Les résultats de la vente Bonhams Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024

Publié le par Benjamin

Les résultats de la vente Bonhams Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024

Dernière vente qu’il nous reste à vous proposer : celle de Bonhams. Appelée, comme les autres années, Les Grandes Marques du Monte à Paris, cette vente se déroulait au pied de la Tour Eiffel avec une magnifique exposition. On vous fait faire le tour et on vous livre les principaux résultats.

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La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 en bref

Dans l’ambiance feutrée du Grand Palais Éphémère, il y avait de très belles autos à voir… et pas que des autos. Sur les 162 lots du catalogue, 33 concernaient les motos et 33 autres l’automobilia ! L’exposition a eu son succès avec une belle mise en scène des lots proposés à la vente.

Les stars de la vente

Les deux plus grosses estimations de la vente Bonhams « Les Grandes Marques du Monde à Paris » n’étaient pas spécialement anciennes mais ces deux collectors de 2004 et 2005 vont quand même sur leurs 20 ans !

On commence avec la Ferrari Enzo (de 2004), l’une des 12 autos noires produites et une des 3 à parer son intérieur de rouge. Livrée en France chez Pozzi, elle affiche 10.000km au compteur et était estimée entre 3,5 et 4,5 millions d’euros pour un prix final de 3.910.000€.

La seconde était également noire. La Porsche Carrera GT de 2005 livrée neuve à Monaco et elle a très peu roulé ces 10 dernières années, était estimée entre 1,1 et 1,3 million de dollars et elle est indiquée vendue sans qu’on en connaisse le prix final.

Côté anciennes, on trouvait deux avant-guerre millionnaires potentielles au catalogue de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024. D’abord Invicta 4½-Litre S-Type Low Chassis Sports de 1931. 77 furent construites, celle-ci a couru de nombreuses courses et était estimée entre 900.000 et 1 million d’euros mais ne se vend pas.

La Maserati Tipo 8C-3000 « Biposto » de 1933 avait une histoire particulière. Née voiture de grand prix, cette 8C, puis envoyée aux USA où plusieurs éléments furent retrouvés pour construire une nouvelle voiture de course puis de route avec des phares et des garde-boue de moto ! Estimée entre 900.000 et 1,2 million d’euros. Elle ne trouve pas preneur non plus.

La dernière millionnaire potentielle de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 était plus récente et a plus de succès. Cette Lamborghini Miura P400 S de 1969, restaurée à la fin des années 80, stockée depuis 2008, nécessite une grosse révision et était estimée entre 800.000 et 1,2 million d’euros pour se vendre 954.500€.

Les françaises de la vente

Pour sa vente parisienne, Bonhams avait laissé une large place aux voitures françaises et en particulier aux modèles d’avant-guerre.

D’abord avec une Renault AK90 Grand Prix de 1906, venue d’Argentine et exposée par Renault Classic à Rétromobile en 2016, gage d’une certaine qualité. Estimée entre 200 et 300.000€, l’auto ne se vend pas.

Encore plus ancienne, la Darracq Perfecta 2 de 1900 motorisée avec un moteur De Dion Bouton. Ce quadricycle découvert, complet, en 1992 aux USA, a été restauré et était estimé entre 60 et 80.000€. Il s’est vendu 63.250€.

On passait ensuite sur l’étonnante De Dion Bouton Type G, un double Phaëton de 1901 avec son pare-brise droit et plusieurs participations au London to Brighton. Complète, elle a besoin d’une révision et était est estimée entre 70 et 90.000€ et se vend 69.000€.

On avait aussi noté la Eugène Brillié 20/24 HP Coupé Chauffeur de 1905, probablement l’unique survivante de la marque née de l’association de l’ingénieur du même nom avec Schneider. La marque née en 1903 au Havre s’arrêta dès 1908. Estimée entre 90 et 120.000€, elle termine à 92.000€.

La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 proposait ensuite une belle collection… venue du Danemark et composée d’Amilcar !

