Epoqu’Auto 2023 : le plateau Peugeot en images

Publié le par Fabien

Epoqu’Auto 2023 : le plateau Peugeot en images

Après Talbot, on continue avec le second plateau français d’Epoqu’Auto 2023 : Peugeot. Ce plateau-ci met en lumière l’histoire de la marque sochalienne à travers quelques modèles emblématiques, de série, mais aussi quelques développements spéciaux, et notamment signés Darl’mat, passé de réparateur de la marque à préparateur.

LES PREMIERES PEUGEOT

Tout commence avec la Type 3 de 1894, équipée d’un moteur bicylindres en V de 2 chevaux ! Juste histoire d’emmener ses passagers à un peu moins de 20 km/h. On notera qu’il n’y a pas encore de volant pour cette première Peugeot de série.

On entre très vite dans le XXe siècle avec la double Phaeton Type 42. Les performances font un bond en avant et l’auto est capable d’atteindre les 70 km/h. Volant, boîte 4 vitesses, 4 cylindres, mais toujours une transmission par chaîne.

EN 1909, on pouvait croiser sur les « routes » la Limousine Lion Peugeot type VC2. Avec tout le rafinement d’une limousine avec chauffeur, y compris l’interphone permettant de communiquer avec le poste de conduite.

La Bébé Lion de 1913 peut presque être qualifiée de populaire puisqu’ayant été produite à presque 4000 exemplaires !

Juste avant les années 20, on repart sur une gamme hétéroclite, allant de l’imposant Torpedo, cabriolet 4 places, sans vitres et à la capote rudimentaire, aux minuscules autos à deux places en ligne, cette fois, comme dans la Quadrilette Type 161.

pour finir avec ces premières Peugeot, on citera la Type 183C « Double Six », limousine 6 cylindres, modèle produit à près de 10000 exemplaires. Elle frôlait les 100 km/h avec une vitesse maximale définie à 95 km/h.

LA SERIE 01

Nées dans les années 30, une 201, une 301 et une 601 sont exposées. La première en version coupé découvrable, la seconde, une version CR Berline Luxe profilée, et la troisième, une 601 DL Coach, là encore aérodynamique. Ce dernier modèle, chapeautant la gamme, est équipé d’un 6 cylindres de 2148 cm3.

LA SERIE 02

La série 02 arrive à partir du milieu des années 30. Peugeot avait commencé à travailler l’aérodynamique de l’arrière de ses séries 01, et la série 02 s’attaque à l’aérodynamique avant avec les phares emprisonnés dans la grille arrondie.

202 limousine commerciale bois et cabriolet sont présentées aux côtés d’une 402 berline

LA SERIE 03

La seconde guerre mondiale est finie et Peugeot renouvelle ses gammes. La 203 voit ses ailes se souder à la caisse et la 403 finalise l’évolution ponton. A noter la magnifique et rare version cabriolet de la 203 reprise par Darl’Mat.

LA SERIE 04

C’est la série des années 60-70. Les premières à assurer la transition sont les 404, berline (notre essai ici) et break. De conception classique, la version 404 Argentine a été fabriquée jusqu’en 1980.

Les 204 tranchent avec ce classicisme puisque ce sont les premières Peugeot à traction avant et certains moteurs sont en alliage d’aluminium. Elles sont présentées ici en coupé et cabriolet. La 304, sa soeur de la gamme supérieure, à la calandre plus imposante reprend les mêmes solutions.

La 104 elle aussi est pétrie de qualités : une habitabilité tout à fait correcte pour la 4 porte la plus courte d’Europe. Et toujours l’aluminium utilisé pour le 4 cylindres. La 104 fut déclinée en série 2, avec notamment la Style Z présentée.

La gamme était chapeautée par la 504, familiale mais ici présentée dans sa version coupé cabriolet 4 cylindres, et la statutaire 604. Ces deux dernières versions 504 coupé (nos essais par ici et par là) et 604 pouvant recevoir le V6 PRV.

LA 205

Pas de GTI présentée ici, mais la version 1.1L, de 50 chevaux. Parmi les 5 278 054 exemplaires vendus, la GL a sûrement été largement en tête par rapport aux autres niveaux et finitions du modèle.

