Vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 : les résultats

Epoqu’Auto 2023 s’est achevé dimanche avec comme animation finale la vente officielle de la maison Osenat. C’est à la fois une des expositions ET une des animations à ne pas manquer lors du rendez-vous lyonnais. Le catalogue était très diversifié et on vous présente les résultats à ne pas manquer.

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La vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 :

La vente officielle d’Epoqu’Auto 2023 était cette année encore proposée par la maison de vente aux enchères Osenat. Durant toute la durée du salon, du 10 au 12 novembre, les visiteurs ont pu découvrir les lots exposés dans le hall 6.

La vente s’est déroulée dimanche à 14h devant de nombreux spectateurs, et parmi les 98 lots proposés, 75 se sont vendus. D’ailleurs, on devrait plutôt parler DES ventes Osenat à Epoqu’Auto 2023 puisqu’avant cette vente automobile, on trouvait, le Samedi 11 Novembre, une première vente avec l’Automobilia et des Motos. Là on parle de 77 lots et on vous laisse les découvrir par ici.

La vente a connu un beau succès. Les spectateurs étaient nombreux, les gradins étaient remplis et beaucoup restaient debout pour suivre la vente. Les spectateurs ont pu témoigner de belles batailles. Beaucoup d’enchères étaient très serrées et c’est d’ailleurs les avant-guerre qui ont fortement eu la cote ! Elles ont presque toutes dépassé leur estimation, et certaines l’ont même doublée, voire triplée.

Les grosses estimations de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2023

Deux voitures se démarquaient des autres lots par leur estimation. Les grosses estimations de la vente Osenat étaient d’ailleurs très opposées.

La première star du catalogue de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 c’est une Mercedes Benz 300 S coupé de 1953. Elle est l’ancienne propriété du Roi Hussein de Jordanie. D’ailleurs, le petit phare rouge à l’avant de la voiture est spécifique à ce modèle puisqu’il signifiait la présence du roi à bord lorsqu’il était allumé. L’estimation de la voiture était gardé privé mais nous devinions que celle-ci dépasserait les 250.000€. La 300 S coupé ne s’est finalement pas vendue.

La MG Métro 6r4 de 1986 était l’estimation la plus haute du catalogue. Cette voiture dans sa version d’homologation était une star du groupe B. Entièrement d’origine, la bombinette était estimée entre 200 et 250.000€. Elle non plus n’a pas trouvé d’acquéreur.

Finalement, c’est une voiture française, sportive qui termine avec le meilleur score de la vente : une Alpine A110 1600 VC3 Groupe 3 de 1972. Ce modèle pourrait avoir participé au Monte-Carlo 1973 avec Jacques Henry à son volant. Dans cette version, elle embarque le 1605cm³ de la R17 au lieu du moteur 1565 de la R12 Gordini. Elle était estimée entre 120 et 150.000€ et s’est finalement vendue 180.000€ !

Les Rolls à l’honneur

Toujours dans le luxe mais à l’anglaise cette fois, on avait retenu une sélection de Rolls Royce. La vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 présentait quelques beaux modèles.

La plus haute estimation parmi les Rolls était une Silver Cloud II dans une version cabriolet. Datant de 1959, cette dernière a appartenu au célèbre créateur Yves Saint Laurent. Estimée entre 130 et 180.000€, elle s’est finalement vendue 178.000€.

La vente officielle d’Epoqu’auto 2023 proposera aussi une autre Silver Cloud, de 1961 cette fois-ci. Restaurée pour plus de 200.000€, cette Rolls Royce a été livrée neuve aux Etats-Unis. Elle est désormais pourvue d’une carte grise française. Estimée entre 80.000 et 100.000€, cette dernière est partie pour 91.200€

Moins ancienne, la dernière Rolls de notre sélection est une Corniche V de 2000. La plus chère voiture du monde à son lancement, et la plus rare des Rolls Royce d’après guerre, elle était estimée entre 100.000 et 120.000€. Cette dernière ne s’est pas vendue.

Des autos rares et originales

Le catalogue de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 était très diversifiée et on pouvait observer quelques autos plutôt rares.

