Renault 4CV, essai d’un carton à la française

Publié le par Benjamin

Renault 4CV, essai d’un carton à la française

Retour au calme. Après des essais sportifs, l’heure est de revenir à une bonne populaire bien de chez nous. Une voiture dont on avait déjà parlé, c’était une de nos premières vidéos… mais à l’époque on en avait pas pris le volant. Cette fois, je vais attraper le cerceau de cette Renault 4CV, une voiture qui pourrait être une immense star de la collection vu son histoire mais qui garde une énorme aura et qui fut un symbole de l’automobile de son temps. Mais de nos jours, est-ce qu’elle le mérite ? C’est bien là la question.

Notre Renault 4CV du jour

Elle fait partie de ces autos qui ont une vraie ligne reconnaissable. Nous ne sommes pas à une époque ou un designer de SUV passe d’une marque à l’autre et reproduit les même gimmicks. Non, la Renault 4CV a SA ligne, même si certains pourraient la confondre avec une Coccinelle, il suffit de s’approcher pour voir que les différences sont bien nombreuses. Notre motte de beurre nationale est reconnaissable, même sans la couleur sable héritée de l’Afrika Korps, qui lui valut ce sur nom.

Le fait est que le dessin est bien rondouillard. Et si vous trouvez qu’il n’est pas réussi, allez donc voir à quoi ressemblait le prototype de la voiture. Ce proto de 1942 aurait pu porter le surnom Cafard, comme la Cox, mais ça aurait été encore moins gentil.
Lire : Renault 4CV, une conception romanesque, un succès titanesque

Celle qu’on a sous les yeux est finalement la descendante du deuxième prototype, qui voit le jour en 1944 et qui marque les vrais débuts de la Renault 4CV avec l’appui de Pierre Lefaucheux qui est nommé administrateur (provisoire à ce moment là) des Usines Renault. Il restera quelques petites modifications à faire et la carrière de la 4CV pourra être lancée en 1946.

D’ailleurs, un des freins à la commercialisation de la Renault 4CV (en plus du Plan Pons), c’est une de ses signature. Plus précisément ses phares. Ceux-ci sont intégrés aux ailes, pas totalement dans le style Ponton bien qu’on s’en approche. Et on les a placé trop bas ! Résultat, Lefaucheux devra peser sur l’administration et changer la norme sans quoi on aurait détruit l’outillage… déjà prêt !

Ces deux phares encadrent un capot bien rebondi. L’intérêt n’est pas de caser le moteur (on rappelle que la Renault 4CV l’a rejeté à l’arrière pour ceux qui n’auraient pas suivi) mais d’offrir plus de place… à la roue de secours et au petit coffre à bagages. Toujours entre les phares, on retrouve une vraie calandre. Pourtant celle-ci est uniquement décorative puisqu’aucune ouverture n’est à cacher. Elle compte 6 moustaches et notre auto de la fin 1953 est une des dernières à en recevoir 6. Elles seront ensuite 3 et elles seront plus épaisses.

Le pare-chocs est rectiligne et équipé de butoirs, apanage des versions Luxe apparues en 1949 et remplacées par les Sport en 1951. Pour ce qui est des avertisseurs et des feux additionnels fixés dessus, ce sont des accessoires propres à notre auto du jour, chargée de ce côté là (un seul avertisseur était de série sur la Sport). Oui, les 4 chevaux sur l’avant rentrent également dans cette catégorie.

Si certains trouvent encore que ça ressemble à une Coccinelle, qu’ils regardent le profil de la Renault 4CV. De ce côté là, pas de doute. Pourquoi ? Parce que le capot est finalement à plat, que l’arrière est moins arrondi et puis, surtout, on a 4 portes sur une 4CV ! Une vraie familiale ! Notez d’ailleurs que ce sont des portes antagonistes qui sont proposées, une solution plus courante à l’époque que de nos jours. On peut aussi voir les roues spécifiques aux modèles d’avant 1957 avec leur forme caractéristique en étoile ainsi que les entrées d’air du moteur situées à la jonction entre les ailes et le reste de la caisse et ornées d’un discret losange.

L’arrière de la Renault 4CV est peut-être la partie la plus « vintage » de l’ensemble. Pourquoi cette appréciation ? Parce qu’il est plutôt fuyant et ne se termine pas à la verticale. Non, ce n’est pas le propre des autos à moteur arrière, finalement celui de la Traction est fait avec la même idée.

