Tour Auto 2023 : ils racontent leur course

Publié le par Benjamin

Tour Auto 2023 : ils racontent leur course

C’est le moment de clôturer le Tour Auto 2023. La course remonte (déjà) à une semaine et c’est l’occasion pour 7 équipages de nous raconter leur course. Des équipages victorieux, d’autres courant avec l’espoir d’accrocher un résultat, voici leurs histoires.

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Sébastien Berchon et Sébastien Bordier, vainqueurs VHC

C’est leur deuxième podium mais leur première victoire. En tête du classement VHC après la troisième journée du Tour Auto 2023, ils n’ont plus été inquiétés pour la suite. C’est Sébastien Berchon, dont on vous parlait il y a quelques semaines avec BR Motors Classic, qui revient sur cette belle semaine.

« On avait déjà fait un podium il y a deux ans avec la Jaguar Type E et c’était notre objectif au départ. Pourtant la course n’a pas été de tout repos et les ennuis ont commencé dès la première spéciale. Le roadbook indiquait un virage qui était en réalité une quasi-épingle. Résultat j’ai fait un tout-droit et j’ai eu du mal à en sortir. Au moment de repartir j’ai eu des soucis de marche arrière. Finalement elle m’a lâché. Nous n’avions pas couvert la moitié de la première journée que les ennuis commençaient. À ce moment-là, Jeremy Da Rocha qui gère notre assistance avec Classic Garage m’a confirmé que je n’avais plus le droit de sortir. »

Tour Auto 2023 J1 Joris Clerc pour News dAnciennes 2- Tour Auto 2023

« Sur le reste de la course, la voiture ne nous a pas trahi. Sur circuit, je fais 4e à Dijon, 7e sur le circuit de Bresse, avec des Cobra très remontées devant moi et on tient notre place sur les spéciales en étant réguliers et nous bien classés le deuxième soir. C’est là qu’arrive un premier changement puisque les Cobra devant nous reçoivent des pénalités et qu’on se retrouve 2e mais sous pression. C’est très serré. »

« Le lendemain je fais une 5e place à Charade mais Boutsen s’échappe en tête et reprend de l’avance. Dans la spéciale suivante, on fait un super temps, le meilleur en fait, mais du fait de la sortie de piste de certains concurrents la spéciale est neutralisée. L’un des concurrents qui se sort, c’est justement Thierry Boutsen, de fait on se retrouve en tête du classement ! La joie est de courte durée puisqu’à Tournon-sur-Rhône, la voiture s’arrête. On pense à l’alternateur mais finalement on repart, ce n’est qu’une cosse de batterie qui s’est desserrée et on ne prend pas de retard. On termine la spéciale et on rejoint Valence en tête du général. »

« Vendredi on fait deuxième des deux spéciales, en reprenant du temps à nos poursuivants directs, puis 4e sur le dernier circuit du Tour Auto 2023 au Paul Ricard. »

« On aborde enfin la dernière journée dans la peau des leaders avec une certaine pression. Il faut continuer à attaquer pour ne pas se faire rattraper mais il ne faut pas sortir. On reprend du temps dans la première spéciale du jour, et encore dans les deux suivantes mais pour celles-ci on assure plus qu’on attaque ! »

« Finalement on passe la ligne d’arrivée à Cannes à la fois vidés et soulagés. C’est une première victoire, on est à la fois heureux, fiers et reconnaissants envers toute notre équipe de mécanos qui a fait un super boulot. On partait pour faire un podium, il est fait mais sur la plus haute marche, c’est génial ! »

Patrick et Alexandre Bonnardel, 3e en VHC

La Jaguar Type E, qui n’est pas une semi-lightweight c’est important de le souligner progresse année après année dans la hiérarchie. Après deux top 10 c’est un podium sur ce Tour Auto 2023 pour l’équipage, reconstitué, père-fils.

