Rétro Chambley, une belle réussite pour la 5e édition

Il y a 10 jours avait lieu en Lorraine la 5^e édition de Rétro Chambley. Un événement qui continu à prendre de l’ampleur sur le circuit Francis Maillet pour le plus grand bonheur des amoureux de voitures anciennes.

Rétro Chambley, qu’est ce que c’est ?

Rétro Chambley, c’est un rendez-vous réservé aux voitures de plus de 30 ans, qui permet aux exposants de rouler sur piste en toute sécurité. Pas de chrono, pas de course mais beaucoup de plaisir.

Trois catégories et des sessions de 20 minutes pour ceux qui souhaitent user de la gomme et deux parades gratuites pour ceux qui souhaitent tout simplement découvrir le circuit à vitesse modérée.

Coup d’œil sur les participants

La Delahaye 135M Cabriolet Dubos en star

Les voitures françaises étaient bien représentées, comme souvent lors de ce genre d’événement.

Sur le parking, les visiteurs ont quant à eux pu admirer un modèle unique, la Delahaye 135 M Cabriolet de 1937 carrossée par Dubos. Une véritable œuvre d’art propulsée par un six cylindres nourri par trois carburateurs Solex. Nous avions d’ailleurs eu l’occasion d’essayer une Delahaye 135M Cabriolet Grand Luxe, carrossée par Chapron il y a quelques mois mais celle-ci est plus singulière (et on l’a déjà croisée sur d’autres événements, notamment lors de vente aux enchères récentes).

Les R5 Turbo et Alpine étaient au rendez-vous de Rétro Chambley mais préféraient s’exprimer en piste que se laisser admirer. Le parking permettait d’approcher plusieurs grandes gloires, Citroën SM, Renault Caravelle, Simca 1000 Rallye, Panhard 24, etc.

Plus loin, heureusement que l’auto était rouge pour attirer le regard. Sinon on aurait manqué cette belle Simca 8 Sport rouge.

Des Fiats, des Ferrari, des Alfa …

Du coté des voitures italiennes, il y avait bien entendu des Ferrari dont une belle 308 GTS QV mais également une très jolie Alfa Roméo GTV6 qui arborait les couleurs Marlboro. Une décoration qui n’était pas sans nous rappeler les exploits de Dany Snobeck au début des années 80 dans le championnat de France production. Un très bon pilote qui est d’ailleurs originaire de la région.

Flat 4, Flat 6 …

Au milieu des moteurs à plat d’origine Porsche et Volkswagen, on pouvait retrouver, à Rétro Chambley, une magnifique Audi 100 Coupé S. Une jolie ligne, bien mise en valeur par un jaune moutarde qui lui allait à ravir. Une couleur très courante à cette époque.

C’est d’ailleurs impressionnant de comparer l’Audi 100S, la Porsche 914, l’Opel GT, et la BMW 2002. Quatre voitures qui sont sorties à la même période et qui présentent pourtant des lignes totalement différentes. À une époque où toutes les voitures se ressemblent, ça méritait d’être soulevé.

Et les anglaises dans tout ça ?

Les anglaises n’étaient pas en reste. Quelques belles Triumph étaient présentes ce dimanche en Meurthe et Moselle. À proximité de la « Pit Lane », on pouvait voir un bel alignement de Jaguar composé d’une belle réplique de Type C avec à ses côtés deux Type-E, et une XK. En piste, les Mini ont vraiment fait le spectacle sur un circuit qui leur sied bien.

En piste !

En piste, Jean-Baptiste Lavaux a fait le show comme à son habitude au volant de sa Renault 5 Turbo. Une voiture qu’il maitrise parfaitement. A ses cotés on pouvait retrouver une mini propulsée par un moteur de Suzuki Hayabusa. Pas simple d’exploiter la puissance avec un poids si faible. Dans la catégorie proto, on pouvait retrouver deux monoplaces, ce qui est malheureusement trop peu.

Merci à Olivier Meyer pour la mise à disposition de ses photos prisent en piste.

Voilà pour cette 5e édition de Rétro Chambley qui fut à n’en pas douter une vrai réussite. Je dois avouer que j’ai été agréablement surpris par le nombre d’autos exposées, mais également et surtout par le nombre de visiteurs. Il suffisait de voir l’affluence à l’espace restauration pour en avoir le cœur net. 10 minutes de queue minimum entre 11h30 et 16h non stop.

Voilà pour ce qui est de la quantité, reste à espérer qu’il y ait plus de voiture de course et proto l’année prochaine. Et si Francis Maillet reprenait le volant d’une de ses anciennes autos pour quelques tours de piste ? Rendez vous en 2022.