D’abord la CGSS Grand Sport de 1927, restaurée avec quelques améliorations et estimée entre 80 et 100.000€ pour terminer à 74.750€.
Autre CGSS de 1927 (environ cette fois) au catalogue, un cyclecar dont la trace a été retrouvée en Uruguay dans les années 70 et qui a connu un début de restauration. Estimée entre 70 et 100.000€ elle se contente de 27.600€ sous le marteau.

Venait ensuite une CGS Cyclecar de 1925, d’origine et authentique avec une restauration ancienne. Carrossée par Duval, elle aura besoin d’être soignée et si son estimation n’était pas connue, elle se vend 40.250€.

Dernière Amilcar du catalogue de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024, la CS8 Cabriolet datée aux alentours de 1930 est une des 10 autos restantes avec cette carrosserie. Son moteur a été reconstruit entre 1999 et 2000 et la restauration était à terminer. Estimée entre 80 et 100.000€ elle se vend 34.500€.

On poursuivait notre sélection de françaises en retournant en 1927. La vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 proposait une Hispano-Suiza H6B 32CV Coupé Chauffeur carrossée par Eugène Girard Fils. Estimée entre 150 et 220.000€, elle ne se vend pas.

La Delahaye 135 M Coupé de 1946 carrossée par Van Leersum, partiellement restaurée récemment était estimée entre 160 et 250.000€ et se vend 109.250€ (elle n’était pas exposée au moment de notre passage).

Pour terminer avec les françaises de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 on retrouvait aussi une popu, une Panhard Dyna X de 1951, restaurée il y a une vingtaine d’années, en Italie depuis 1994 déjà engagée en course aux Mille Miglia Storica en 2006 et 2010. Estimée entre 30 et 40.000€, elle change de mains contre 31.050€.

Les deux dernières sont des Facel Vega. D’abord la FV3 de 1957, l’une des 23 produites avec une boîte manuelle, restaurée et en superbe état, elle était estimée entre 170 et 230.000€ et se vend 143.333€.
Suivait une Facel II de 1962, la 21e de la série, livrée à Paris avec une boîte manuelle, en état de marche mais qui a besoin d’une une restauration. Estimée entre 200 et 250.000€, elle se vend 192.500€.

On notait aussi

En plus de ces millionnaires et de ces françaises, quelques autres autos du catalogue de la vente Bonhams nous avait marqué dans le catalogue.

D’abord trois allemandes. On part en 1896 avec ce Benz Velo, vraie rareté des débuts de l’automobile, en grande partie d’origine, estimé entre 170 et 250.000€ mais pas vendu.

Ensuite, plus récente, la BMW 503 Coupé de 1958, l’un des 273 produits et donc forcément rare. Restauré par Lecoq, et estimée entre 110 et 150.000€, l’auto atteint 120.750€ sous le marteau.

Et puis parmi toutes les microcars proposées lors de la vente Les Grandes Marques du Monde à Paris 2024 on a noté cette Zündapp Janus 250 berline de 1958, étrangement symétrique sur son profil. Estimée entre 25 et 28.000€, elle part à 39.100€ !

On terminait avec trois italiennes plus sportives et racées. On débutait avec une « petite » Fiat 1100 S mais une Berlinetta Mille Miglia « Gobbone » (bossue) avec une carrosserie spéciale produite par l’usine. Cette auto a participé en son temps aux Mille Miglia, au Giro di Sicilia ou encore à la Coppa d’Oro. Restaurée récemment, estimée entre 400 et 450.000€ ne se vend pas.

On avait déjà vu la Maserati A6 1500/3C Grand Turismo de 1951 à Epoqu’Auto en Novembre. Carrossée par Pinin Farina et l’une des 10 à avoir reçu 3 carbus Weber, restaurée par des spécialistes et éligible sur de nombreuses épreuves, elle était estimée entre 450 et 650.000€ et se vend 460.000€.

La dernière auto de cette sélection était aussi à Epoqu’Auto. Cette Lamborghini Countach LP400S Serie II de 1981 fut exposée au salon de Genève 1981, et c’est la seule Countach LP400S Serie II connue avec ce « Blu Notte Metallizzato ». Estimée entre 580 et 700.000€, elle se vend 621.000€.

Tous les résultats de la vente sont visibles par ici. Et on termine avec une dernière galerie de photos de cette vente Bonhams :

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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