Patrick commence :

« Avant la course je partais pour un Top 5 en me disant, mais sans le crier haut et fort, qu’avec l’expérience accumulée et la préparation notamment le nouveau bloc et la culasse wide angle je pouvais peut-être rêver à une troisième place. J’ai déjà fait deux top 10 avec et j’aurais peut-être pu faire mieux l’an dernier si je n’étais pas sorti. »

« Sur ce Tour Auto 2023, tout s’est bien passé ! Dès Dijon j’ai vu que ça partait très fort devant. La GT40, les Cobra et notre horde de Type E faisaient un beau peloton, très serré. On s’est tiré la bourre pendant cinq tours et je me suis dit « on va peut-être se calmer, sinon la semaine va être longue ».

« La voiture était vraiment très bien préparée. On a eu qu’une seule alerte en fait. Le Vendredi, en arrivant au Castellet on se rend compte que deux des vis qui tiennent l’arbre de transmission ont lâché. Je pars comme ça, sans en mener trop large et sans forcer. C’est dommage, on était à une seconde du deuxième et on n’a pas pu se battre. On a pu réparer le soir mais du coup on n’a pas voulu forcer le dernier jour. »

« Au final, entre nos places sur les circuits et dans les chronos on s’est petit à petit installé sur le podium. Le Tour Auto, c’est une course d’endurance, j’ai fait plusieurs rallyes-raid à moto dont deux Dakar et je me rends compte qu’il faut d’abord terminer avant de viser quelque chose. On n’a pas roulé à fond tout le temps et ça a payé avec une belle troisième place. Et puis comme je retrouvais Alex en tant que copilote je ne voulais pas nous causer de frayeur. »

Justement, Alexandre n’avait jamais occupé le baquet de droite sur la Type E au Tour Auto et n’avait jamais copiloté en compétition. Quelles impressions après ce Tour Auto 2023 ?

« C’est un autre monde ! C’est plus d’adrénaline, c’est prenant et c’est même addictif. Je savais que le rythme serait plus élevé et j’appréhendais forcément un petit peu. Et puis, contrairement à ce qu’on faisait en régularité, on ne s’est pas échangé le volant. Papa connaît bien la voiture sur ce terrain. Et puis en cours de journée le comportement peut évoluer et c’est mieux de n’avoir qu’un seul pilote. »

Le suite se fera du côté de Spa pour Patrick et on retrouvera les Bonnardel se partageant le volant à Dijon, au Mans Classic ou encore aux Dix Mille Tours.

Theo Masurel et Benjamin Engrand, 12e en VHC

Le Tour Auto 2023 était le deuxième pour l’association de l’oncle et du neveu. Les deux repartaient sur la MGB qu’ils avaient déjà amené à l’arrivée l’an dernier. Cette fois, le résultat est meilleur encore !

« Je suis hyper content. On s’est régalé. C’est peut-être un coup de chance mais la voiture n’était pas au top avant le départ mais elle a très bien marché sur toute la course. Les deux premiers jours, on était un peu sur la réserve et puis, progressivement on s’est replongé dans le bain de l’an dernier. On a fait bien attention parce que même pour l’équipage c’est vraiment dur. On est chronométrés du réveil au coucher. Parfois on ne comprenait pas. On avait bien roulé mais on pointait juste deux minutes avant de repartir. Pas de pause ! »

« Sur la fin de course on s’est lâché. Sur la dernière spéciale on sentait qu’on pouvait bien marcher. On a demandé 2 minutes d’écart avec la voiture de devant et on l’a quand même rattrapée ! Sur ce coup là on perd une dizaine de secondes mais on fait le 8e temps des VHC. À l’arrivée à Cannes on est les premiers des « petites » voitures en VHC, devant les Mini Cooper et devant les autres MGB. On se battait avec Cattelin et Mingot mais ils ont eu un souci au Paul Ricard. »

Ça fait quoi de finir le Tour Auto 2023 à 21 secondes d’Henri Pescarolo et Michel Perrin ?

« C’est assez dingue ! On était vraiment dans la course avec une légende. À Valence, ils étaient garés à côté de nous et c’était fou de voir le monde qui arrivait pour faire signer des livres, certaines personnes avaient des sacs remplis, ou prendre un selfie. »

« Pour autant, globalement, tout le monde est dans la course et tout le monde discute. Que tu sois sur MGB ou Jaguar Type E, tout le monde est crevé et dans la même galère ! »

Des anecdotes sur ce Tour Auto 2023 ?

