Les résultats de la vente Osenat du 10 Juillet

Publié le par Benjamin

Les résultats de la vente Osenat du 10 Juillet

Après que les dernières semaines aient vu les ventes se multiplier, la vente Osenat du 10 Juillet était plus isolée et avec un catalogue très orienté sur les voitures plaisir, une bonne idée au début de l’été, les résultats sont plutôt bons.

La vente Osenat du 10 Juillet en bref

Organisée un peu après les autres ventes qui ont animé la fin juin, alors même qu’Osenat avait déjà organisé une vente délocalisée à St Emilion, c’est bien à Fontainebleau qu’avait lieu cette vente ce Lundi 10 Juillet.

La vente comprenait 89 lots avec 20 lots d’automobilia mais surtout 4 motos et 65 automobiles avec un catalogue qui était très orienté plaisir. Les résultats sont bons avec 75 des lots vendus et 1.833.625,26 € sous le marteau !

Les stars de la vente

On avait commencé notre sélection avec les 5 plus grosses estimations de la vente Osenat du 10 Juillet. 5 autos sportives et belles, des autos connues, du grand classique de la voiture ancienne.

On commençait avec un trio de Porsche ! Les deux premières autos, celles qui ont la faveur de la couverture du catalogue, sont des 356.
La bleue, un cabriolet D de 1959, Matching Numbers après une restauration total était estimée entre 200 et 250.000 € et dépasse même cette estimation à 273.600 € !
L’autre Porsche 356, un coupé 1600 AT-1 de 1957, matching colors et numbers, entièrement restauré, elle était estimée entre 100 et 150.000 € et atteint 132.000 € sous le marteau.

La troisième Porsche parmi ces stars de la vente était bien plus récente : une 911 Speedster de 1993. En très bon état, estimée entre 160 et 180.000 €, elle fait partie des invendus.

On retrouvait une autre découvrable, une Jaguar XK150 OTS de 1958. British Racing Green, restaurée, fonctionnelle, estimée entre 80 et 100.000 €, elle dépasse allègrement l’estimation en accrochant le 2e montant final avec 149.400 €.

Dernière star de cette vente Osenat du 10 Juillet, une américaine, une Chevrolet Corvette C2 Stingray de 1963, seul millésime à proposer la fameuse « split window ». Cette auto estimée entre 80 et 100.000 € dépasse, elle aussi, son estimation avec 126.000 €.

Des françaises globalement en forme

Côté françaises, la vente Osenat du 10 Juillet proposait un sacré choix. Oui, avec un catalogue plaisir !

On avait noté deux Facel Vega. La première l’Excellence de 1960, avec historique connu et une révision mécanique mais un état d’origine préservé était estimée entre 60 et 70.000€ elle ne se vend pas.
La seconde, la Facellia de 1962, restaurée intégralement et en parfait état, estimée entre 40 et 50.000 € part, elle, pour 57.600 €.

Plus petite et sportive, la D.B HBR5 de 1959 restaurée par le passé, toujours en bel état et prête pour rouler… ou courir était entre 40 et 60.000 € et se vend 44.400 €.

Ensuite on retrouvait deux bombinettes Renault dans le catalogue de la vente Osenat du 10 Juillet. La première, la R8 Gordini de 1969 au moteur entièrement refait était estimée entre 35 et 45.000 € et part contre 41.400 €.
Pour la seconde, était la suivante dans la liste, une R12 Gordini de 1972, très bien entretenue et parée d’une livrée course. Estimée entre 20 et 25.000 €, elle n’est pas vendue.

Ensuite on avait noté 5 Citroën dans le catalogue de la vente Osenat du 10 Juillet.

Les deux plus anciennes étaient des Traction, mais pas n’importe lesquelles : les reines 15/6. La première, de 1951 avec peinture ancienne mais mécanique parfaite, était estimée entre 25 et 30.000 € et se vend 31.800 €.
La seconde, c’était l’ultime évolution, une 15/6 H qui inaugure donc le fameux système hydropneumatique de Citroën. Cette auto de 1955 grise était estimée entre 25 et 30.000 € mais n’est pas vendue.

Suivaient deux autos de 1971 aux mécaniques peu communes. D’abord, avec le fameux V6 Maserati sous le capot, une SM à jantes en résine estimée entre 25 et 30.000 € et vendue à 30.000 €.
On retrouvait ensuite un Wankel de la Comotor dans une rare M35. Une auto rescapée qui roule et qui était estimée entre 25 et 30.000 € pour finalement se vendre 41.400 €.

Enfin une Citroën plus jeune était proposée lors de la vente Osenat du 10 Juillet, la Citroën CX GTI Turbo 2 de 1987. Saine et performante, estimée entre 10 et 15.000 €, elle se vend 10.200 €.

On avait aussi noté des françaises « de luxe » de la vente Osenat du 10 Juillet. D’abord la Delage D6.11 de 1931, restaurée il y a très longtemps et bien entretenue depuis avec une révision à prévoir. Estimée entre 15 et 20.000 €, elle part à 22.200 €.

Suivait une Talbot-Lago T15 Baby de 1951, dans on état d’origine, ancienne auto de musée, qui devait juste recevoir un réglage des carbus. Estimée entre 20 et 22.000 €, elle n’est pas vendue.
Pas plus de chance pour la dernière française qu’on a noté dans le catalogue de la vente Osenat du 10 Juillet, la Simca Plein Ciel de 1960 qui était estimée entre 15 et 20.000 €.

5 (autres) cabriolets pour l’été

On vous l’a dit, le catalogue de la vente Osenat du 10 Juillet était orienté plaisir et on y retrouvait de nombreux cabriolets. On en avait retenu 5.

On débutait en 1960 avec une Austin Healey Sprite, venue d’Italie, restaurée intégralement, estimée entre 15 et 20.000 € elle se vend 19.800 €.
On retrouvait ensuite Mercedes Pagode, une 280 SL française de 1969, avec son fameux hard-top et le troisième siège optionnel. Estimée entre 80 et 100.000 €, elle performe avec 118.800 €.
La Lotus Seven S4 de 1970, en bon état général et estimée entre 15 et 20.000 € ne se vend pas.

Ensuite, deux cabriolets rouges des années 80 proposés lors de la vente Osenat du 10 Juillet. D’abord la BMW Z1 de 1989 avec seulement 1145 km au compteur et un état concours. Estimée entre 70 et 80.000 €, elle ne se vend pas.
Par contre, la Ferrari 328 GTS de 1986, belge, en bon état et faiblement kilométrée, estimée entre 60 et 70.000 € grimpe à 78.000 €.

3 jeunettes pas courantes !

On avait terminé notre sélection du catalogue de la vente Osenat du 10 Juillet avec trois autos de moins de 40 ans qu’on voit assez peu.

D’abord, la Honda NSX de 1996, en excellent état et parfaitement roulante, estimée entre 50 et 60.000 € termine à 62.400 €.
La Maserati Ghibli, qui n’était pas un coupé des années 70 mais une 2.0 GT de 1995 avec quelques défauts mais un bon état général, était estimée entre 15 et 20.000 € et termine à 19.800 €.

Encore moins courante, la Lancia Gamma de 1983, équipée du gros moteur de 2,5L, réservé à l’export, en parfait état et estimée entre 10 et 15.000 € ne se vend pas.

Tous les résultats sont à retrouver par ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Gougnard

    tres jolie presentation avec des magnifiques voitures merci Benjamin

    Répondre · · 13 juillet 2023 à 18 h 59 min

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