Dijon Motors Cup 2018, place aux monoplaces

Publié le par Jacques

Dijon Motors Cup 2018, place aux monoplaces

F1, F2, F3, Formules Juniors, elles sont toutes là et représentent près de 50% de l’ensemble des 9 plateaux proposés sur la Dijon Motors Cup 2018 (94 monoplaces pour 190 engagés au total). Alors à tout seigneur, tout honneur, commençons par les Formules 1.

F1, ça va très vite pour les premiers.

Ce plateau de la Dijon Motors Cup 2018 est ouvert aux F1 à moteurs Ford Cosworth construites entre 1966 et 1985. Elles participent au championnat FIA Masters Historic Formula 1, c’est leur seul passage en France de la saison.

Les Qualifications

Sur les quinze voitures au départ, il y a clairement quatre mondes différents. 13 secondes séparent le plus rapide du plus lent, c’est beaucoup. Les six premiers se tiennent en 3.5 sec (140 millièmes entre les deux premiers!), seule 1 sec séparent le 7ème et le 9ème.
Pour la petite histoire, Mario Andretti en 1977 fixe le record du tour en 1.12.21 sur sa Lotus Ford. Ce week-end, Mike Cantillon et sa Williams Ford tournent en 1.13.255, pas mal !

Course 1

La Williams et la Ligier JS11 (ex Lafitte) vont échanger leurs positions plusieurs fois aux long des 25 mn de la manche. Au final, c’est la Williams FW07 (ex Rosberg) qui est devant avec 8/10ème d’avance mais un drive through non observé la rétrograde à la 4ème place. La Lotus 81 (ex Andretti) hérite de la seconde place devant la Tyrell 011 (ex Alboretto). La Lotus 87B JPS (ex Mansell/De Angelis) complète le quinté.

Course 2

La grille de départ de la course 2 est inversée pour les huit premiers. Cette procédure inhabituelle permet donc un beau spectacle puisque les plus rapides doivent doubler les plus lents avant de pouvoir pleinement s’exprimer.
A ce petit jeux, c’est Mike Cantillon qui s’en sort le mieux puisqu’il ne lui faut que 6 tours pour prendre la tête alors qu’il partait dernier.
Dans cette course, la seconde place revient à Steve Brooks et sa Lotus 81. Jamie Constable conclu le podium avec sa Tyrell. Jonathan Holtzman et sa Lotus et Matteo Ferrer-aza complètent le quinté. A noter que Ferrer à écopé d’un drive through mais qu’il réalise le meilleur tour en course (1.13.734).

Les autres engagés

Même si elles n’ont pas les honneurs des premières places huit autres voitures complètent le plateau pour cette Dijon Motors Cup 2018. La Shadow DN8 N°61, la Williams FW07B N°72, l’unique Merzario A3 N°83 qui ne marche pas mieux aujourd’hui qu’à l’époque et ne fera que trois tours en essai, la Theodore N183 N°63, la Hill GH1 N°52, la March 811 N°71, la Hesketh 308E N°15 et enfin l’ATS HS01 N°177.

F2, le spectacle est au rendez vous

Réservé aux Formules 2 1600 et 2000 entre 1967 et 1979, elles participent au championnat International Historic F2.
Pas moins de 26 voitures au départ de cette manche de la Dijon Motors Cup 2018. L’affiche est alléchante et nous ne serons pas déçus. Des courses passionnantes de bout en bout, des luttes spectaculaires à tous les niveaux du peloton. La compétition avec un grand C.
Ce championnat, après des débuts un peu chaotiques, prend son envol sans doute parce que les performances incroyables de ses voitures pour un budget infiniment moins élevé que celui de la F1 attire de plus en plus de pilotes.

Qualifications

Au vu des chronos, on voit tout de suite que l’on a affaire à des clients sérieux. Le meilleur est réalisé par Benjamin Mitchell en 1.16.067 (ce qui le placerait en 4ème position sur la grille F1 ! ) il est suivi de Matthew Watts, Mark Dwyer, Martin Stretton (avec une 1600!) et Charles Veillard qui sauve notre honneur national au milieu de l’armada Britannique.

Course 1

Après un début de course un peu confus, Benjamin Mitchell (March 782-2000) prend la tête et ne la quittera plus. Matthew Watts (March 772-2000) le suit comme son ombre jusqu’à l’arrivée. Profitant d’un tête à queue de Mark Dwyer, Chris Lillingston-Price (Chevron B40-2000) vient compléter le podium. C’est Martin Stretton et sa March 712-1600 qui prend la quatrième place devant Marc Devis (March 782-2000).
Pointant longtemps en quatrième position, Charles Veillard abandonne sur surchauffe moteur.