Parmi elles, on retrouvait évidemment la Talbot Lago T14 America 3200. Cet exemplaire, que nous avons essayé, est la dernière Talbot Lago jamais produite. Elle n’a que 52.000km au compteur et était estimée entre 80.000 et 120.000€. Elle s’est vendue 174.000€. Si l’auto n’a eu que deux propriétaires en 60 ans, elle quitte la France pour la première fois suite à cette vente.

Toujours du côté des voiture françaises, Osenat présentait une Simca 5 de 1939. Cette auto est possédé par le même propriétaire depuis 22 ans. Estimée 3.000 à 5.000€, elle a doublé puisque son prix a atteint 12.600€.

La dernière auto assez rare que nous vous présentons est une sportive d’avant-guerre. Il s’agit d’une Amilcar Type CGS de 1925. Elle a été restaurée en Angleterre en 1969. Assez remarquable puisque sa carrosserie et son moteur sont d’origine ! La cyclecar était estimée entre 90 et 100.000€. Elle ne s’est pas vendue.

Des sportives Made In Lyon

Qui dit salon lyonnais dit voiture lyonnaises ! La vente officielle d’Epoqu’Auto 2023 comportait 3 barquettes Marcadier parmi les lots proposés aux enchères.

La première est une Fournier-Marcadier Barquette FM01 datant de 1964. Equipée d’un moteur de R8 Gordini, elle était estimée 30 à 40.000€. Elle a trouvé acquéreur pour 45.600€, légèrement au dessus de l’estimation.

Puis, d’une année plus jeune, on retrouvait une Marcadier Barzoi 1 de 1965. Elle a participé à de nombreux rallyes en France. Estimée 30 à 40.000€ également, elle s’est vendue 46.920€.

Enfin, la dernière est un modèle de 1973 : une Barquette Marcadier CAN-AM 2 équipée d’un moteur R5 Alpine. L’auto sort d’une restauration complète. Elle était estimée entre 20 et 30.000€ et n’a pas trouvé d’acquéreur.

Des avant-guerres

On retrouvait au catalogue de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2023 plusieurs avant-guerre, et certaines ont connu des résultats particulièrement impressionnants.

Commençons avec une Renault Type D. Ce véhicule de 1901 était équipé d’un moteur monocylindre de Dion. Celle présentée par Osenat est dotée d’une carrosserie tonneau. Elle était est estimée entre 40 et 50.000€. Son prix final fut de 87.600€.

Puis, autre résultat remarquable, la Turcat Mery type PG de 1920 était estimée 8000 à 12.000€. En Belgique jusque 2008, elle revient en France cette année-là et entre dans la collection de M. Rollet. Cette voiture s’est finalement vendue 76.800€, presque 8 fois son estimation !

Ensuite, on retrouvait une Delahaye Type 32 de 1909. Celle-ci, avec sa carrosserie Maleval et Vacher, a appartenu au même propriétaire depuis 18 ans. La voiture était estimée 25.000 à 35.000€ mais son prix final a fait plus du double avec 86.400€ ! « Qui a dit que les avant-guerre n’intéressaient personne ? » à d’ailleurs lancé M. Osenat après son coup de marteau.

Dans un genre plus sportif, une Brouhot D1 de 1904 est passé devant les spectateurs. Cette biplace à carrosserie « pointe de course » a participé à plusieurs rallyes, comme le Rallye de la Belle Epoque en 1966 par exemple. Elle était estimée entre 20 et 30.000€ et s’est finalement vendue 45.600€

On finit avec une Clément Bayard AC4 AL de 1912. Si les branchements sont à finaliser, le moteur est refait à neuf. L’auto était estimée 20 à 25.000€, elle s’est vendue 33.600€.

Trois dernières pour la route

On finit avec une dernière sélection de deux petites autos de la vente officielle d’Epoqu’Auto 2023. Une populaire d’abord avec cette Renault 4CV de 1952. Elle a été restaurée dans les années 90 et était estimée 3.000 à 5.000€. La « 4 puce » a atteint le prix de 9.360€.

Enfin, on termine avec une autre auto au très petit gabarit, une Rovin D4 de 1954. Assez rare, cette voiture fait partie de la catégorie des microcar. Celle-ci était estimée 3.000 à 5.000€ et s’est vendue 9.000€.

Pour découvrir les autres résultats de la vente Osenat à Epoqu’Auto 2023, rendez-vous ici.