La lunette arrière est minuscule. Prise indépendamment, elle ferait penser à celle d’une Fiat 500, mais c’est bien la Renault 4CV qui est l’ainée. Les phares, eux aussi, sont minuscules mais la plaque est de bonne taille. Le pare-chocs arrière est, lui aussi, doté de butoirs et la « cuillère » sur l’échappement fait partie des ornements. De ce côté on ajoute le monogramme Renault 4CV, de petite taille, mais aussi les « ailes » autour du bouchon du radiateur. En dessous, le capot moteur est largement ajouré, faut quand même qu’il respire ce 4 cylindres !

Intérieur : simplicité maximale

Oui, notre Renault 4CV du jour est bien une Sport, la descendante de la… luxe ! D’accord, ce n’est pas vraiment évident quand on ouvre les portières et qu’on découvre cet intérieur austère à souhait. Après, le fait que la couleur de carrosserie ne soit pas reprise à l’intérieur et que la tôle y soit peinte en noir, en plus de la sellerie grise, on comprend que ça paraisse tristounet.

D’ailleurs, cette sellerie, c’est aussi dû à la version Sport. Les versions normales (puis Affaires)se passaient de garniture de portes et de ciel de toi (mais aussi de pare-soleil, de plafonnier et même d’isolation). Du coup, c’est simple mais c’est déjà pas mal ! Ces sièges ne sont pas bien larges… quand je pense à mes grands-parents qui embarquaient leurs 6 filles en 4CV, je me dis que ça devait être vraiment serré !

L’instrumentation ? Archi-simple : un combiné situé au milieu (oui, tout est symétrique) qui regroupe la température d’eau et un petit témoin d’alerte pour la pression d’huile, le tachymètre avec un double odomètre, la jauge de carburant et un témoin de charge. En dessous, on retrouve un équipement des voitures de l’époque, un qui a disparu de nos voitures actuelles : le cendrier ! Le volant et les commodos sont crème, signe distinctif des Sport.

Le moteur : lancement d’une belle série

Sous le capot de notre Renault 4CV : LE Billancourt. Un moteur que certains auraient tendance à oublier… et pourtant entre les premières 4CV et les Renault 4 des années 80, il a motorisé des autos au losange pendant 38 années. Pas mal hein. Ajoutez que ces autos étaient autant des propulsions que des tractions et vous avez un sacré morceau de l’histoire industrielle française sous les yeux.

Renault 4cv Exter par News dAnciennes 11- Renault 4CV

Ici, ce n’est pas le premier Billancourt. Le moteur est né à 760cm³, avec le prototype de 1942 et cette cylindrée permet donc à la voiture d’être une 4CV fiscaux. Il est resté à cette cylindrée au lancement de la Renault 4CV mais quand celle-ci a commencé à s’engager en course… on était en classe 1 litre ! La cylindrée est donc passée à 747cm³ en 1950 et passe par la suite à 21ch. Malgré le fait que notre voiture du jour soit une Sport, ça ne change pas grand chose (3ch de plus que l’affaire tout de même) et le moteur est toujours relié à une boîte à 3 vitesses.

La grosse particularité de ce petit moteur, c’est sa distribution puisque le Billancourt qui équipe les 4CV l’entraîne via une cascade de pignons ! C’est, certes, robuste, mais c’est bruyant et cher à produire. À partir des années 60, on repassera à une chaîne plus classique. Notez aussi que, même à l’arrière, le moteur refroidit bien… on se rendra même compte qu’il refroidit trop en hiver !

Bon, pour le reste de la technique, on reste dans du très classique de l’immédiat après-guerre. Les freins sont à tambours, évidemment, mais gagnent quand même une commande hydraulique (Renault le proposait déjà avant-guerre sur la Juvaquatre). Les suspensions font appel à des ressorts hélicoïdaux mais leur conception même et la répartition du poids fera que de nombreux conducteurs se plaindront de la tenue de route.

Au volant de la Renault 4CV

Fini de tourner autour du pot, faut y aller. Monter dans une voiture de cette époque là n’est jamais totalement anodin. Pourquoi ? Je sais bien que ça va être plus facile à conduire qu’une ancêtre ou qu’une avant-guerre, mais on reste quand même en présence d’une auto qui a plus de 70 ans et qui propose des performances (tant en accélération qu’en freinage) qui sont d’époque. Alors il va falloir faire attention, autant à l’auto qu’à celles qui sont tout autour !

