Essai d’une Fiat Coupé 20V Turbo Plus, une Fiat des 90s ? Vraiment ?

Publié le par Benjamin

Essai d’une Fiat Coupé 20V Turbo Plus, une Fiat des 90s ? Vraiment ?

J’avoue que la marque Fiat n’est pas forcément dans mes préférées. Pourtant je suis fan de la 8V, de la 124 Sport Spider ou de la 2300S. Mais clairement les autos des années 80 et 90 ne m’évoquent rien de très euphorisant. Je sais pourtant qu’il existe des modèles sympathiques et ça fait quelques temps que je me dis que j’essayerai bien une Fiat Barchetta. Et puis mon amour pour les moutons à 5 pattes est revenu au galop devant cette possibilité d’essai. Parce que, oui, en plus, cette Fiat Coupé 20V Turbo Plus a bien un 5 pattes sous le capot. Direction le 78 chez l’Essence de l’Automobile pour une vraie découverte.

Notre Fiat Coupé 20V Turbo Plus du jour

Avec notre voiture du jour, on retourne vraiment dans les années 90 et 2000. En tout cas, on se place à une époque où on produisait de petits « coupés plaisirs », aux lignes agréables, aux prix abordables et aux dessins plutôt sympa. Une époque vraiment révolue et c’est encore plus vrai chez le constructeur turinois puisque la Fiat Coupé n’a pas eu de descendance !

Fiat Coupe 20V Turbo Statique par News dAnciennes 21- Fiat Coupé

Design : la révélation Bangle

Parler du design de la Fiat Coupé 20V Turbo revient à parler de sa naissance. Depuis la 124, Fiat ne propose plus de coupé. Mais ce n’est pas chez Fiat que va naître l’idée ! Pininfarina s’est planté, conjointement avec GM, au sujet de la Cadillac Allanté. Ce gros cabriolet n’a pas marché et laisse la carrozzeria avec une usine vide. On va alors toquer chez Fiat avec un projet de petit coupé, sur la base d’une voiture de la gamme courante de l’époque et qui sera produit chez Pininfarina. L’idée plaît, surtout que Fiat est à la relance et que ce coupé serait une idée sympa pour avoir un symbole de cette relance.

Le hic dans l’histoire c’est que le Centro Stile du constructeur va être mis en concurrence avec l’équipe Pininfarina et que c’est alors le dessin interne qui est choisi. Un dessin signé par un jeune designer passé par Opel avant de débarquer chez Fiat : Chris Bangle. Et avec la Fiat Coupé il montre son audace et pose les (lointaines) bases qu’on retrouvera ensuite chez BMW.

Ces bases, on n’en voit que des détails à l’avant. Certes, la Fiat Coupé est moins marquée que les créations de chez BMW du début des années 2000. Mais on reste bien moins consensuel que les autres coupés que les constructeurs généralistes européens proposent à l’époque. Ainsi, les feux adoptent un léger bossage mais surtout la face avant est rendue agressive avec l’insertion des feux additionnels aux extrémités de la calandre noire. En-dessous la face avant ne reçoit pas de « bouche » mais une série d’ouvertures.

Tant qu’on y est, précisons quelque chose qui est propre à la série à laquelle appartient notre auto du jour. C’est précisément une Fiat Coupé 20V Turbo Plus et cette série Turbo Plus se caractérise avec une lame supplémentaire tout en bas. Dit comme ça, on pourrait parler de détail, mais ça change vraiment.

Finalement le style Bangle, c’est surtout sur le profil qu’il se remarque. On remarque une série de plis de carrosserie qui donnent un vrai caractère à la Fiat Coupé 20V. Ces lignes on les retrouve entre le pare-chocs avant et la portière, tronquant l’arche de roue. Même principe sur l’arche de roue arrière tandis qu’une ligne parallèle apparaît à la naissance des « hanches » arrières.

Plusieurs détails sont propres, ici, aux Fiat Coupé 20V Turbo Plus : jantes spécifiques laissant apparaître les étriers Brembo rouges et surtout le kit carrosserie bien torturé au niveau des bas de caisse (et toujours avec cette même orientation des plis) mais le monogramme 20V Turbo sur le montant est commun aux autres 20V Turbo. Tiens, on note aussi un monogramme Pininfarina. Après, c’est quand même dans l’usine de San Giorgio Canavese qu’elle était produite…

À l’arrière, certains trouvent une évocation de Ferrari dans la ligne, et même de 250 GTO. Bon, on va se calmer tout de suite, les feux ronds ne sont pas propres à la mythique voiture de Maranello mais il est vrai que c’est une vraie audace de les proposer dans les années 90, loin des classiques combinés (qu’on aurait pu reprendre à une autre Fiat. Par contre, le bouchon de réservoir de la Fiat Coupé fait résolument vintage.

