Les résultats de la vente Osenat en Alsace

Publié le par Benjamin

Les résultats de la vente Osenat en Alsace

Le catalogue de la vente Osenat en Alsace était déjà bien garni. Mais la maison a rajouté une petite surprise avec plusieurs sorties de grange à restaurer pour parfaire le tableau.

La vente Osenat en Alsace en bref

Prévue au mois de Décembre, repoussée au mois de Janvier proposait des lots sympathiques. Exposés en fin de semaine dernière dans une ancienne usine à Rhinau, la vente s’est faite exclusivement en ligne.

La raison était sanitaire, la salle prévue ne pouvant accueillir « que » 100 personnes. Sauf qu’en plus du catalogue déjà bien fourni, on trouvait une énorme sortie de grange avec des autos à prix bas. De quoi attirer du monde.

Voici donc les résultats, sans frais.

Les stars de la vente

LA star de la vente Osenat en Alsace, c’était cette Hispano-Suiza H6B 32cv de 1921. Carrossée en skiff avec bois et rivets cuivre par Duqesne à Tourcoing. Bien entretenue, cette auto a beaucoup roulé mais a gardé sa carrosserie originelle. On avait parié sur une estimation supérieure à 500.000 €, et les enchères se terminent en effet à 529.000 €.

Autre gros prix pour une française avec la Talbot-Lago T26 Cabriolet de 1950. En très bel état et parfaitement roulante. Elle était estimée entre 150 et 200.000 € mais se contente de 131.000 €.

On retrouvait aussi une Panhard & Levassor X73 CS Spéciale de 1935, celle qui faisait la couverture du catalogue. Sa carrosserie accusait le poids des ans, mais son moteur non-bloqué en faisait une bonne base de restauration. Estimée entre 25 et 50.000 €, elle se vend pour 22.000 €.

La Collection Madeleine et Jean Bohn

Trois autos de la collection de ce pâtissier amoureux de mécanique étaient au programme de la vente Osenat en Alsace.

La Panhard Dyna X86 Cabriolet de 1952, achetée dans les années 90, n’a jamais été finie de restaurer. Estimée entre 10 et 15.000 € elle termine à 7700 €.

Ensuite la belle Traction 7C Cabriolet de 1934. Restaurée à la fin des années 90, elle avait besoin d’une remise en route. Estimée entre 40 et 70.000 € elle se vend pour 48.500 €.

Enfin on retrouvait une Delage Di12, qui partage de nombreuses pièces avec la Delahaye 134. Elle fait partie d’une série d’autos carrossée avec des caisses Citroën entre entre Octobre 36 et Septembre 37. À remettre en route et estimée entre 40 et 70.000 €, elle part pour 44.000 €.

Les sorties de grange

Le mystérieux lot 94 du catalogue a tenu ses promesses. La maison de vente bellifontaine avait promis plusieurs autos sorties de grange… et elles étaient là !

On retrouvait par exemple une belle Peugeot 190 bleue de 1931 avec sa carrosserie Weimann, à restaurer, estimée entre 1000 et 2000 € et finalement partie pour 800 €.
Le lot de trois Citroën Rosalie (une Type 8, une Type 10 et une Type 10 Taxi) part pour 1250 €.
Le lot de deux Peugeot 204 part pour 500€ (est. 600-1200 €).

On trouvait même une caisse de BMW 501, plutôt rare et partie pour 210 € !

On avait aussi noté

On avait noté la Datsun Farilady de 1968, une 1600, (pour aller plus loin : De la DC-3 à la Datsun Sports 2000, les premiers pas sportifs de Nissan) qui serait la seule en France. En bon état, elle est estimée entre 17 et 20.000 €, elle ne trouve pas preneur.

En plus de la X73, on retrouvait une X71 Berline au catalogue de la vente Osenat en Alsace. Complète mais à restaurer, elle était estimée entre 15 et 18.000 € et se vend 14.200 €.

On avait aussi noté une D.B Le Mans Luxe de 1960. Une rareté prête à rouler, estimée entre 25 et 35.000 € et vendue 20.500 €.

Côté populaires, on trouvait quelques belles pièces roulantes lors de la vente Osenat en Alsace. D’abord, une Renault 10, entièrement restauré, partie à 6100€ pour une estimation entre 5000 et 7000 €.

Même histoire pour la Simca P60 de 1963 qui a peut rouler depuis sa restauration mais qu’il fallait redémarrer. Elle atteint 5600€ pour une estimation entre 6 et 8000 €.

Plus récente, la Panhard 24CT nécessitait une remise en route et part pour 11400 €, au dessus de son estimation (entre 6 et 8000 €).

On retrouvait aussi quelques Youngtimers au catalogue de la vente Osenat en Alsace.

On avait noté l’Audi Quattro de 1982, la première série donc. Jamais restaurée, en bon état, estimée entre 50 et 70.000 €, elle ne trouve pas preneur.

Si vous voulez rouler cheveux au vent, la BMW Z1 de 1989 avec des ailes avant et un mécanisme de portes neuf… était estimée entre 45 et 50.000 € mais se contentera de 35.500 €.

On trouvait aussi une Peugeot 205 GTI, une auto de 1984, avec le 1.6 litres de 105 ch donc. En bel état, elle est estimée entre 11 et 13.000 €, elle part à 10.200 €, comme quoi, toutes ne partent pas pour une fortune !

Les résultats complets sont à retrouver par ici.

Photos : Osenat

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Patrick+J.+Arnoux

    hola l’orthographe n’est pas sorti de grange : ca pique les yeux : qui a peut rouler !

    Répondre · · 27 janvier 2022 à 22 h 07 min

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