Nous n’en avons pas encore essayé sur le site mais ce n’est à exclure. Pourquoi ? Certes un Citroën C15 est bien moins enthousiasmant à conduire qu’une Alpine A110 1800 Groupe IV Bis, mais il est beaucoup plus facile d’en croiser sur la route. Rien qu’en 15 bornes ce matin, j’en ai vu 3, et trois différents. Aucun n’était certainement traité comme un véhicule de collection mais ça n’empêche pas de s’intéresser à ce véhicule emblématique. Et pour ça, voici un livre parfait : Citroën C15, les chevrons utiles.
Citroën C15, les chevrons utiles en bref
Pour s’intéresser aux « petites mais grandes » histoires relatives aux Citroën, on peut compter sur Matthieu Turel. Déjà en 2020 ce journaliste du Parisien, lui-même collectionneur nous avait replongé dans l’histoire du Garage Malafosse-Giraud en Lozère ! Cette fois c’est donc à un mythique utilitaire qu’il s’attaque, avec la même verve.
Concernant « l’objet », Citroën C15, les chevrons utiles est un livre à couverture rigide sorti aux éditions Citrovisie (éditeur néerlandais spécialiste des publications chevronnées) cet automne. 216 pages pour ce livre carré (22x24cm) et on se plonge dans ces pages.
Dans Citroën C15, les chevrons utiles
Il faut bien avouer que, parfois, on a du mal à lire certains livres. Quand le sujet est très pointu et que l’auto n’est pas spécialement dans notre cœur, c’est compliqué de se mettre dedans. Et bien pour Citroën C15, les chevrons utiles, ça n’a pas été mon cas. Certes, techniquement, cet ouvrage est pointu, mais toute la différence se fait « à la plume ». Pour rendre les choses intéressantes, Matthieu Turel n’hésite pas la mise en perspective et, finalement, on arrive à l’année 2006 sans avoir vu le temps passer.
Vous avez bien compris que le livre commence par une rétrospective chronologique de la vie du Citroën C15. De ses premiers dessins aux questions relatives à son partage éventuel avec Peugeot, tout est détaillé et, surtout, parfaitement documenté et imagé ! C’est certainement le plus compliqué quand on veut raconter une histoire et mettre en avant un point de détail : trouver l’image qui correspond. Le travail mené, notamment à Terre Blanche, a porté ses fruits !
Si cette partie chronologique passe vite, c’est qu’elle ne s’attarde pas vraiment sur les points de détail et renvoie directement vers les autres chapitres de Citroën C15, les chevrons utiles. Ainsi, après ce panorama viennent les autres chapitres consacrés aux séries spéciales, aux versions fabriquées à l’étranger (même si, rappelons le, « nôtre » C15 venait de l’usine espagnole de Vigo), aux administrations françaises qui l’ont utilisé, etc.
On termine même par l’indigestion de chiffres qui sera utile à celui qui veut en savoir plus sur la production année par année et par type. Ajoutez le nuancier complet, intérieur comme extérieur et vous avez… tout ce qu’il vous faut pour avoir tous les détails qu’il vous faut pour connaître parfaitement ce mythique laborieux.
Ce que j’en pense
Avant même d’ouvrir la couverture cartonnée, je me doutais que Citroën C15, les chevrons utiles serait complet. En même temps, 216 pages sur un utilitaire, on sait qu’on ne va pas manquer d’informations !
Le style d’écriture est parfait. Ni trop ampoulé, ni trop chargé en infos, ni trop léger. Il faut délivrer l’information tout en recontextualisant et sans oublier les mentions, dès l’intro, aux youtubeurs et tik tokeurs et leur « C15 du Seigneur ».
Bref, avec Citroën C15, les chevrons utiles vous avez un livre qui vous permettra de bien situer le C15 de votre grand-père dans la production (longue) de cet utilitaire vraiment spécial, ce petit poucet qui a traversé les ans en paraissant vieillot mais a survécu 18 ans à sa base technique (la Visa). Je recommande !
Prix : 47,5€
Chez Citrovisie (c’est mieux qu’Amazon)
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