Les Mercedes en DTM, premières années, la Mercedes-Benz 190 E 2.3 16

Publié le par Benjamin

Les Mercedes en DTM, premières années, la Mercedes-Benz 190 E 2.3 16

Après une présence de plus de 30 ans et le record du nombre de titres constructeurs, la firme à l’étoile quitte le DTM à la fin de la saison pour se diriger en Formule E. Ça nous a donné l’idée de se pencher sur celles qui ont amené les premier titres, les Mercedes-Benz 190 E.

Le Deutsche Tourenwagen Meisterschaft

C’est LE championnat de tourisme allemand. Certainement d’ailleurs l’un des championnats de voitures de tourisme les plus connus, avec le championnat du monde, le WTCC et l’anglais TOCA devenu BTCC.

Apparu en 1984, Mercedes ne s’y engage pas de suite, toujours à la suite du fameux accident des 24h du Mans 1955. Les deux premières années les BMW 635 CSI rivalisent avec les Volvo 240 Turbo, les Rover Vitesse et autres Chevrolet Camaro et Ford Sierra XR4 Ti.


La Mercedes-Benz 190 E

La Mercedes-Benz 190 E arrive sur sur le marché des voitures familiales en 1982. Ses blocs 4 et 6 cylindres en ligne lui assurent de belles performantes sans être pour autant très sportives.

Dès 1983, Mercedes profite du salon de Francfort pour présenter la Mercedes-Benz 190 E 2.3 16, qui, comme son nom l’indique, embarque un 4 cylindres 2.3 litres à 16 soupapes de 186 chevaux développé en collaboration avec Cosworth. L’auto est performante : 7.8s de 0 à 100 et 230 km/h en pointe. Produite à partir de 1984, elle servira de première base à l’engagement de Mercedes en DTM.

Certains se souviennent d’ailleurs d’une course organisée en levé de rideau de la F1, au Nürburgring où se dont affronté Lauda, Hunt, Prost, Rosberg et un certain Senna dont la performance ne passa pas inaperçue !

1986, débuts officiels de la Mercedes-Benz 190 E 2.3 16

La saison démarre avec trois voitures confiées à Breuer, Gallina et Oberndorfer. Les résultats sont quelques arrivées dans les points. Au Nürburgring pour l’Eiffelrennen Volker Weidler fait son apparition au volant… et gagne la course, la troisième, seulement, de la voiture.
Il fait de même sur l’AVUS à la course suivante, Breuer assure même le doublé ! A Mainz elles sont 4e et 5e, à Wunstorf elles sont 2e et 3e. Au Nürburgring pour le GP de Tourisme, Weidler est second. Il passe à côté du meeting de Zolder pour prendre une ultime seconde place, encore au Nürburgring, Oberndorfer est 3e.

Au Championnat c’est BMW qui gagne et Thiim, pilote Rover qui est titré. Mais Weidler est second.

1987, la M3 domine, la Mercedes-Benz 190 E 2.3 16 est plus loin

La nouveauté de l’année vient de la concurrence bavaroise. BMW a sorti sa M3. Van Ommen place sa 190 E sur le troisième marche du podium de la première manche à Hockenheim, recule d’une place à Zolder, avant que le reste de la saison ne soit qu’une accumulation de petits points. Seuls Ford a réussi à jouer la gagne. Van Ommen, meilleur des pilotes à l’étoile se classe 9e.

1988, deux fois plus de courses et de meilleurs résultats

Cette nouvelle saison voit l’arrivée d’un nouveau règlement avec deux courses chaque week-end. La Mercedes-Benz 190 E 2.3 16 est toujours engagée. Van Ommen l’amène sur le podium de la première course à Zolder. A Hockenheim c’est Alain Cudini qui remporte deux secondes places. Au Nûrburgring, Roland Asch place son auto à la 3e place, tandis que sur la seconde course le français Dany Snobeck l’emporte. A Brünn, Snobeck est troisième de la première course, juste devant Asch et le français gagne la seconde.


Sur l’AVUS, le pilote Vénézuélien Johnny Cecotto remporte les deux courses sur sa Mercedes-Benz 190 E 2.3 16. A Mainz (Mayence pour nous français), Asch s’offre deux secondes places. Il réédite sa performance sur la première course du Nürburgring.
Au Norsisring, Hahne sur Ford l’emporte dans les deux courses. Dans la première il devance 4 Mercedes emmenées par Asch et Cecotto dans la première et 5 Mercedes guidées Cudini et Asch dans la seconde.

A Wunstorf, les Mercedes-Benz 190 E 2.3 16 sont loin. A Buddapest Cecotto remporte de nouveau les deux courses, Kurt Thiim prend la seconde place de la première et la troisième de la seconde. Enfin pour conclure la saison, Asch arrache deux secondes places derrière Hahne à Hockenheim, devançant Cecotto et Van Ommen.

Au championnat, Asch est vice-champion, Cudini 5e et Cecotto 6e.

On vous parlera de l’année 1989 dans un autre article, puisque la nouvelle voiture arrive.

 

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Robert-Louis BREZOUT-FERNANDEZ, Responsable des Concours d'Etat et de Restauration à la FFVE

    Superbes photos de carrosseries mais jamais de photos des moteurs : il doit bien y avoir une raison . . .

    Répondre · · 20 août 2017 à 15 h 48 min

  2. BEAUDU

    Mercedès en formule E : ils vont recharger en électricité avec leurs centrales à charbon !

    Répondre · · 21 août 2017 à 10 h 01 min

  3. Sixtysix

    J’ai possédé une 190E 2.3 16 en version civile. Franchement pas terrible, la sonorité du moteur est quelconque, la puissance intéressante sur le papier ne procure pas du tout le plaisir d’une GTI, En aucun cas cette voiture ne peut être qualifiée de sportive.
    Elle a pour elle un pont autobloquant remarquable d’efficacité et une tenue de route sans fausse note pour l’époque.

    Répondre · · 23 août 2017 à 12 h 28 min

    1. Benjamin

      Comment ecorner le mythe 😉

      Répondre · · 23 août 2017 à 12 h 49 min

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