriculée au nom de Peugeot Sport ! Elle est estimée entre 600 et 800.000 € !

Troisième monstre, une Lancia Delta S4 de 1986, ex-usine, pilotée par Biasion puis propriété de Bruno Saby. Cette auto est également estimée entre 600 et 800.000 €.

Quatrième auto et quatrième pays d’origine avec une Audi Sport Quattro S1 de 1988 (oui c’est une auto tardive). Elle a très peu de kilomètres au compteur et a été achetée neuve auprès de l’usine. Elle est estimée entre 1 et 1.3 million d’euros.

On continue avec une MG Metro 6R4 de 1985. C’est celle qui fut championne de France des rallyes 1986 avec Didier Auriol et ses couleurs bien reconnaissable. Elle n’a pas la même aura que les autres groupe B mais son prix reste élevé : entre 280 et 360.000 €.

On retrouve une autre française ensuite, une Renault 5 Maxi Turbo de 1985. Cette auto fut pilotée par Carlos Sainz en 1985 et 1986 en championnat d’Espagne et en championnat du monde. Elle est estimée entre 400 et 600.000 €.

Enfin la dernière est une des premières groupe B, une Lancia 037. Ici c’est une auto de 1985 dont l’historique reste flou. Elle est estimée entre 500 et 800.000 €.

Vous en voulez encore ? Allez, on trouvera une autre 205 T16. Une auto qui a couru le Tour de Corse 1985. Pourtant c’est une auto de la « Série 200 » ! Elle ne fait pas partie de la même collection et est estimée entre 180 et 240.000 €.

La Collection So British

La vente La Parisienne proposera une collection composée de superbes anglaises. Elles sont neuf, et c’est du lourd !

On commence avec les Aston Martin. Dans l’ordre chronologique on trouve une DB2/4 MkI Cabriolet de 1955 restaurée il y a longtemps et estimée entre 240 et 320.000 €.
Ensuite une auto de 1959 et quelle auto ! C’est une DB4 GT, une des 75 originales, forcément en parfait état. Elle est estimée entre 1.6 et 2.4 millions d’euros.

En 1961 on trouve une autre DB4, bleue… avec une mécanique de DB5, elle est estimée entre 240 et 320.000 € elle aussi.

On termine avec deux autos de 1965. D’abord une Volante à châssis court, une rareté estimée entre 1.2 et 1.6 million d’euros.
L’autre auto est une DB5 Vantage, une des 25 à conduite à gauche. Elle est estimée entre 600 et 800.000 €.

En dehors des Aston, on trouve d’autres belles anglaises dans le catalogue de la vente La Parisienne.

On commence avec deux AC. La première est une Ace Bristol Roadster de 1960 rouge (elle ressemble beaucoup à celle qu’on a essayé, c’est à lire ici) et elle est estimée entre 300 et 350.000 €.
Elle est complétée par une Aceca, elle aussi avec moteur Bristol, vendue en France et dans un bel état. Elle est estimée entre 100 et 150.000 €.

On passe ensuite sur une autre auto à moteur Bristol, une Arnolt Deluxe Roadster de 1958, probablement la dernière produite, estimée entre 220 et 280.000 €.

Vient enfin une Bristol « tout court ». On commence avec une 405 Cabriolet, produite à 43 exemplaires et estimée entre 100 et 150.000 €.

On note aussi :

Déjà une autre millionnaire potentielle. Il s’agit d’une Bentley Continental R de 1954 carrossée par Mulliner, une des 25 conduite à gauche, avec boite manuelle au plancher en bonus. Elle est estimée entre 1.4 et 1.8 million d’euros !

Si vous aimez les Youngtimers sportives vous allez être servis ! On retrouve un match dantesque. D’un côté une Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II, restaurée et estimée entre 180 et 200.000 €. De l’autre une BMW M3 Evo 2 de 1988, la 381e sur 500, estimée entre 60 et 80.000 €.

On a aussi noté deux françaises. La première est une Peugeot 203, mais ici c’est un torpédo de 1954 créé pour suivre le Tour de France cycliste et qui vient elle aussi du Manoir de Lohéac. Elle est estimée entre 60 et 100.000 € !
L’autre est une Alpine A110 1600 SC/VD de 1973 avec un moteur préparé en 1800. Une auto rare, estimée entre 90 et 130.000 €.

Enfin une rareté, une Chrysler ST Special Coupé par Ghia. C’est l’une des deux autos, seulement, produite en coupé ! Une auto parfaitement préservée et estimée entre 200 et 300.000 €.

Forcément vous trouverez encore d’autres beautés dans le catalogue de la Vente La Parisienne 2021 par Artcurial. Il est consultable ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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