Course 2

C’est Matthew Watts qui prend la tête de cette seconde course devant Benjamin Mitchell mais seulement pour quatre tours. En effet, il est alors doublé par le second et abandonne peu après sur ennuis mécanique. La seconde place échoie alors à Chris Lillingston-Price et la troisième à Martin Stretton. Matthew Wrigley et sa Ralt RT1-2000 et Marc Devis (March 782-2000) complètent le quinté.

Robert Simac

On notera que la meilleure affaire de cette Dijon Motors Cup 2018 est pour l’Alsacien Robert Simac qui, avec sa March 768, termine à la sixième place et second des 1600. Mais surtout il gagne pour la sixième foi consécutive le titre de cette catégorie. Quand on sait que Robert est un pur amateur et qu’il assure lui même la préparation moteur, boite, châssis de sa voiture et que ses pneus font deux à trois week-end de course, on ne peux qu’être plein d’admiration devant autant de talent.

Les autres engagés

En plus de la March de Robert ex JP Jaussaud, d’autres voitures sont chargées d’histoire; la Lotus 69-1600 ex Emerson Fittipaldi, la Ralt RT1-2000 ex Clay Regazzoni, la March 712-1600 ex James Hunt, la Ralt RT1 ex Markus Winkelock, la Brabham BT36-1600 ex Silvio Moser.

En suivant, Chevron B29-2000, Chevron B27-2000, March 79B-1600, Chevron B29-1600, March 76B-1600, Tecno-1600, Chevron B29-2000, Lotus 59-1600 enfin, un beau mano a mano entre deux Ralt RT1.

F3, La March à suivre

Je me faisais une joie de retrouver les « Screamers » (hurleuses) de ma jeunesse lors de la Dijon Motors Cup 2018. Mais malheureusement, la plupart de ces voitures courant en Angleterre, elles sont maintenant affublées de silencieux qui gâchent tout. Néanmoins, elles sont toujours aussi vives et spectaculaires malgré leurs 1000 cm³.
Cette série est ouverte aux F3 1000 cc de 1964 à 1970.

Qualifications

C’est le Français Geoffroy Rivet qui domine largement les qualifs avec 1.2 sec d’avance sur le second, le Suisse Christoph Widmer, le troisième est l’Italien Enrico Spaggiari. Deux autres Français Francois Derossi et Thierry Gallot complètent le quinté. Huit nationalités différentes se partagent les 19 voitures au départ.

Course 1

Rivet (March 703) part en tête et ne la quitte pas jusqu’au drapeau à damier. Il est suivi de près dans un premier temps puis à distance plus respectable par Widmer et sa Brabham BT18A. Spaggiari et sa très belle Lotus 41 confirme également sa troisième place. Derossi (Chevron B17) et Timms (Brabham BT21B) complètent le top 5 de cette première course de la Dijon Motors Cup 2018.

Course 2

A nouveau, un récital de Geoffroy Rivet qui, non content de mener dès le premier tour, va creuser un écart impressionnant de plus de six secondes avant de se relâcher un peu et intelligemment soulager la mécanique. Derrière, la lutte est très chaude entre Widmer, Derossi et Spaggiari. c’est Derossi qui s’en sort le mieux et vient terminer second à 2.5 sec du premier (en signant le record du tour). Widmer, Spaggiari et Muller (Brabham BT28) terminent dans cet ordre.

Les autres engagés de la Dijon Motors Cup 2018

La très belle Tecno ex Jaussaud de Thierry Gallo, une Merlyn MK14 (89), deux Brabham BT21 (65 et 58), une Brabham BT28 (6), une Brabham BT16 (90) et enfin une autre Tecno (62).

Formule Junior, ça se bouscule au portillon.

Devancières historiques des F3 1000, ces petites autos sont toujours aussi populaires et performantes. C’est le plateau le plus fourni de la Dijon Motors Cup 2018 avec 41 voitures participant aux essais qualificatifs, de dix nationalités différentes.

Qualifications

Les cinq premiers sont dans la même seconde ce qui en fait les qualifs les plus disputées du week-end.
Tonetti (Brabham BT6), Weibel (Lotus 22), Rossi di Montelera (Lotus 22) Mowle (Lotus 20/22) et Buhofer (Lola MK5A) terminent dans cet ordre.