Le reste de cet arrière est finalement asses conventionnel. C’est plutôt haut, surtout comparé à l’avant plongeant de la Fiat Coupé. C’est aussi très lisse et rectiligne. En fait c’est un dessin qu’on pourrait presque transposer sur une autre voiture tellement on n’y trouve pas de lien direct avec le reste de la ligne. On remarque enfin qu’il n’y a qu’un monogramme Fiat et pas de Coupé en vue.

Intérieur : Pininfarina se met dans le ton

Episode II : la revanche. Oui, c’est Pininfarina qui a lancé le projet. Oui, c’est Pininfarina qui produit l’auto. Et après que Bangle eut signé le style de la Fiat Coupé, le styliste prit sa revanche… avec le style intérieur. Sauf qu’il faut rester dans le ton et proposer quelque chose d’audacieux qui va avec l’extérieur… et en gardant en tête que c’est avec des composants Fiat qu’il faut composer. Le résultat ? C’est pas tellement Fiat. D’ailleurs, on voit bien le logo Fiat sur le volant mais le logo Pininfarina est bien plus visible.

Fiat Coupe 20V Turbo Statique par News dAnciennes 11- Fiat Coupé

Ce logo est d’autant plus visible qu’il est placé sur le signe distinctif de cet intérieur. On a beau être dans les années 90, on va quand même utiliser une planche de bord peinte couleur carrosserie ! C’est carrément original et ça nous renvoie dans les années 60, au mieux. Le résultat est là puisque ça égaye l’habitacle en amenant de la couleur au milieu des plastiques noirs (ou gris). En tout cas on est pas dans n’importe quelle Fiat et, finalement, le reste de l’habitacle va le rappeler.

Déjà on a un volant bien sportif, en cuir avec des surpiqures rouges. Derrière on retrouve une ligne de voyants, bien discrète mais surtout quatre compteurs. Le premier propose un voltmètre (même dans les années 90 on était pas sûr de son coup) et la pression d’huile. Viennent ensuite un tachymètre gradué jusqu’à 280 (!), un compte-tours qui s’arrête à 8000 tours et enfin un combiné avec jauge de carburant et température d’huile.

Quelques détails sont au programme comme le levier de vitesse, lui aussi noir et rouge, la montre centrale et, une des spécificités de la Fiat Coupé 20V Turbo Plus, les sièges Recaro en cuir. Côté assemblage ? Les plastiques fleurent bon le constructeur généraliste mais les ajustements sont plutôt bons.

En bref, c’est un beau mélange entre des éléments 100% Fiat et l’audace d’un designer qui voulait montrer ce qu’il savait faire. Et bein ça marche !

Technique : des chiffres pas vraiment Fiat

Saviez-vous que, la Fiat Coupé 20V Turbo Plus est basée sur une… « vulgaire » Tipo. Oui, le prestige en prend un sacré coup là. Mais rien que le moteur nous indique qu’il y a Tipo et base de Tipo. Le nom de la Fiat Coupé 20V Turbo Plus est évocateur. Déjà avec ce curieux 20V. Oui, les 16V, on connaît. Mais 20… avec un 4 pattes, ça fait 5 soupapes par cylindres. Mais c’est parce qu’on a 5 cylindres qu’on atteint 20 avec 4 soupapes par cylindres. Et si ce n’est pas assez, on a donc le turbo. La Tipo s’éloigne.

Sous le capot de notre Fiat Coupé 20V Turbo Plus, c’est donc le moteur le plus évolué. En fait, 5 motorisations ont été proposées sur les Fiat Coupé. On reprend d’abord le Lampredi 2 litres qui n’est plus tout jeune mais qui, en version 16V, est le moteur haut de gamme de la Tipo avec 142ch. On ajoute une version Turbo, qu’on retrouve sur les Lancia Delta Integrale et qui sort 195ch.

Avec la phase II qui sort en 1997 apparaissent de nouveaux moteurs. On débute avec un 1.8 16V sorti du capot de la Barchetta mais qui se contente de 130ch. Au-dessus, place aux 5 cylindres. Le 2 litres 20V sort 147 puis 154ch. Et puis le 20V Turbo monte même à 220ch.