Niveau ergonomie, il n’y a pas grand chose à régler mais je trouve vite ma place avec les jambes bien décalées vers la droite. L’arche de roue de la Renault 4CV prend de la place et ce sont les occupants qui trinquent. Après, on a quand même de la place à bord… pour une auto si petite.

Il faut maintenant chercher le démarreur. Si vous n’avez pas de moniteur avec vous, vous allez rester sur place un moment. Jamais il ne me serait venu à l’idée de tirer sur cette manette située entre les sièges… et pourtant, c’est bien la commande qui lance le Billancourt. Le bruit est bien celui d’un petit 4 cylindres d’époque, rauque avec des bruits qui viennent plus de la mécanique que de l’échappement.

Allez, première. La Renault 4CV s’élance pour une petite séance en plein village. C’est l’occasion parfaite de se familiariser avec l’auto et de récolter des pouces levés et des sourires quand les passants découvrent notre petite populaire. Ça fait autant plaisir aux occupants qu’aux passants, c’est bien.

Sinon, la route défile. La Renault 4CV se retrouve vite à 50. J’ai atteint la vitesse en seconde mais le Billancourt semblait déjà bien sollicité et je n’ai pas de compte-tours pour confirmer ça. Je vais donc rouler en troisième à 50. Oui, sur le dernier rapport, ça fait bizarre. Les ralentisseurs sont avalés sans trop de souci. L’auto ne les aime pas plus qu’une autre voiture ancienne ou même moderne (merci aux Citroënistes de ne pas faire de remarque désobligeante) mais ça m’oblige surtout à repasser en seconde. Le maniement du levier n’est pas exceptionnel mais j’arrive à m’y retrouver pour relancer… et vite remettre la 3e.

La sortie de village se fait en montée. Sueur froide. Elle va monter, c’est certain. La question c’est « à quelle je serais à la fin ». On est à 5 minutes de la maison et je sais très bien que tout le monde a le pied droit plutôt lourd à cet endroit. Pas de miracle avec la Renault 4CV, malgré que je me sois vraiment lancé de loin, pas moyen de dépasser les 50 en haut. Et je ne parle pas du Galibier hein, mais bien d’une montée « classique ».

On arrive sur un long faux-plat qui va me permettre de rouler à fond ! Je ne vais pas essayer de voir ce qu’elle peut donner en vitesse de pointe parce que mon ressenti actuel c’est qu’il faudrait plusieurs tours de l’Autodrome de Linas-Montlhéry pour y arriver. Là, on accélère, progressivement et on atteint même les 80 réglementaires. On semble être lent, mais finalement on n’est qu’à 17 km/h de la vitesse maxi ! Comme si je roulais à 270 en Testarossa ! À vrai dire, c’est momentané puisque la Renault 4CV, même Sport, et même dotée d’une isolation, est plus agréable à 70. Et comme je n’ai qu’une 2CV dans les rétros, ça va !

Nouveau village et nouvelle alternance de 3e et seconde. Pour le moment je n’ai parlé que des performances du moteur. C’est vrai qu’elles sont archi-importantes pour bien comprendre ce qu’on peut faire, ou pas, en Renault 4CV mais il n’y a pas que ça dans la vie.

La direction ? Sujet qui peut fâcher. Mais pas aujourd’hui. Les pneus sont bons, la route quasi-sèche, bref, ça tourne et ça adhère. Certes, dans des conditions plus périlleuses, je peux comprendre que l’avant puisse être limite et c’est vrai que même là, je le sens léger. Mais ce n’est pas parce qu’on a une galerie de toit qu’on est obligé de caser un sac de sable à l’avant. La petite française s’en sort très bien sans (et le moteur approuve).

Côté freins ? Plus encore qu’avec le moteur ou la direction, on est dans une voiture ancienne, c’est certain. Le toucher de la pédale est plutôt bon avec une course correcte et un dosage pas compliqué. Reste l’efficacité du système qui reste un poil légère, surtout pour une auto qui EST légère (tant qu’on ne monte pas dedans en fait). Même sans aller bien vite, on vous conseille d’anticiper en toutes circonstances.