Course 1

35 voitures au départ, c’est la capacité maxi du circuit. Dès le départ, Tonetti perd son avantage au profit de Weibel et Rossi di Montelera. Les trois voitures roulent roues dans roues échangeant leurs positions sans cesse pendant la première moitié de la course où finalement Tonetti prend définitivement le commandement.

Cependant, si la première place est acquise, la lutte continue pour la seconde et c’est finalement Rossi di Montelera qui la prend. Le second termine donc à 4/10ème du premier et devance le troisième de 1.3 sec, c’est très chaud. 4/10ème, c’est également l’écart qui sépare le quatrième, Mowle, du cinquième Buhofer à 30 sec du trio de tête.

Course 2

On prend les mêmes et on recommence pour une nouvelle course époustouflante.
Tonetti part donc en tête devant Rossi di Montelera et Weibel. Les trois pilotes ne se lâchent pas jusqu’au safety car du à la sortie de piste spectaculaire de Roger Willis. La course est ensuite relancée pour 6 minutes endiablées mais qui ne modifieront pas la hiérarchie. Les trois premiers passent finalement sous le drapeau à damier dans la même seconde. 8 secondes derrière, Buhofer devance Mowle de 1.4 sec. Encore une superbe manche, haletante du début à la fin.

Les autres engagés de la Dijon Motors Cup 2018

La magnifique Lotus 22 (83) de Martin Walford était l’auto de Peter Arundell en 1962. Un surprenante Taraschi (66), deux Lotus 20 (97-42), deux autres Lotus 22 (76-201), une Brabham BT6 (99), une Condor S2 (8), encore une Lotus 22 (199), une Lola Mk2 (16), une Stanguellini (27) et enfin une Cooper T59 (159).
Enfin, comment ne pas mentionner les spectaculaires cabrioles de Roger Willis (qui s’en sort sans mal) après sont décollage sur la roue arrière de l’un de ses camarades de jeux.

Gentlemen Drivers, du très classique.

Ce plateau d’endurance des GT d’avant 1966 est bien sur dominé par les Cobra et les Type E. Que ce soit à la Dijon Motors Cup 2018, plateaux Peter Auto, Goodwood Revival ou Spa Six Hours, c’est habituel ! Il y a 23 partants dans cette série. Une seule course de 90mn est au programme.

Qualifications

Comme anticipé, ce sont deux Cobra, un coupé Daytona « continuation » et un cabriolet 289 qui réalisent les deux meilleurs chronos devant, oh surprise, deux type E, une Lightweigh « continuation » et une intéressante copie du très beau coupé low drag Lindner Nocker. Une petite Lotus Elan pointe son nez et prend la cinquième place.

Course

Dès le départ, elle est menée par la Cobra d’Andy Wolfe qui creuse rapidement un écart significatif. Au changement de pilote, le coupé Daytona piloté alors par Simon Hadfield refait une grande partie de son retard et semble en mesure de prendre la tête de la course mais elle passe brièvement par les stands et laisse donc le cabriolet s’envoler vers la victoire. Les deux Jaguar vont connaître des problèmes et abandonner laissant les trois places suivantes aux redoutables Lotus Elan de Head/Head, de Rob Fen et de Urs Muller.

Les autres engagés de la Dijon Motors Cup 2018

Une gracieuse Ginetta G4R (52), une autre Elan dont j’aime bien la déco, une Austin Healey 3000 (25), une Morgan plus4 (70), une Mustang 350GT(64), une TVR Griffith (65), la très efficace Lotus XI de Serge Kriknoff qui se classe 9ème avec son Coventry Climax de 1100 cc, une Bizzarini 5300GT qui va abandonner et enfin une Morgan 4/4.

Masters Endurance Legends, un plateau petit mais impressionnant.

Ouvert aux Protos et GT ayant couru entre 1995 et 2012. Cette série n’est pas à la Dijon Motors Cup 2018 en démonstration mais en course (comme à Spa). Ces protos récents sont extrêmement performants mais leur mise en œuvre est visiblement complexe et pas nécessairement à la portée d’un petite écurie d’amateurs. Cette complexité et la taille relativement restreinte du circuit de Prenois expliquent probablement la modestie du plateau de Dijon: 1 LMP1, 2 LMP2, 3 Protos et 3GT.

Qualifications

Les deux Oreca 03 LMP2 des pilotes Suisses Niki Leutwiler et Ralph Meichtry dominent largement le débat avec 4 secondes d’avance sur un surprenant troisième, le Britanique Paul Whight et son Aston Martin Vantage GT2. L’Américain Travis Engen prend une modeste 4ème place avec sa magnifique Audi R8 LMP1. Enfin, le Canadien Keith Frieser réalise le 5ème chrono avec son Oreca 03 LMP2.
Pour la petite histoire, les deux premières Oreca LMP2 ne sont qu’à 1sec des meilleures F1 du week-end.