Ce moteur n’est pas spécialement léger, ce qui fait que la Fiat Coupé 20V Turbo ne l’est pas non plus. Par contre, avec sa cavalerie, il fait de l’auto la Fiat la plus rapide de série avec 250km/h tandis que le 0 à 100 est abattu en 7s (6,5 annoncées). C’est énorme… quand on sait que tout cela repose sur une plateforme de Fiat Tipo !

Sinon, niveau technique, la Fiat Coupé 20V Turbo Plus se différencie de la Turbo. Le moteur est le même mais on ajoute quelques petits agréments. D’abord, une sixième vitesse. On poursuit avec une barre anti-rapprochement Sparco bien visible et on termine avec des freins, qui ne sont pas que rouges et voyants puisqu’ils sont plus puissants et ventilés.

En bref, une fiche technique très alléchante. On va aller voir comment ça réagit !

Au volant de la Fiat Coupé 20V Turbo Plus

Allez hop, c’est parti. L’installation dans une voiture des années 90 reste quelque chose d’agréable. Les italiens, contrairement aux anglais qui ont eu du retard, ont enfin compris le mot ergonomie. Toutes les commandes sont au bon endroit et le réglage de la position de conduite est optimale. Par contre, certains galèreront peut-être pour démarrer. On peut tourner la clé autant qu’on veut, c’est avec un bouton situé sur la planche de bord qu’on lance le moteur. Le 5 cylindres s’ébroue. Pas de vacarme au programme mais on sait bien que ce n’est pas un classique 4 pattes qu’on a sous le capot.

Première et c’est parti. Bon, je fais d’emblée attention. L’Essence de l’Automobile, c’est en pleine ville. Et qui dit ville dit ralentisseurs et autres rustines. Sur les premiers, je fais particulièrement attention, j’ai bien remarqué que la garde au sol de la Fiat Coupé 20V Turbo est celle d’un coupé et même un coupé des années 90 quand on commençait à rabaisser les autos. Je prends ces dos d’âne au pas et tout se déroule bien.

Les premières kilomètres sont de bonne augure. La Fiat Coupé 20V Turbo se comporte parfaitement dans la circulation. Elle ne se traîne pas comme pourraient le faire certaines autos plus anciennes. Du coup je n’ai pas besoin de la cravacher à froid et je laisse tranquillement la température monter. Direction, freinage, tout est bien, à ce rythme, pour rouler en ville. Par contre, j’ai parlé des ralentisseurs mais pas des rustines. Et même si elles ne sont pas bien hautes, je les sens bien, puisque niveau train roulant et même niveau siège, la case « moelleux » a été décochée au moment de cocher la Turbo Plus.

Fiat Coupe 20V Turbo Inter par News dAnciennes- Fiat Coupé

Ville, ville, re-ville, rond-point et, oh, voie rapide. Non, je ne m’en vais pas essayer la Fiat Coupé 20V Turbo sur autoroute mais c’en est bien une qui doit m’emmener vers la route que j’ai sélectionnée pour l’essai. La voie d’insertion (de son vrai nom) est dégagée, je vais pouvoir la transformer en voie d’accélération (surnom de circonstance). La température est montée, je suis en seconde, c’est parti ! Le couple est vraiment présent très tôt. Le 5 cylindres est plein et il envoie. Le turbo souffle et je dois vite passer la troisième. Finalement, je suis à 130km/h bien avant de devoir m’insérer devant un camion. Bel aperçu, à confirmer.

Un peu de re-re-ville et voilà que les habitations s’espacent à mesure qu’on quitte la vallée de la Seine. La route qui grimpe vers les hauteurs est particulièrement dégueulasse niveau revêtement. Dommage pour nos lombaires… mais finalement la Fiat Coupé 20V Turbo s’en sort bien. Devant nous, une Lotus Elise en goguette est bien prudente (ça doit être encore plus dur pour son conducteur). En tout cas, quand on retrouve un bitume à peu près correct, c’est parti. Je ne lutte pas avec le poids plume de l’anglaise et son moteur Toyota et je me concentre sur mon italienne.

En fait, je ne lutte pas… mais y’a match quand même ! La Lotus ne me décroche pas. Le 5 cylindres fait bien son travail et accélère encore et encore. Pourtant je ne cravache pas. Tenez, je suis en 5e et même bientôt, au moment de calmer, en 6e. J’avais déjà mis ce rapport sur l’autoroute et c’est vrai que c’est appréciable. Certes, il fait retomber l’ambiance sonore. Mais des fois ça a aussi du bon. La Fiat Coupé 20V Turbo évolue tranquillement et reste impériale sur cette route qui se prête pourtant à quelques excès. Mais nous ne sommes pas les seuls à l’emprunter.