Vous attendiez le moment où je teste ses capacité sportives ? Il n’arrivera pas. Je ne suis pas résigné, juste pragmatique. Si vous voulez arsouiller avec une Renault 4CV, choisissez une 1063 ou une des ses nombreuses répliques. Pas une 4CV Sport dont le nom n’est qu’un artifice commercial qui sonne mieux (et plus jeune) que Luxe et Grand Luxe. Non, notre auto du jour est une populaire. Une voyageuse ? Ce n’est pas la monture idéale pour traverser le pays mais si on la replace dans son époque, ceux qui voyageaient en 4CV le faisaient parce qu’ils ne pouvaient pas le faire en Traction ou 203.

Alors je prends mon temps. Le temps d’apprécier la route et l’ambiance totalement « vintage » qui entoure le trajet. La Renault 4CV avale les bornes et semble moins se fatiguer que ses occupants, secoués par toutes les rustines du bitumes tandis que le bruit du moteur oblige à parler fort pour s’adresser à son « copilote ». Les trajets sur la Nationale 10 (ras le bol qu’on ne parle que de la 7) devaient sembler un peu longuets aux occupants, surtout dans le cas d’une famille complète serrée à l’intérieur et on comprend qu’on pouvait alors se vanter d’une « bonne moyenne » et que les occasions de faire des pauses étaient si nombreuses.

Mais on profitait. Oui, on avait une voiture à la maison et en plus on pouvait s’offrir quelques jours au camping (sans Bungalow hein, c’était pas l’époque). Et finalement au moment où la Renault 4CV a pointé le bout de son nez, ce n’était pas encore donné à tout le monde. C’est justement cette voiture et les quelques autres populaires de l’époque qui ont démocratisé la voiture. Alors on profite de cette véritable reconstitution sur bitume et on roule, on roule.

Conclusion :

La Renault 4CV est vraiment une voiture d’époque. De son époque. Est-ce un reproche ? Non, c’est une autre façon de rouler. Elle nous replace dans un temps où on aurait pas eu peur des radars automatiques (ou alors il ne fallait jamais freiner), d’un temps où on prenait son temps pour rouler puisque le trajet faisait partie des vacances, performances obligent.

Cette voiture, c’est autant un témoin de la reconstruction qu’un témoin de la démocratisation de l’automobile. Ce n’est pas pour rien qu’elle a eu un succès fou et reste dans le cœur de nombreuses familles puisque dans les années 50, tout le monde connaissait au moins une personne roulant en Renault 4CV (même à Sochaux ça devait exister). Ses performances ? Son habitabilité ? C’est d’époque, et c’est déjà plus moderne qu’une avant-guerre tout en gardant une partie de cette saveur particulière, celle qui vient d’une voiture très ancienne.

En tout cas, c’est une voiture qui mérite encore son aura et qui est logique dans les rassemblements de voitures anciennes. Ceux auxquels on arrive avec le sourire d’avoir bouclé les 20 bornes pour y arriver. Bah oui, c’est plus intéressant qu’en PHEV non ?

Les plus de la Renault 4CVLes moins de la Renault 4CV
Son image reconnuePerformances limitées
L’ambianceFreinage à anticiper
Plutôt facile à prendre en main
image 4- Renault 4CV
Fiche techniqueRenault 4CV
Années1947-1961
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée747 cm³
AlimentationCarburateur
Soupapes8
Puissance Max21 ch à 4000 trs/min
Couple Max44,9 Nm à 2100 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 3 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Position MoteurLongitudinale Arrière
FreinageTambours AV et AR
VoiesAV 1210 mm / AR 1210 mm
Empattement2100 mm
Dimensions L x l x h3630 x 1430 x 1470 mm
Poids585 kg
Performances
Vmax Mesurée97 km/h
0 à 100 km/hNA
400m d.a26s
1000m d.a50,6s
Poids/Puissance27,9 kg/ch
Conso Mixte± 8 litres / 100km
Prix± 10.000 €

Rouler en Renault 4CV

L’avantage des populaires françaises de cette époque, c’est qu’elles ont globalement bien traversé les époques. Mieux, vu qu’elles sont anciennes depuis suffisamment longtemps (et qu’elle prennent de la valeur, on y revient), beaucoup d’autos sont maintenant restaurées. Concernant la Renault 4CV, avec 14 années de production et plus d’un million d’exemplaires vendus, on en trouve assez facilement.

Niveau recherche, ce sera aisé, sauf pour les rares découvrables ou 1062 (les vraies) dont la rareté fait le prix (élevé). Globalement, la côté de la Renault 4CV s’établit autour des 10.000€. Évidemment, les versions affaires (quoi que peu répandues) seront un peu moins chères. Le gros des autos, les versions Luxe puis Sport débutent aux alentours des 6500€ et peuvent dépasser les 15.000€ dans le cas d’autos dans un état vraiment irréprochable.