Course 1

Les deux pilotes Suisses prennent le commandement et ne se quittent pas, échangeant leurs positions pendant les 40 mn de la course. C’est finalement Ralph Meichtry qui l’emporte 1sec devant Niki Leutwiler, la troisième place est pour Keith Frieser, la quatrième pour la très rapide Porsche 997RSR des Milesi père et fils et la cinquième revient à Travis Engen qui a observé un assez long arrêt aux stands.

Course 2

Comme lors de la première manche, les trois Oreca LMP2 partent en tête : Meichtry devant Leutwiler et Frieser. Cette foi ci, Meichtry réussit à se sauver mais, trahi par sa mécanique, il doit finalement laisser la première place à son compatriote. Frieser est à nouveau troisième devant Engen et les Milesi.
Ralph Mechtry réalise le meilleur tour en 1.11.940, rappelons que le meilleur tour des F1 est en 1.13.734 !

Les autres engagés de la Dijon Motors Cup 2018

Une Toyota Supra BiTurbo, une Pilbeam MP93 et une Pilbeam MP91 complètent ce plateau. Elles vont toutes êtres accablées de maux divers au long du week end.

Pre 66 Touring Cars, c’est très chaud.

Ce plateau est traditionnellement composé de trois types de voitures : les grosses Américaines (Ford Falcon et Mustang), les Cortina Lotus (et les Afa GTA) et les Minis Cooper S.
Bizarrement, et en fonction des circuits, rien n’est jamais joué avant la course et David ne perd pas nécessairement le combat contre Goliath.

Qualifications de la Dijon Motors Cup 2018

Si les trois premières places vont aux Américaines (Falcon, Mustang, Mustang), une Cortina réussit à prendre la quatrième devant la dernière Mustang. N’oublions pas qu’à Prenois, la ligne droite est longue et en montée et favorise clairement la puissance pure.

Course

Une seule course de 1 heure au programme de la Dijon Motors Cup 2018. Elle est, bien sur, dominée par les gros V8 et c’est Peter Klutt (3) qui prend le commandement devant la Ford Falcon et la seconde Mustang de Craig Davies (9). Après l’arrêt obligatoire de la mi course, alors que Davies à doublé la Falcon, il exerce une forte pression sur Klutt qui finit par faire la faute et du coup, laisse Davies filer vers la victoire. Le top 5 est donc Davies, Gardner/Wolfe, Klutt puis deux Cortina, celle de Martin/Haddon et enfin celle de Letts/Letts.

Course Minis

Ces voitures sont toujours aussi surprenantes, plus de cinquante ans après leur créations elles restent magiques. Elles ont beaucoup évolué techniquement (les arceaux rigidifient énormément la caisse et leurs moteurs développent actuellement 160 cv, ce qui est juste incroyable. De plus, très bien conduites par quelques pilotes elles arrivent à réaliser des performance incroyables. Lors de la Dijon Motors Cup 2018, nous avions la chance d’avoir les tous meilleurs de la spécialité et particulièrement Nick Swift, le sorcier des Minis, qui n’a pas faillit à sa réputation.
Après une heure de lutte d’une incroyable intensité, c’est Nick Swift qui l’emporte (76) devant Ian Curley (46), Ron Maydon (23), William Ward (57) et Rick Carlino (16).
Le vilain petit canard Liam Sullivan est disqualifié pour contacts répétés avec ses camarades (1).

FIA Masters Historic Sports Car, les T70 sans surprise.

Ce plateau rassemble les sports protos et les groupes 4 de la période 1962-1974.
Lors de la Dijon Motors Cup 2018, e sont normalement les Lola T70, comme souvent, qui sont les favorites mais là encore, l’histoire n’est pas écrite d’avance.

Qualifications

Si les deux meilleurs temps vont à deux T70 MKIIIB, Voyazides/Hadfield et Wright/Rossi, les troisième et quatrième sont pour les Chevrons B19 de Wrigley/Wrigley et de Furiani/Alexander. La Lola T 212 de Gomes/Claridge complète le top 5.

Course

Une heure de course unique pour cette série. Dès le départ, la lutte est chaude entre les deux T70 de Voyazides et Wright qui creusent l’écart avec le reste du peloton. Après le changement de pilotes, Hadfield et Rossi continuent le mano à mano jusqu’à la ligne d’arrivée qui est franchie en tête par Hadfield près de 30 sec devant Rossi. Une autre T70 MKIIIB complète le podium (Brooks/O’Connell).
La quatrième place est pour la Chevron B19 de Furiani et la cinquième pour une autre T70, un spyder, celle de Marc Devis.