QUELQUES RARETES

Tout d’abord, on découvre la VLV, véhicule électrique produit pendant la seconde guerre mondiale. Comme souvent, les temps de guerre pousse l’ingénierie à innover dans un délai très court. Ce « Véhicule Léger de Ville » a été produit en région parisienne, l’usine de Sochaux ayant été réquisitionnée par l’occupant.

Le Torpedo 174 de 1925 présenté a été restauré dans les règles de l’art par les Frères Marcadier, pour l’ossature bois et l’Atelier de la Belle Epoque pour les reste. Elle montre fièrement ses entrailles !

La 402 Darl’mat n’est plus à présenter, et nous en avions parlé dans un précédent article (par ici)

Enfin, on finit par un modèle unique, présentant les bases des toits rigides escamotables qui ont fait le succès des 206, 307, 207 et 308 CC… Sur la base d’une 401 de 1934 ! Le Coupé transformable 401 Eclipse.

La 404 coupé cabriolet de l’affiche d’Epoqu’Auto 2023 était bien sûr sur ce plateau.

Concepts et records

On attaque maintenant l’autre partie de l’exposition Peugeot à Epoqu’Auto 2023. Direction la place des lumières où quatre voitures sont exposées. La première c’est le concept e-Legend, belle évocation de la 504 proposée au Mondial 2018.

À ses côtés on retrouve une voiture qui n’est jamais sortie en série. C’est un cabriolet sur base de 505. Imaginé aux USA et très abouti, il ne sera jamais produit mais reste une belle pièces des collections de l’Aventure Peugeot.

À côté on retrouve des voitures des records et d’abord une 301 Miramas qui a donc signé ses records sur l’Autodrome provençal en 1932.

La seconde est plus connue. Cette Peugeot 404 profilée a tourné à Montlhéry pour démontrer les performances du moteur Diesel que la France commençait alors à adopter.

Mieux que le sport : la compétition

On entre ensuite dans la galerie du Hall 6 pour retrouver un alignement énorme de lionnes de compétition.

Les plus anciennes commencent et on retrouve côte à côte une Peugeot 404 revenue du Safari Rally et une Peugeot 504 Coupé V6 qui a, elle aussi, affronté les terrains les plus difficiles.

Derrière, on retrouve une opposition des styles. D’un côté une 104 ZS 2 qui est particulièrement suggestive… pour une 104. En même temps c’est une mythique Peugeot 205 T16 qui est à côté d’elle à Epoqu’Auto 2023 !

Derrière on retrouve deux autos directement dérivées de la 205 T16. La première, haute sur patte et toute de jaune vêtue, c’est la 205 T16 Grand Raid. La seconde, c’est une voiture No Limit dont on connait l’intérieur grâce au film Climb Dance. Vous l’avez compris c’est la Peugeot 405 qu’Ari Vatanen pilotait à Pikes Peak.

Ensuite on délaisse les spéciales pour la piste avec une Peugeot 405 de production… mais on revient vite au rallye avec la 206 WRC et la 306 Maxi avant de retourner en piste avec une autre voiture de production mais une 406 cette fois.

La partie suivante n’est plus dédiée aux autos dérivées des routières et on y retrouve de vrais protos… Seule la 405 T16 Grand Raid est à mi-chemin entre les deux univers.

Côté endurance, Peugeot évoque ses plus grands succès avec ses trois victoires mancelles. Deux pour la Peugeot 905 et une pour la 908.

Le délire absolu ? La fameuse 208 que Sebastien Loeb mena à la victoire (et au record) à Pikes Peak en 2013.

Enfin on termine avec un monstre récent. C’est l’énorme 3008 DKR, véhicule que Loeb utilisa sur le Dakar mais dont les victoires furent amenées par Peterhansel et Sainz en 2017 et 2018.

Voilà pour les Peugeot mais il y a encore beaucoup de choses à voir. Vous retrouverez tous nos articles sur le salon ici.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

    1. Fabien

      Merci !

      Répondre · · 12 novembre 2023 à 12 h 02 min

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