À gauche toute. Cette route là est plus calme. Le profil ne sera pas celui qui va permettre au 20 soupapes de cracher tout ce qu’elles ont en réserve. Pourtant, dans la montée initiale, elles s’y emploient. Ce moteur est quasiment impossible à prendre en défaut… sauf pour un mélomane, d’accord. La mélodie n’est pas déplaisante, loin de là. Mais on est pile entre la « banalité » d’un 4 cylindres et le son plus rond d’un 6. De là à mettre la radio (oui l’autoradio s’est déployé quand j’ai mis le contact, « 90s touch » oblige) ? Quand même pas.

Fiat Coupe 20V Turbo par News dAnciennes HD 9- Fiat Coupé

En écoutant le moteur faire tourner l’aiguille du compte-tour, j’en oublierait presque la route. La Fiat Coupé 20V Turbo approche d’un virage aveugle qui m’a l’air de serrer un peu. Je saute sur les freins. Merci la version Turbo Plus ? Sans savoir comment se comporte une Fiat Coupé de base, je ne sais pas, mais les freins Brembo ventilés font leur effet. Le coupé, qui n’est pas un poids plume rappelons-le, ralentit parfaitement et l’excellente motricité, conjuguée au couple, nous extrait du virage sans sourciller.

Et ça recommence comme ça sur quelques bornes. Virages serrés ou grandes courbes, les freins ralentissent la bête, la direction place le tout et le moteur peut rechanter un coup jusqu’à la prochaine. La Fiat Coupé 20V Turbo s’en sort particulièrement bien, même dans ces courtes relances. En même temps, nous sommes à la fin des années 90. Sans que le turbo lag soit totalement absent, il est loin d’être aussi marqué que 15 ans plus tôt, quasi imperceptible. Tant mieux pour le conducteur, l’efficacité et le rythme général. En tout cas, je m’amuse. S’il manque le soupçon de frisson que procurerait une voiture plus ancienne, c’est largement compensé par le sentiment de sécurité qui apparaît à l’inverse.

Allez, on calme et on rentre. Chaque kilomètre est une souffrance. À mesure que je m’enfonce dans la ville, je me dis que je pourrais vraiment m’amuser sur des petites routes au lieu de me traîner derrière une Zoé (fabriquée à quelques kilomètres). Un petit coup de voie rapide permet de remettre une pièce dans le 5 cylindres et un coup de 6e. Je finis par garer la voiture. Une voiture qui n’en a pas l’air mais qui ne demande qu’à foncer. Je serais curieux de voir ce qu’un vrai pilote arrive à sortir de cette Fiat des années 90.

Quand un débutant prends le volant de la Fiat Coupé 20V Turbo Plus

Changement de conducteur à présent pour laisser la place à Yoni, en stage chez News d’Anciennes au moment de cet essai.

“C’est la première sportive que je prends en main et ça a l’air plutôt sympathique avec l’aperçu que m’en a fait Benjamin quand j’étais dans le siège de droite. Au moment de prendre le volant, tout d’abord c’est l’assise qui me marque. Les sièges sont des baquets rembourrés de cuir avec un excellent maintient mais n’envisagez pas de partir en voyage, c’est dur comme du bois !”

“Le moteur turbo, dans les années 90 est réputé pour avoir deux facettes. Pourtant, là rien de tout ça. Le moteur est à la fois souple, pour cruiser tranquillement avec le grain sonore du 5 cylindres qui ronronne juste ce qu’il faut pour nous accompagner dans les trajets, mais on sent le turbo charger, même quand on est qu’à 2500trs/min. Résultat il n’a aucun mal à relancer des les plus bas régime et a une très bonne allonge qui lui permet d’aller chercher la zone rouge de manière vive.”

“Côté châssis, pour commencer la ville est son pire ennemi. Je confirme, la suspension est raide. Et ne vous fiez pas à son petit rayon de braquage, assez élevé pour vous déconseiller de vous tromper de route. Une fois les routes dégagées de la campagne, c’est là qu’elle se révèle. Elle est agile, communicative et très sûre, elle ne semble pas traître. Elle permet de suivre un rythme assez élevé sans se faire peur avec les informations qui permettent de savoir si on peut augmenter, diminuer ou garder notre rythme face aux limites de la voiture.”

