Résultats (très) contrastés pour la vente Paris 2021 de RM Sotheby’s

Publié le par Benjamin

Résultats (très) contrastés pour la vente Paris 2021 de RM Sotheby’s

RM Sotheby’s a bien tenu une vente qui s’appelait Paris 2021. Seulement elle n’était pas à Paris, et forcément pas pendant la semaine de Rétromobile. Du coup, à vente spéciale, résultats spéciaux.

La vente RM Sotheby’s Paris 2021

Même si la vente ne se faisait pas à Paris, RM Sotheby’s avait choisi l’option de la vente live. En fait c’est une vente presque normale, avec les autos qui passent les unes après les autres sous le marteau. Les lots ne sont pas laissés en ligne plusieurs jours, bref, c’est ce qui se rapproche le plus d’une vente en présentiel.

Le paris était risqué ce 13 Février et les résultats semblent l’attester. Déjà, le fait qu’il ait fallu attendre si longtemps ne ressemble pas aux pratiques de la maison canadienne.

On peut voir qu’il reste 15 autos toujours à vendre, généralement avec des prix de réserve non atteints et des prix demandés actuellement qui sont les estimations basses.

Les stars de la vente

Les millionnaires

Trois autos visaient le million d’euros sous le marteau. Et à ce niveau la vente s’en tire très bien.

C’est la Lamborghini Miura P400 SV de 1971, restaurée récemment et estimée entre 2.1 et 2.5 millions d’euros qui termine avec le meilleur chiffre de cette vente : 2.423.750 €.
La deuxième place revient à une autre auto à V12, l’unique Isdera Commendatore 112i et son moteur V12 Mercedes. Estimée entre 400 et 600.000 €, elle termine à 1.113.125 € !

L’auto qui paraissait être la plus chère, la Bentley 4½-Litre Supercharged Tourer de 1931 ne disait pas son prix. Elle ne part pas, malgré une enchère maximale de près de 3.5 millions d’euros (!!) et reste dans la catégorie des « Still for Sale ».
On note que la Ferrari 599 GTZ Nibbio Spyder, créée à 6 exemplaires par Zagato et estimée entre 1.4 et 1.6 million d’euros ne se vend pas non plus.

Les Lamborgini

En plus de la Miura, la vente RM Sotheby’s de Paris 2021 proposait une collection de sportives de Sant’Agata, et uniquement des V12 ! Cinq autres autos sont proposées.

On pouvait retrouver :

  • Une 400 GT de 1967, vendue 477.500 € (est. 450-550.000 €)
  • Une Espada Série I de 1968, adjugée 173.000 € (est. 180-220.000 €)
  • Une Islero GTS de 1969, toujours à vendre (est. 400-450.000 €, un peu haut)
  • Une Countach LP400 « Periscopio » de 1977, partie à 775.625 € (est. 750-900.000 €)
  • Une Countach LP500 S de 1984, toujours à vendre (est. 300-350.000 €)

Des originales

Si les modèles habitués des ventes étaient au rendez-vous, des autos plus originales étaient aussi proposées par RM Sotheby’s. Pour le coup, pari raté, aucune n’est vendue. On vous rappelle les autos qu’on avait visé :

  • Une Bizzarrini P538, une continuation d’époque terminée à la fin des années 70. Estimée entre 475 et 525.000 €.
  • Une Ascari Ecosse de 1997. Produite à 17 exemplaires, estimée entre 155 et 195.000 €.
  • Une Gumpert Apollo, ex démonstrateur d’usine, restaurée en 2017, estimée entre 220 et 260.000 €.

La française

La vente avait beau s’appeler Paris, ce n’est pas là que les autos étaient en vente et une seule française était de la partie. En plus ce n’était pas une ancienne mais une A110 Première Édition, estimée entre 50 et 60.000 € et elle ne part pas !

Si vous voulez voir le reste des résultats, c’est par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.