Du côté des choses à surveiller, comme pour toutes les voitures de ces années là, la corrosion peut être un problème. Notez d’ailleurs qu’une restauration ancienne, du temps où l’auto ne valait pas grand chose, ne garantit pas que le travail ait été bien fait et peut même avoir empiré les choses en cachant des soucis bien réels. L’aimant sera votre ami au moment de l’inspection. Côté mécanique, le Billancourt est robuste. En plus, sa grande diffusion fera que les pièces sont plutôt faciles à trouver, attention cependant, il existe plusieurs qualités !

Dernier point, si notre Renault 4CV Sport du jour vous intéresse, vous ne pouvez pas l’acheter… mais vous pouvez tout de même rouler avec en la louant. C’est dans l’Aube et vous pouvez demander les infos auprès de Sors tes Vieilles sur Facebook et Instagram.

Merci à Dominique et Pauline pour avoir permis cet essai.

Un bonus ?

Un peu d’images qui bougent, de la vidéo, oui. Cette Renault 4CV, on vous la détaille aussi en 4 points, c’est à voir par ici :

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. LESIMPLE

    Mes parents sont passés de la 4CV à la R8 major en mars 1965. Bien sûr, ce fut un grand bond en avant dans tous les domaines, sauf dans celui du tableau de bord: un seul voyant d’alerte pour l’huile et l’eau. La honte, à côté de celui de la 4CV, justement. Je ne me souvenais pas que cette dernière possédait même un totalisateur partiel!

    Répondre · · 29 avril 2024 à 19 h 03 min

  2. Yvon Bellet

    J’ai eu 2 4cv j’en garde pas un bon souvenir, c’est vrai que c’était des occasions déjà en fin de vie , jeu énorme dans la direction, trompette qui se cassent ,pare brise qui gele à l’intérieur en hiver , freinage inexistant mais j’étais jeune , si je pouvais revenir à 18 ans je veux bien rerouler en 4 CV !!

    Répondre · · 30 avril 2024 à 12 h 15 min

  3. Philippe

    Sympa cet essai. Perso je n’ai jamais roulé avec, juste monté ( descendu ) dedans. Pour faire court c’est un vehicule des années 40 avec un budget ultralimité. Bref tout comme la 2CV mais sans doute moins malin, plus « classique » dans la conception. Dans les 2 cas c’était malheureusement tres peu fiable aussi ( avis des « vieux » de l’époque qui ont connu ces véhicules). Mais la encore pour l’époque pas anormal.
    Par contre quand on pense que meme pas 8 ans plus tard sortait une certaine DS !!! Le bon intersidéral que cela faisait faire aux automobilistes devait etre limite « effrayant ». Justement un père d’un copain l’avait fait , la pauvre 4CV devenait ,déja c’était en 1960, un truc de l’antiquité ! Mais elle a comme la 500 motorise la F cette motte de beurre.

    Répondre · · 1 mai 2024 à 9 h 05 min

  4. Plas

    J’ai appris à conduire à l’âge de 12 ans sur la 4CV familiale.
    C’était en 1967, et s’était la seconde voiture, elle servait aux petits trajets, à faire les courses.
    En 2000 j’ai entrepris sa restauration, carrosserie et gros travail de soubassement.
    Comme toute les triangles inférieurs et supérieurs derrière les passages de roues étaient pourris, tout comme les planchers des places arrière.
    Moteur, pivots de direction et freins refaits.
    J’ai repris son volant après 30 ans sans la conduire.
    Je confirme ce qui est dit dans l’article, mais pour moi pas de dépaysement, la différence venant surtout des conditions de circulation actuelles où la 4CV est maintenant inadaptée, les quelques fois où je suis allé travaillé avec, ce fût proche du calvaire.
    J’ai fini par la vendre pour me tourner vers une voiture plus récente et mieux adaptée à la circulation actuelle.

    Répondre · · 2 mai 2024 à 21 h 58 min

  5. Marie-José MAES

    Très beau reportage, j’ ai possédé deux 4 CV dans les années 90 – 95 et regrette quelques fois
    de les avoir vendue. Sympathique petite voiture…enfin les bonnes années .

    Répondre · · 5 mai 2024 à 18 h 01 min

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