« On a perdu le micro du casque de Benjamin le 4e jour, à la première spéciale. On a fait les deux derniers jours en hurlant dans les spéciales ! Pas facile de se faire entendre dans ces conditions, mais on s’est marré dans la voiture. Quand on en est sorti, on venait de courir un marathon et j’ai fini avec sans voix ! »

« Autre chose, le dernier jour on s’est fait une petite sieste de 40 min dans l’herbe pendant en attendant la spéciale, c’était un moment rare et cool. Et puis mes grands parents sont venus me voir à Vaux le Vicomte et les autres au Paul Ricard. Tout ça ajouté avec l’ambiance qui règne au sein des équipages de la Choletterie, c’était top. Sans eux on serait pas au bout. Eux aussi font un Tour Auto, voire deux ! Et quand ça se passe mal c’est chaud pour eux ! »

Antoine Blanc et Didier Vest, 38e en VHC

Seule Lotus Elite engagée sur ce Tour Auto 2023, elle courrait dans le plateau 3. Une course bien partie qui a malheureusement connu un coup d’arrêt, heureusement temporaire.

« C’était, déjà, ma quatrième participation à la course. À chaque fois je le fais en compétition, avec Didier et sa brillante Lotus Elite. Et à chaque fois, c’est une semaine magique. Le Tour Auto c’est une aventure mécanique, je crois que c’est le mot. L’alternance entre circuits et spéciales est vraiment unique. Mais il ne faut pas oublier que c’est aussi une aventure humaine incroyable. »

« Le point fondamental, à mon sens, est de bien s’entendre avec son coéquipier car la semaine de course est intense en émotions. Pour notre part, nous alternons le volant, ce qui suppose en plus d’avoir confiance dans le pilotage de son coéquipier ! Mais l’aventure humaine ne s’arrête pas là, on la partage aussi avec notre assistance et il ne faut pas oublier les autres concurrents et leurs assistance. C’est une course, mais l’entraide est de mise ! »

« En début de course nous avions une auto très survireuse, nous avons alors modifié les réglages de la suspension pour retrouver un comportement plus neutre, ce qui nous a permis ensuite de faire de bons chronos en spéciale et en circuit avec, notamment, une troisième place à l’indice de performance sur le circuit technique de Charade.. »

« Nous étions donc bien partis pour monter sur le podium à l’indice de performance. Malheureusement, lors de la spéciale du Ventoux, on a eu un pépin mécanique avec une rotule qui a quitté son logement à l’arrière. Nous n’avions pas d’autre choix que de nous garer pour laisser passer les autres concurrents et nous avancions avec une voiture qui boitait littéralement ! Heureusement notre assistance a été réactive et nous attendait à la sortie de la spéciale. Nous avons pu rejoindre le Castellet et nous avons réparé. Le lendemain matin, nous étions en course ! »

« Nous avons finalement rallié l’arrivée à Cannes. C’est déjà une performance ! Le parcours de ce Tour Auto 2023 était éprouvant pour les équipages et les machines. D’ailleurs le nombre d’abandons est chaque année plus élevé, preuve de la sélection qui s’opère tout au long de la semaine. Cela peut paraître décourageant mais si on me demande si je suis partant pour une prochaine, je réponds OUI sans hésiter ! »

Eric Hamoniau et Jérôme Dupard, vainqueurs en régularité

Eric Hamoniau ne découvrait pas sa voiture, une Ferrari 250 GT Lusso qui l’avait déjà conduit à la victoire en régularité en 2019. Par contre, c’est avec un nouveau copilote qu’il courait ce Tour Auto 2023. Et on le sait, en régularité, le copilote est très important !

« J’ai gagné en 2019 avec Edouard Lotthé et on a recouru ensemble par la suite mais il n’était pas disponible pour ce Tour Auto 2023. J’ai alors demandé à Jérôme Dupard. Il était partant et connaissait déjà la voiture pour l’avoir comme concurrente. C’est un habitué de la régularité, il court aussi au Monte-Carlo Historique ou au Tour de Corse. Il est habitué au pilotage en régularité, mais surtout au copilotage. »

« On n’avait jamais roulé ensemble, c’était notre premier duo. Par contre, on s’était entraînés quelques semaines avant. On avait croisé deux fois Pierre-Antoine (NDLR : Lecoutour, responsable du pôle compétition chez Peter Auto) pendant ces entraînements, ça l’avait fait rire. L’entraînement était bon, mais il restait à voir ce que ça donnerait. Dans la première spéciale, tu vois si tu as bien fait les choses. Le tripy est le juge de paix, pas ton chrono à toi. »

Qu’a donné cette semaine du Tour Auto 2023 ?

