… tout le monde change de trottoir pour tenter de comprendre ce que c’est que cet attroupement en bordure de ville. Faites quelques pas et vous constatez que tout cela a lieu devant un studio de danse, étrange. Un panneau La Messe s’aperçoit en devanture, de plus en plus sibyllin. Sauf que pour vraiment comprendre, il vous faut plonger dans un monde de motard-bagarre, de gentle(wo)men rider(s), de collectionneurs… bienvenue à La Messe 2022 !
La Messe, qu’est-ce donc ?
Vous n’avez pas idée du nombre de plaisanteries qui me viennent en tête pour faire un parallèle entre le nom de l’événement et sa symbolique religieuse. Mais je vais me contenir, promis.
La Messe, c’est un rassemblement qui a lieu en périphérie de Niort (je reste vague pour le moment, on y revient plus tard), à date variable, à destination de véhicules mis en circulation avant 1969.
La sélection peut paraître drastique, et en une certaine mesure elle l’est. Mais le reste du parking (au delà de celui « réservé » donc) est d’accès libre… le rassemblement se veut donc convivial, mais tourné vers les anciennes pré-70… et, nous allons le voir, une ancienne peut aisément en cacher une autre !



La Messe, on y trouve quoi ?
Car c’est bien lorsqu’on s’intéresse au public-cible que ce rasso commence à nous titiller… en général, un rasso d’anciennes, c’est un bon 90% de voitures pour 10% de motos (je simplifie volontairement). Eh bien là, on est pas loin d’avoir constaté l’exact inverse !
Et quelles motos ! Je ne suis pas expert, loin s’en faut, mais La Messe s’est trouvée être en ce dimanche le grand mess où rassembler quelques unes des plus belles machines des Deux Sèvres (et pas que puisque tout l’Ouest avait eu vent de l’événement).
On a alors pu y retrouver de l’anglaise bien sûr, de la française un peu… et même une allemande avec un étonnant cylindre carré (si si, j’vous jure) !















Mon petit coup de cœur côté deux-roues, une Gitane Testi qui a tout d’une grande ! Ok, ma Tenor en rouge à côté n’est pas très grande non plus, mais quand même…






Mais côté autos, on n’était pas en reste non plus croyez-moi ! Depuis la plus américaine des Saint-Maixentaises (on en parlait d’ailleurs lors d’un papier sur le mensuel de St Maixent) jusqu’à la française prête à filer plein ouest direction les vagues, il y a avait de tout à La Messe.











Clou du spectacle chez les quatre roues, une Georges Irat dans sa robe rouge et boue car oui, une ancienne même très ancienne, ça peut aussi sortir lorsque le temps n’est pas au beau fixe !





Enfin, à La Messe, on y trouve une ambiance assez particulière. Est-ce parce que le lieu l’inspire ? Est-ce parce que les motos y sont les plus représentées ? Est-ce parce que le petit groupe d’organisateurs sont plus des youngtimers que des avant-guerre (je parle bien des personnes hein, pas de leurs montures) ? Je pense sans prendre trop de risque que c’est un peu de tout ça à la fois !

Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est que j’ai beau naviguer dans le domaine de l’auto ancienne en Deux Sèvres depuis un moment, je découvre encore de nouveaux joyaux… et y ajoute maintenant la découverte de l’incroyable viviers de motos anciennes dont l’Ouest dispose, non sans un certain plaisir (et quelques idées dans la tête) !
La Messe, ça se passe où alors ?
C’est très clairement en abordant cette question que l’on sort du traditionnel rassemblement comme on en trouve légion en France (et c’est tant mieux hein, ne me faites pas dire ce que n’ai même pas pensé !).
Parce que si Maxime a installé son rassemblement ici, c’est parce qu’il s’agit du parking de son lieu de travail… mais pas n’importe lequel ! Ce qui n’a l’air de prime abord que d’une salle de danse est en fait une ode à la passion : celle de la danse avec son parquet et les cours qu’il accueille régulièrement, mais aussi celle d’un mode de vie à l’ancienne sans nostalgie… tout y respire le Lindy Hop et la joie ambiante des années 20, le Be Bop et l’atmosphère quasi-clandestine des années 40… je m’explique, mais en images ! Et si vous voulez plus d’infos, n’hésitez pas à faire un tour sur son site internet.












Didier MONNET
Deux roues pour deux Sèvres, logique !
· · 11 février 2022 à 13 h 25 min
Thibaut
Pas faux en effet !
· · 11 février 2022 à 13 h 50 min