Epoqu’Auto 2023 : le plateau Talbot en images

Publié le par Benjamin

Epoqu’Auto 2023 : le plateau Talbot en images

Et oui, la première journée du salon Epoqu’Auto 2023 n’est pas terminée qu’on vous y replonge déjà. Le salon lyonnais met trois marques à l’honneur. Peugeot côté françaises et Cadillac du côté des étrangères mais on vous en parlera d’ici dimanche. Aujourd’hui c’est la troisième marque à l’honneur qu’on vous emmène découvrir : Talbot.

Un bel aperçu dès l’entrée

Le gros du plateau concocté par le Club Talbot est dans le Hall 7. Pourtant, il faut annoncer la couleur dès l’entrée… et on démarre très fort. C’est en effet une « Goutte d’Eau » qui est à l’entrée. Cette auto est une Talbot T150 C-SS, déjà c’est un beau châssis mais en plis, celle-ci a « gagné » une carrosserie Goute d’Eau, dans le style de Figoni et Falaschi dans les années 80. Sublime.

Dans le Hall 7 : le gros de l’expo

C’est parti. On traverse la moitié du salon pour se rendre dans le Hall où on retrouve les Renault et les stands des marques françaises disparues (pour vous y retrouver, notre guide est ici). Là, c’est François Stephan, président du Club Talbot qui va nous faire la visite.

On commence dans le bon sens en prenant les autos dans l’ordre chronologique et avec une des premières Talbot « Suresnes » une DC Sport de 1923 avec son moteur 4 cylindres et produit à 300 exemplaires dans cette version Sport.

Suit une M67 de 1932, aussi connue sous le nom de Talbot 11-Six. C’est donc un 6 cylindres qui se loge sous ce grand capot et on produira 3309 exemplaires de ce cabriolet.

La Talbot H 78 Pacific date de 1931. Cette Pacific embarque un 8 en ligne qui sort 115ch mais la production de ce modèle haut de gamme est plus limitée : 140 exemplaires.

On arrive en 1935 avec cette T120 Baby Sport qui nous fait entrer dans l’ère Lago. 6 cylindres et 90ch sous le capot. Les T120 seront produites à 2580 exemplaires.

A côté on retrouve une petite T4. Petite car elle retourne au 4 cylindres et elle sera produite à 200 exemplaires.

On retourne dans du plus haut de gamme avec cette superbe Talbot-Lago T23. Là on retrouve un 6 cylindres de 115ch sous le capot. Ce cabriolet carrossé par Chapron est un modèle unique !

Autre T23, un coach plus classique. Ce châssis sera produit à un millier d’exemplaires en coach et cabriolet.

On passe ensuite à une voiture qu’on connaît bien… on l’a essayée ! C’est une Talbot-Lago T150 C, un superbe roadster de 1937. 70 T150C furent produites mais beaucoup moins avec cette carrosserie.

Nous arrivons ensuite après-guerre, en 1947. La T26, dont le moteur a été étudié à partir de 1942 est révélée. Entièrement nouvelle, elle garde tout de même un style proche des avant-guerre à l’image de ce Coach.

La T26 évolue et on a déjà des phares semi-intégrés sur ce cabriolet de 1949.

Enfin, le style prédominant de l’après-guerre, le Ponton, s’illustre parfaitement avec cette berline, toujours une T26 de 1954. Son pare-brise bombé lui permet de porter le nom de panoramique.

On retourne ensuite en 1950 avec cette réalisation de Dubos, toujours sur base T26, la 4e d’une série de 6 voitures.

En parallèle de la T26, on propose une auto plus petite chez Talbot, c’est la T15 avec un 4 cylindres sous le capot. Cette berline de 1950 possède un arrière rappelant, notamment, la Mercedes 300.

Autre Talbot-Lago T15, ce coach bicolore à carrosserie Pourtout qui fut produit à une cinquantaine d’exemplaires.

On aurait dû trouver une T26 GSL sur ce plateau Talbot d’Epoqu’Auto. Mais c’est une autre connaissance qu’on retrouve, une T14. Celle-ci est une America, avec V8 BMW, contrairement à celle que nous avions essayée récemment, avec un V8 Simca (à lire ici) qui est, elle, exposée chez Osenat pour la vente officielle du salon.

On termine cette exposition Talbot avec la partie centrale. On débute avec une voiture à pédale parce qu’il n’y a pas d’âge pour aimer la marque !

Ensuite on retrouve une auto venue en voisine. Cette T26 de course fut la voiture de Louis Rosier. C’est une voisine puisqu’elle fait partie de la collection du musée Henri Malartre. Une magnifique auto, c’est certain.

Le clou du plateau pour terminer ? Tout est une question de goût mais on ne reste pas indifférent devant cette Talbot-Lago T150 C-SS (châssis court donc) avec une authentique carrosserie « Goutte d’Eau » signée Figoni et Falaschi. Une beauté, qui laisse admirer ses galbes.

On se quitte avec quelques photos supplémentaires de ce plateau. Rendez-vous demain pour un autre plateau du salon Epoqu’Auto. Vous retrouverez tous nos articles sur le salon ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Guy Dupeyron

    Superbes photos et superbe reportage.

    Répondre · · 16 novembre 2023 à 11 h 44 min

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