« Avant de partir sur le Tour Auto, il fallait une stratégie. Je sais qu’être premier dès le départ n’est pas très bon, surtout nerveusement. Il vaut mieux être régulier tout le temps, sans s’exposer, être entre la 3e et la 5e place sur chaque spéciale et tu es tranquille. Nous sommes passé premier seulement Vendredi et nous n’avions plus qu’une seule journée à tenir. »

« Nous étions en bataille avec de nombreux et excellents équipages, notamment Martens et Pyck et leur Mini, inscrite en moyenne basse. Nous, nous étions pour notre part en moyenne intermédiaire (10km/h de plus que la moyenne basse), c’était risqué. On a vraiment dû s’employer pour faire un beau résultat et engranger de l’avance. Finalement la course a été tranquille, sans trop de stress, sauf ce dernier jour avec la pression du leader. »

« Avec cette victoire nous rendons un bel hommage à la Ferrari 250 GT Lusso qui fête ses 60 ans cette année. Un nouveau titre, ce n’est pas rien. L’auto s’est d’ailleurs très bien comportée, rien à déclarer sur ce Tour Auto 2023. C’est mon 9e Tour Auto, et à chaque fois je le fais sans assistance, avec juste quelques pièces dans le coffre ! La préparation de Gilbert Tissier est toujours parfaite. Après, on sait aussi préserver notre auto. Dans les liaisons on ne tire pas sur le moteur, on ne force pas sur les gommes. Par contre, en chrono, on lâche tout mais la voiture en est capable. »

« Nous courions sous la bannière de l’ASA de l’Automobile Club de France (ACF) et remportons ainsi le challenge interne de l’ACF. Nous inscrivons la voiture et nos noms sur la coupe dédiée à ce challenge aux côtés des prestigieux précédents vainqueurs, une très belle distinction. »

Après deux victoires en régularité, est-ce qu’il y a une envie de passer en compétition ?

« Je n’ai pas la voiture pour tenter le Tour Auto en compétition. La Lusso n’irait pas, je risquerais trop de l’abîmer et j’aime quand même faire le Tour Auto avec cette auto là. Un jour, j’aimerais essayer, mais ce n’est pas l’étape supérieur, c’est un parallèle. »

Edwina et Benjamin Caller, 16e en régularité VHC

C’est une auto dont on vous a déjà parlé : la Matra Djet VS, celle qu’on avait essayé avant le Tour Auto 2023.

Comment s’est passée ce Tour Auto 2023 ?

« Comme je le redoutais. L’an dernier on avait cassé des choses avant de partir mais rien pendant la course. Là, c’était l’inverse. La préparation s’est bien passée mais on a eu des soucis pendant la course. Ça a commencé assez tôt avec un souci électrique. Les ventilateurs étaient en panne et vu la position du moteur, c’est clairement un problème sur la Djet. Ensuite on a souffert sur la route vers Valence. La pluie s’est invitée, et la voiture n’est pas étanche. En plus la visibilité était mauvaise avec la nuit qui tombait. C’était compliqué. »

« La plus grosse journée de ce Tour Auto 2023, pour nous, c’était celle du Vendredi. On était en embuscade entre le Top 10 et la 20e place. Le matin, Grégory Galiffi me dit « Ta roue arrière gauche danse beaucoup ». On resserre, la voiture se comporte bien, on pense avoir réglé le souci. 2h plus tard, un autre concurrent me dit la même chose. En arrivant au Castellet, un copain me dit que ça ne sent pas bon, que ça bouge, que ça fait du bruit… On soulève rapidement la voiture mais on ne voit pas si c’est la roue, le roulement ou la fusée. »

