Les De Tomaso en vedette de la vente Stanislas Machoïr à Toulouse

Publié le par Benjamin

Les De Tomaso en vedette de la vente Stanislas Machoïr à Toulouse

Avec Strasbourg (à revivre ici) et Metz qui arrive dans quelques temps, le salon Auto Moto Classic de Toulouse est un des nouveaux événements de cette année. Comme beaucoup de salons d’importance, les enchères seront de la partie. Et pour cette vente Stanislas Machoïr à Toulouse, la maison a mis le paquet sur le catalogue.

La vente Stanislas Machoïr à Toulouse

82 lots d’automobilia et 72 lots automobile. C’est une grosse vente qui est en préparation. L’exposition aura lieu le Vendredi toute la journée, et le Samedi matin. L’après midi, place à la vente avec les automobilia et à partir de 15h, ce sera la vente aux enchères des autos.

Les stars de la vente

La grosse estimation

Elles sont plusieurs à partager une estimation située entre 100 et 150.000 €. Et ce sont toutes des De Tomaso, logique ce sont les autos qui seront en vedette de la vente Stanislas Machoïr à Toulouse. On notera que la plupart proviennent d’une seule et même collection. Elles sont trois. La première est une Pantera, vendue comme une groupe III et passée par la suite en Groupe IV, d’usine à chaque fois. A ce titre elles n’ont été que 15. Il faudra prévoir réfection mécanique mais niveau cosmétique c’est parfait).
La seconde c’est une Pantera S1, la dernière série de l’auto. Revue par Gandini, elle fait appel à un V8 302 ci, des freins Brembo et une boîte Getrag.
La troisième est la descendante de la Pantera, c’est la Guara. Basée sur le châssis de la Maserati Barchetta, elle était très avancée avec coque Kevla, V8 BMW, suspensions venues de chez Williams F1… une bête de 1200 kg qui ne sera produite cependant qu’à 40 exemplaires.

Pour compléter les De Tomaso

Ces trois De Tomaso seront épaulées par d’autres modèles. Mais également par quelques lots d’automobilia. Pour ce qui est des autos on retrouvera :

  • la maquette de la Guara Barchetta, passée par la collection Panini, estimée entre 30 et 40.000 €
  • une Longchamps de 1975 en parfait état, estimée entre 30 et 40.000 €
  • une Pantera GTS de 1978 estimée entre 80 et 100.000 €
  • une des premières Pantera, de 1972, estimée entre 90 et 120.000 €
  • une seconde Longchamps, rouge, de 1978 estimée entre 60 et 80.000 €
  • une Pantera GT5 de 1982, déjà vue aux enchères, estimée entre 100 et 120.000 €
  • et pour finir une petite Innocenti De Tomaso de 1981, une bombinette estimée entre 6 et 10.000 €

Quelques insolites

Pour commencer une monoplace qui vous ouvrira les portes de bien des roulages. C’est une Dallara Nissan, la voiture utilisée pour les World Series par Justin Wilson en 2002 et Stéphane Sarrazin en 2003. Ensuite elle sera « retraitée » en Boss Grand Prix aux mains de Carlos Tavares qui gagner le championnat 2007 à son volant. Elle est estimée entre 80 et 120.000 €.
Ensuite une alternative à la Mehari, une Teilhol Rodeo 5 de 1983. La voiture demande une restauration mais elle est proposée à un prix relativement attractif : entre 2 et 3.000 €.

Suit une rareté anglaise, une Berkeley T60 de 1960. Motorisée par un petit bicylindres deux temps 328 cm³ à l’origine, c’est ici un 4 cylindres Honda 4 temps de 500 cm³ qui l’anime. Elle est estimée entre 7 et 10.000 €.
Dernière rareté et non des moindres, le prototype de la voiturette Motobecane KM2V de 1968. Construite pour répondre à un appel d’offre, elle ne sera jamais produite. Cette auto est estimée entre 15 et 20.000 €.

Luxe ou sport, avant ou après-guerre ? Faites votre choix !

Plusieurs belles autos du catalogue de la vente Stanislas Machoïr à Toulouse ont retenu notre attention. On commence par quelques avant-guerre :

  • Une Hotchkiss AM 2 Torpedo Sport de 1928 avec un moteur qui durera jusqu’après guerre pour cette marque. Elle est estimée entre 40 et 50.000 €
  • Venue de la collection Botafogo, une Auburn 852 Custom Phaeton de 1935. Une américaine prête pour les concours d’élégance après réfection de son moteur, estimée entre 70 et 80.000 €
  • Une base de restauration : une Citroën B2 Torpedo (là aussi) de 1925, estimée entre 6 et 8.000 €
  • Enfin une Amilcar CGSS. Restaurée dans les années 60, elle y a perdu son ossature bois. Elle est remisée ensuite et redécouverte puis restaurée en 2015. Désormais en parfait état, elle est estimée entre 85 et 105.000 €.

On ne vous montre évidemment pas tout. Le catalogue complet est à découvrir ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Cahuzac

    Attention, la vente aux enchères des véhicules se tiendra le SAMEDI 22 SEPTEMBRE 2018
    Salon Auto Moto Classic Toulouse

    Répondre · · 14 septembre 2018 à 12 h 43 min

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