Les (gros) résultats de la Vente Osenat à St Emilion

Publié le par Benjamin

Les (gros) résultats de la Vente Osenat à St Emilion

La Vente Osenat à St Emilion, organisée dans le cadre des Chapeaux de Roues était attendue. Une vente avec un catalogue pas si gros, mais avec des pépites dont des françaises sportives sortie de grange qui ont atteint leurs objectifs.

La Vente Osenat à St Emilion

On ne vous les dévoile que maintenant, la semaine du Mans Classic est passée par là, mais c’est bien le Dimanche 25 Juin que la vente avait lieu. 80 lots étaient proposés, en comptant l’automobilia et 62 sont vendus ! Un beau score et surtout avec des prix qui ont largement dépassé les estimations du catalogue.

Les stars de la vente : les sportives (françaises) sorties de grange

18 lots de la Vente Osenat à St Emilion provenaient de la même collection avec notamment de belles sportives. La plupart étaient de vraies sorties de grange… et certaines demanderont un sacré travail.

On commençait avec les Alpine et la plus ancienne était une A108 Cabriolet de 1960. Sans plaques d’identification ni papiers, avec une mécanique démontée, estimée entre 8 et 12.000 €. Elle termine à 28.800 € !
L’Alpine A108, une 2+2 de 1961, identifiable celle-ci, avec son arrière particulier, complète, et nécessitant une restauration étaitt estimée entre 8 et 12.000 € et signe un record, pour une sortie de grange, avec 22.200 € !

Évidemment on retrouvait également une Alpine A110 dans le catalogue de la vente Osenat à St Emilion avec une 1600S de 1972, avec un arrière modifié, jaune, estimée entre 20 et 30.000 € et finalement vendue 70.800 €, un record pour une telle sortie de grange.

Maintenant un quatuor de Simca 1000. D’abord la classique blanche, complète et à restaurer part pour 1692 € (est. 200-300 €)

Ensuite on passe sur les Rallye 2 et il y en avait trois au catalogue de la vente Osenat à St Emilion ! La première, jaune, de 1973, la seconde est rouge, de la même année et toutes deux sont estimées entre 1000 et 1500 €. Elles partent respectivement pour 6720 et 7320 €. La dernière, jaune-verte, était estimée entre 1500 et 2000 € et grimpe à 15.000 € !

On avait noté d’autres coupé et sportives dans le catalogue de la vente Osenat à St Emilion.

Plusieurs Volkswagen Corrado pour commencer avec quatre autos, deux VR6, deux G60, deux à remettre en route avec les deux autres en tant que donneuses. Le lot est estimé entre 500 et 1000 € et part à 7200 € !
De son côté la Golf GTI 1800 de 1982, incomplète mais restaurable, était estimée entre 300 et 500 € et part à 3840 €.

Autre allemande, avec un V12 sous le capot, la BMW 850 de 1990 à restaurer était estimée entre 800 et 1200 € mais fait beaucoup, beaucoup mieux avec 16.800 € !

Suivait une Austin Healey 3000 de 1960, quasi complète et avec des papiers. Elle était estimée entre 8000 et 10.000 € et se vend 30.000 € !

Enfin on retrouvait un coupé français dans la sortie de grange de la vente Osenat à St Emilion, une Panhard 24 CT qui était estimée entre 500 et 1000 € et se vend 2520 €.

Beaucoup de populaires françaises dans cette vente. On avait commencé avec une Peugeot 404 et une DS23, en lot, donneuses de pièces, estimées entre 200 et 300 € et partis à 720 €.

On retrouvait aussi beaucoup de Renault sorties de grange dans cette vente Osenat à St Emilion :

  • deux 4CV, une complète et une donneuse, estimées entre 500 et 800€, vendues 1200 €
  • une Estafette, bonne base de restauration, estimée entre 300 et 500 € partie à 1680 €
  • une 4L stockée à l’extérieur estimée entre 100 et 200 € et vendue 420 €
  • une Dauphine de 1957 saine et tournante, prête à rouler (ou à être restaurée) estimée entre 2000 et 3000 € et vendue 4200 €
  • une Ondine, elle aussi dans un bon état, estimée entre 2500 et 3500 € qui grimpe à 7200 €

En dehors des sorties de grange…

Il n’y avait pas que des sorties de grange au programme de la vente Osenat à St Emilion du 25 Juin.

On commençait avec des Aston Martin. D’abord la plus grosse estimation de la vente, la DB2 de 1952, superbement restaurée et estimée entre 310 et 360.000 €,qui ne se vend pas. La DB2/4 de 1956, elle aussi très bien restaurée et estimée entre 160 et 200.000 €, ne part pas non plus.
Enfin la DBS Vantage de 1971, elle aussi restaurée intégralement et estimée entre 140 et 160.000 € atteint, elle, 135.000 € sous le marteau.

On avait ensuite sélectionné des avant-guerre dans le catalogue de la vente Osenat à St Emilion. D’abord, trois françaises et notamment une BNC 527 de 1927. Belle auto restaurée avec son moteur SCAP, roulante, elle était estimée entre 120 et 150.000 € et se vend 145.200 €.

On retrouvait également une Amilcar C4 Sport de 1922, restaurée dans l’esprit des CC, longtemps restée dans un musée puis remise en route. Elle est estimée entre 25 et 35.000 €, elle ne se vend pas.

Plus populaire, la Peugeot 201 de 1931 fonctionnant parfaitement, était estimée entre 8 et 12.000 € et se contente de 7200 €.

On passait ensuite sur une Morgan 4/4 de 1937, modèle d’avant-guerre reconnaissable à sa calandre plate avec un moteur Coventry Climax. Restaurée et prête à rouler, estimée entre 25 et 30.000 €, elle n’est pas vendue.

L’Alfa Romeo Pettenella Leontina Grand Sport 2000 faite pour ressembler à une 6C 1750 était estimée entre 135 et 150.000€, mais ne part pas non plus.

Pour terminer ces résultats de la vente Osenat à St Emilion du 25 Juin, deux françaises pour commencer et une Matra Djet 5S de 1965, avec un moteur de 5 Alpine, restaurée et estimée entre 40 et 45.000 € mais non vendue.
La Panhard PL17 Break de 1964, restaurée récemment et estimée entre 16 et 20.000 € n’a pas eu plus de succès.

Les avant-guerre ont vraiment mieux fonctionné, si vous voulez voir les résultats complets, c’est ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Benver

    Peut être qu’une des meilleures affaires était le lot 59, qui n’était pas seulement composé d’une 404 et d’une DS23, car au dernier moment le commissaire priseur y a adjoint une autre DS et une ID, le tout vendu 720 frais inclus…

    Répondre · · 4 juillet 2023 à 14 h 38 min

  2. Lefevre

    Les gens sont pas réaliste et je pense qu’ils ne savent pas le budget de restauration qui le attendent . C est dommage car trop c est trop , il faut savoir rester les pieds sur terre .

    Répondre · · 8 juillet 2023 à 0 h 56 min

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