Les autos de nos Lecteurs : la Giulia Sprint GT de Laurent

Publié le par Benjamin

Les autos de nos Lecteurs : la Giulia Sprint GT de Laurent

On a l’impression d’en croiser partout. Pourtant depuis qu’on a lancé cette rubrique dédiée aux autos de nos lecteurs aucune Alfa n’avait été présentée ! Et puis c’est Laurent qui nous a proposé de parler de sa belle.

Si l’idée vous plaît et que vous voulez proposer votre auto, on vous explique tout par ici.

Mon auto en quelques mots

Ma voiture est donc une Alfa Romeo Giulia Sprint GT de 1964. C’est une première génération, celle qu’on appelle « Scalino ». Ce terme veut dire boîte aux lettres, et il suffit de regarder l’avant de l’auto pour comprendre pourquoi.

Je ne suis que le quatrième propriétaire. Le second a gardé la voiture plus de quarante ans, jusqu’à son décès, et je crois que c’est lui qui a su sauvegarder ce beau véhicule dans son état d’origine.

Il subsiste d’ailleurs des annotations de sa main dans le livret d’utilisation, marqué par les années, mais introuvable de nos jours, telles que le kilométrage en 1996 : 87.000 kms, et la mention d’une peinture la même année.

Pourquoi elle ?

Pourquoi un coupé Giulia ? Pour son élégance  « latine », la disponibilité des pièces détachées à un prix encore raisonnable comparé à certaines marques germaniques.

J’ai fait l’acquisition de cette voiture à la fin de l’année dernière, chez un professionnel de Brignoles (Var), spécialiste et passionné d’Alfa Romeo.

J’ai immédiatement apprécié la belle peinture Rosso Alfa légèrement patinée, l’absence totale de corrosion, le bon état d’origine de l’intérieur, bref son côté « authentique ».

Le compteur indiquait 38.000 Kms, très probablement 138.000 vu la belle présentation du véhicule.

Ce que j’ai fait dessus ?

En ce qui concerne la mécanique, le moteur était… démonté. Le précédent propriétaire avait eu un problème d’embiellage qu’il n’avait pu faire réparer et le moteur était en pièces détachées.

La voiture en valant la peine, le moteur, la boîte de vitesse, les suspensions, les freins ont été totalement refaits à neufs. Pour parfaire cette restauration, un allumage électronique, une pompe à essence électrique et un radiateur en aluminium ont été montés. La Giulia avait déjà été équipée d’un alternateur. De légères entorses à l’origine au bénéfice de la fiabilité.

J’ai choisi de mettre le prix, souhaitant avoir une certaine tranquillité d’esprit au niveau mécanique, sachant d’expérience qu’une ancienne peut susciter des chagrins en ce domaine.

Et maintenant ?

Forcément je n’ai pas encore fait des milliers de kilomètres à son volant. Mais ça viendra ! J’utilise pour le moment mon Alfa Romeo Sprint GT pour le plaisir de rouler « différent ». Plus tard, l’objectif de faire des sorties et voyages en club… pendant quelques années je l’espère !

Une belle italienne en tout cas ! Vous en avez une ? Parlez nous en !

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Pascal

    Bellissima. Les Italiens savaient faire de belles voitures, dommage que Fiat ai fait dérailler la belle mécanique.

    Répondre · · 9 juillet 2020 à 10 h 06 min

  2. François Ientile

    F!at n »a rien fait dérailler!!! Ce sont les journalistes a l’époque!! Chauvins comme pas deux(pour répondre Pascal) en tout cas bravo a Laurent qui a déniché une tres belle voiture; de mon époque Alfa était la voiture de « classe » Mercedes Et BMW,étaient tellement moches que personne n’en voulait!

    Répondre · · 9 juillet 2020 à 15 h 04 min

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