Les autres engagés de la Dijon Motors Cup 2018

C’est sans doute personnel, mais la déco de la T70 de Mike Donovan me semble être la plus réussie de toutes celles que l’on voit courir aujourd’hui. Hormis les habituelles Chevron B8 et B16, deux autos inhabituelles participent à cette course : une GRD S72 (56) et une Elva MK8 (55).

Triumph Competition & British HTGT, un plateau surprenant.

Tout est dans le titre. Cette série est ouverte à toute auto Britannique d’avant 1981.
Ceci créé bien sur une grande diversité des engagées qui vont d’une somptueuse Aston Martin DB4 GT jusqu’à une humble Austin Healey Sprite (Frog Eye). Curieusement, les pilotes d’outre Manche y sont peu présents et le plateau de la Dijon Motors Cup 2018 est surtout constitué d’Allemands, de Suisses et de Hollandais. 31 voitures participent aux essais qualificatifs.

Qualifications

Elles sont dominées par une TVR 2500 Luxembourgeoise suivie d’une Marcos 1800 Britannique, d’une MGA Hollandaise, d’une autre Marcos 1800 Hollandaise et d’une MGB également Hollandaise.

Course 1

Si, dès le départ, la course est menée par la TVR de Philippe Vermast, le Britannique Paul Conway et sa Morgan Plus 8 s’extraient du peloton et viennent les coiffer sur la ligne avec une avance de 0.125 sec. Le hollandais Hamilton et sa Marcos complètent le podium. La quatrième place revient au Suisse Urs Muller et sa magnifique Aston DB4 GT avec laquelle il danse littéralement, splendide. C’est le Hollandais Kees Rozema qui prend la cinquième place.

Course 2

Course de une heure. Philippe Vermast part le couteau entre les dents, frustré de sa courte défaite de la veille. Il est suivi par la Marcos de Thomson et la Type E de Nolte. Après le changement de pilote, c’est Andy Newall qui prend le volant de la Jaguar et qui commence une charge redoutable. A dix minutes de l’arrivée, il passe en tête et ne la quitte plus. Au final, nous avons donc La Jaguar Britannique devant la TVR Luxembourgeoise puis la Marcos Britannique suivie de L’Aston Suisse et d’une TR4 Allemande.

Les autres engagés

Trois voitures peu courantes en course : une Triumph Spitfire (22), une TR7 (24) (pas la plus élégante des voitures du week-end) et une MGB GT V8 (98). La frog eye est également peu courante sur nos pistes (77).

Un tour dans les paddocks de la Dijon Motors Cup 2018

L’ambiance des paddocks de la Dijon Motors Cup 2018 est beaucoup plus « amateure » que dans d’autres manifestations. Ici, la règle c’est le fourgon ou le Camping Car qui tirent un plateau. Un père, un frère, un fils ou un copain pour donner un coup de main (voire personne!) et c’est terminé. Un auvent ou une simple bâche protège de la pluie ou du soleil. Le gros semi est l’exception même si il en a quelques uns pour les plus grosses écuries.

Ci dessous, deux paddocks F2 dans toute leur simplicité. Ceci n’a pas empêché Chris Price Lillingston (à quatre pattes derrière sa voiture) de terminer respectivement 3ème et 2éme de ses courses!
Enfin, pour le plaisir, les moteurs du week-end. Le 5L Chevrolet d’une Lola T70, le 3L Cosworth DFV d’une Williams, le 2L BMW d’une March 782, le Cosworth BDA 1600 d’une Lotus 59 et enfin, le petit Cosworth 1000cc (sur base de Ford Anglia) qui anime toutes les « screamers ». Toujours pour le plaisir, la Morgan plus 8 sous la rosée matinale…

Conclusion

La Dijon Motors Cup 2018 c’est juste un merveilleux week end de courses. Une météo de rêve, même si le dimanche était plus terne, de beaux plateaux, finalement assez homogènes et bien garnis qui nous ont donnés des courses disputées et spectaculaires. Que demander de plus… et bien que le Brexit à venir ne nous prive pas de toutes ces belles rencontres internationales dont, qu’on le veuille ou non, les Britanniques restent l’âme.

Jacques

Photographe, plus qu'amateur, et passionné de courses historiques, Jacques sillonne l'Europe pour voir les plus belles courses.

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