Osenat x Arts & Cars, la deuxième vente approche avec la même philosophie

Les ventes vont s’enchaîner sous le marteau de la maison Osenat. Une semaine après les Alfa Romeo de la Collection Bugnon, c’est une nouvelle vente Arts & Cars qui est au programme. Une vente qui reste dans la droite ligne de la précédente avec un petit catalogue très thématique ou les beaux lots d’automobilia sont étonnants et rares et les voitures d’avant-guerre sont reines.

La vente Osenat x Arts & Cars en bref

Le rendez-vous est donc donné pour la vente le 28 Avril à 15h à la salle Breteuil, sur l’avenue du même nom à Paris. Avant cela, les Vendredi 26 (18h-22h), Samedi 27 (10h-18h) et Dimanche 28 (10h-12h) tout le monde pourra découvrir les lots de la vente chez Renault Paris Rive Gauche situé sur le quai de Grenelle, toujours à Paris.

La vente Osenat x Arts & Cars proposera donc 32 lots. Les 20 premiers concernent l’Automobilia avant qu’on ne retrouve un tracteur, une remorque (signée Labourdette tout de même), tandis que les 10 derniers sont des voitures anciennes, pas forcément connues voire quasi inconnues et on les détaille ici.

Des marques méconnues

Le catalogue de la vente Osenat x Arts & Cars va faire découvrir des marques à certains. La vente est orientée vers les avant-guerre, époque où les artisans étaient nombreux, en France aussi. C’est le cas des trois plus grosses estimations de la vente.

On commence avec la Chevallier 1100 Bol d’Or. Cette auto datée des environ de 1930 a, donc, couru le Bol d’Or à plusieurs reprises mais aussi d’autres courses pour les voiturettes avec Paul Chevallier, son concepteur, en tant que pilote. Finalement ce n’est qu’en 1934 qu’il atteindra la 1ere place, à égalité, dans sa catégorie des 1100. Prête à rouler avec un nouveau moteur Ruby, elle est estimée entre 120 et 150.000€.

On retrouve ensuite une Lambert CS Roadster Grand Sport, datée, elle de 1950. Il n’y aurait que sept autos survivantes sur une production d’environ 18 voitures. Là aussi on parle de voitures qui visaient le Bol d’Or et la voiture qui sera proposée lors de la vente Osenat x Arts & Cars a couru en 1951 pour accrocher la 2e place. Elle est estimée entre 110 et 150.000€.

La troisième est une Lafont Spéciale datée aux alentours de 1928. Emile Lafont est ingénieur et pilote chez G.A.R. mais quitte l’entreprise en 1928 et crée, à ce moment là, cette auto, basée sur une G.A.R. Redécouverte dans un champ dans les années 70 en Bourgogne et sera restaurée. Elle est estimée entre 60 et 80.000€.

Des marques disparues (ou presque)

La vente Osenat x Arts & Cars propose ensuite des voitures anciennes venant de marques dont le nom évoque plus de choses. Pourtant, elles ont en commun d’avoir disparu.

On commence avec des Lancia. Certes, la marque est à la relance mais il s’agit ici d’une Belna, la voiture produite par l’éphémère Lancia Automobiles, une voiture qui fut donc fabriquée en France ! La Belna était le pendant français de l’Augusta, avec quelques différences. Ici, il s’agit d’une version coupé dessinée et réalisée par Paul Née. Élégante, elle est estimée entre 20 et 25.000€.

On poursuit avec deux Amilcar. La première est une M2 de 1929. Cette voiture à l’histoire originale, sauvée pour pouvoir participer à un rallye spécifiquement dédié aux Amilcar à caisse carrée a été restaurée petit à petit et est estimée entre 10 et 12.000€.
Dix ans plus tard, on retrouve cette Compound. Mise à l’abri pendant l’invasion de 1940 par Michel Fouillhoux, cette voiture devait être celle du salon de Londres 1939. C’est une des dernières Amilcar et elle n’a jamais été dénaturée (entendez : restauration complète) tout en restant fonctionnelle. Elle est estimée entre 10 et 15.000€.

On poursuit notre liste des autos originales de la vente Osenat x Arts & Cars avec une Ariès Super 10/50 C2 de 1936. C’est l’avant-dernière voiture sortie de l’usine de la de la marque créée en 1903 et qui tire sa révérence en 1938. Appartenant à la famille du fondateur, le baron Chrles Petiet et a été restaurée. Elle est estimée entre 10 et 15.000€.

Ensuite on passe sur une Austin Seven. Cette  » RM Saloon » de 1931 commença sa carrière en Suisse. Passée par le musée de Jean Tua à Genève, elle fut restaurée dans les années 2000 mais n’a plus jamais roulé. Après une révision, elle représentera une avant-guerre abordable pour se lancer puisqu’elle est estimée entre 4 et 6000€.

On termine avec deux marques et deux voitures de la vente Osenat x Arts & Cars qui évoquent plus de souvenirs (et encore).

On commence avec une Salmson S4-D de 1936. Restée dans la même famille jusqu’en 1970, elle a peu été utilisée depuis et même stockée ces dernières années. À restaurer mais quasi complète et saine, elle est estimée entre 4000 et 6000€.

On termine ces autos de la vente Osenat x Arts & Cars avec une Simca 9 Sport de 1953. La voiture a déjà été restaurée mais la rouille a fait son œuvre et une nouvelle restauration, au moins partielle sera nécessaire. Elle est estimée entre 5 et 10.000€.

De l’Automobilia rare

Si on connaît mal le sujet, on a quand même noté trois lots d’automobilia de la vente Osenat x Arts & Cars pour vous donner un aperçu.

On commence avec un morceau de choix pour les collectionneurs : la plaque de châssis de la Bugatti Type 57 Atantic #57453 alias « la voiture noire », une relique de la voiture disparue, estimée entre 5 et 10.000€.

On poursuit avec des gants Harrods daté des années 30 et fabriqués en loutre ! Jamais portés, ce sont des pièces de musée… ou de parfaits accessoires de concours d’élégance ! Ils sont estimés entre 100 et 200€.

On termine avec l’affiche du 31e Grand Prix de l’ACF en 1937. Datée et signée, cette affiche entoilée de 158×117 cm est un morceau d’histoire et d’art estimé entre 7 et 9000€.

Vous voulez en voir plus ? Tous les lots de la vente Osenat x Arts & Cars sont visible en ligne par ici.