« On entre en piste et je me dis « il faut qu’y aille doucement sur les appuis ». On tourne à un petit rythme, pas vraiment confiants. Le soir, on a un peu plus de temps d’assistance et on se rend compte que notre moyeux est cassé. J’avais des moyeux avant dans mon stock de pièces mais rien pour l’arrière. J’ai passé des coups de fil et on m’a envoyé vers Thierry notre ange gardien qui avait la pièce. Un de mes sponsors m’a emmené chercher la pièce du côté de St Raphaël et on a réparé en prenant une pénalité. Avant ça on était 9e de notre catégorie et 14e au général. Au moins on a pu repartir ! »

« Finalement on termine 23e au général, c’est mieux que l’an dernier. Dans l’avant dernière spéciale un concurrent se plante devant nous et le ventilo nous lâche de nouveau. On ne savait pas si on pourrait arriver. Dans la dernière on prend des pénalités égale tout le long… notre Halda ne s’est pas déclenché comme il faut. On aurait pu faire scratch ! »

« On termine ce Tour Auto 2023 à Cannes devant notre famille. Ça n’a pas de prix. Notre petite dernière était là. À deux jours du départ, elle avait peur qu’il nous arrive quelque chose. On a échangé un secret. Je lui ai promis que si on terminait, elle passerait la ligne d’arrivée. Du coup, on l’a mis au volant et on a poussé la voiture. C’était un super moment. »

« Petit bonus de ce Tour Auto 2023, à l’arrivée René Claude Bonnet nous attendait. C’est lui qui a conçu le Djet et l’a préparé sans que son père le sache. Il nous a félicité pour notre course. »

« Au final on était super heureux car on a bien progressé. »

François Boudin et Jean-Pascal Marie, 40e en régularité VHC

On retourne en régularité et cette fois avec une auto plutôt populaire et assurément originale sur ce Tour Auto 2023 : une Vauxhall VX4/90. François et Jean-Pascal nous expliquent d’abord ce choix :

« Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’école et nous sommes amis. Nous sommes de la même année et la voiture aussi ! On l’a achetée pas chère parce qu’elle est de cette année là mais aussi parce qu’on a aimé sa gueule originale. On a déjà fait un Tour Auto avec mais on avait refait le moteur avec des pièces qui n’ont pas tenu. Du coup on l’a envoyée chez Ferry et on était au départ avec une voiture qui devait mieux marcher. »

« Le fait est qu’elle a mieux marché. Pas de chauffe, pas de fuites, pas de gros soucis électriques. Par contre, les compteurs ont leur propre vie et sont sur courant alternatif. C’est un peu embêtant quand on est en régularité. On s’est vite rendu compte que la Vauxhall n’était pas au top sur les circuits de ce Tour Auto 2023. Les spéciales, elles, on les a abordées avec tout le respect qu’on peut avoir pour une auto de cet âge là. »

François Boudin raconte aussi deux anecdotes de ce Tour Auto 2023 :

« Dans la dernière journée de course, on s’est dit qu’il n’y avait qu’une seule route pour rejoindre le départ de la deuxième spéciale. Grave erreur, on n’a pas été assez attentifs au roadbook et on a raté la bifurcation à gauche ! De fait… on a raté la spéciale. L’autre moment est plus personnel. Ce même jour, à la pause déjeuner, qui était un panier pique-nique, une équipe de tournage de Peter Auto vient nous filmer et filmer la voiture. De nombreux plans, mais un seul est gardé au montage et diffusé le soir : celui où je mange le fromage. Ce n’était pas voulu, mais c’est un beau clin d’œil puisque je suis crémier « dans le civil ».

Un autre souvenir reste en tête pour cet équipage :

« François Allain a réussi à emmener son camarade Dominique Chapatte en Renault 4CV pour ce Tour Auto 2023. Ils ont tourné beaucoup d’images pour un prochain numéro de Turbo. On a eu l’honneur d’être choisis pour un interview. C’était une belle expérience et on a apprécié l’angle donné à la chose. Verdict bientôt sur le petit écran ! »

Interview de l'équipage de la Vauxhall pour Turbo durant le Tour Auto 2023

Et les autres ? Tous nos articles sur le Tour Auto 2023 sont à un seul et même endroit, c’est par ici :

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Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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