“En conclusion, c’est un coupé sensationnel qui n’a pas peur des grands rythmes avec un moteur présent à tous les régimes tant en termes de sonorité que de ressources. C’est une auto envisageable au quotidien à condition d’avoir un bon ostéopathe. Elle est tellement cool, que j’en oubliait que c’était une Fiat, quand on regarde la gamme aujourd’hui. »

Conclusion

Étonnante cette Fiat des années 90. Oui, désolé, je reste bloqué là-dessus. C’est bien le plus étonnant et ça touche TOUTE la voiture. Du style Bangle à celui de Pininfarina, on avait déjà un joli lot d’originalité. Mais quand on ajoute la technique originale, et surtout très bien pensée, de cette Fiat Coupé 20V Turbo, on pourrait se croire dans une monture bien plus « noble ». Pourtant, on reste sur une plateforme de Tipo, voiture qui justement pourrait nous donner une image faussée de ce que pouvait faire Fiat à l’époque.

La Fiat Coupé 20V Turbo Plus est l’aboutissement de la carrière de ce petit coupé. Et avec une telle mécanique et un tel tempérament, il suffit finalement de l’essayer pour comprendre pourquoi elle est si recherchée.

Les plus de la Fiat Coupé 20V Turbo PlusLes moins de la Fiat Coupé 20V Turbo Plus
Le style extérieur très originalTrès rare
Le style intérieur dans le tonTrès recherchée
Le 5 cylindres pleinCote en hausse
La boîte 6Conso pas vraiment d’époque
Les freinsTrès sèche
image 2- Fiat Coupé
Fiche techniqueFiat Coupé 20V Turbo Plus
AnnéesCoupé : 1993-2000
Turbo Plus : 1999-2000
Mécanique
Architecture5 cylindres en ligne
Cylindrée1998 cm³
AlimentationInjection et Turbo
Soupapes20
Puissance Max220 ch à 5750 trs/min
Couple Max310 Nm à 2500 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 6 rapports
TransmissionTraction
Châssis
Position MoteurTransversale avant
FreinageDisques Ventilés AV et Pleins AR
VoiesAV 1491 mm / AR 1468 mm
Empattement2540 mm
Dimensions L x l x h4250 x 1768 x 1340 mm
Poids (relevé)1430 kg
Performances
Vmax Mesurée250 km/h
0 à 100 km/h7s
400m d.a14,6s
1000m d.a26,7s
Poids/Puissance6,5 kg/ch
Conso Mixte± 10 litres / 100km
Conso Sportive± 17 litres / 100 km
Prix± 30.000 €

Conduire une Fiat Coupé 20V Turbo Plus

Trop tard ! Si vous en vouliez une à bas prix, il fallait se réveiller avant ! La Fiat Coupé est longtemps restée dans l’ombre. Et en fait, elle le reste encore partiellement puisque les version 4 cylindres d’entrée de gamme ne sont pas forcément très chères. Mais pour une Fiat Coupé 20V Turbo Plus comme la notre, il faut bien chercher avant d’en trouver une et, là, les prix s’envolent. La rareté y est pour beaucoup surtout que la diffusion française reste confidentielle. Et puis, comme ses concurrentes Corrado et Calibra, a subi les affres du Tuning. Certaines autos, quelle que soit la motorisation, ont été massacrées et il sera quasi impossible de les remettre en configuration d’origine.

Notre auto du jour est d’ailleurs à vendre. Produite en 1999, 2e main avec 32.000km est un parfait état, c’est une auto qui est logiquement dans la fourchette haute de la cote. Vous trouverez toutes les infos dans le catalogue des voitures de l’Essence de l’Automobile (on en parle en-dessous).

Côté guide d’achat, sachez que le 5 cylindres a très bonne réputation et vieillit bien… tant qu’il a été correctement entretenu. N’oubliez pas qu’on reste avec une voiture turbo des années 90, donc il faudra laisser refroidir le turbo et certaines autos ont été maltraitées sur ce point précis.

L’Essence de l’Automobile : des automobiles pour passionnés

C’est donc chez ce pro du 78, à Aubergenville à côté de Flins, qu’on a déniché notre auto du jour. En plus d’être un professionnel qui sélectionne des autos intéressantes, de toutes époques, c’est toute une atmosphère qu’on retrouve sur place. Œuvres d’art (dont les sérigraphies de l’ami Christophe), du mobilier, des produits d’entretien (et un atelier de detailling dédié), des vêtements signés La Jauge Auto, et un lieu ouvert pour des événements pros ou pas et 100% passion, c’est un endroit à part… où on pourrait passer des heures. On reviendra !

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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