Gros Montants pour la Vente Gooding and Co de Pebble Beach

Publié le par Benjamin

Gros Montants pour la Vente Gooding and Co de Pebble Beach

Après vous avoir donné les résultats de la vente Bonhams, on se penche maintenant sur les résultats de la vente Gooding and Co de Pebble Beach.

La vente était la vente officielle du concours d’élégance de Pebble Beach. Et les acheteurs ont certainement été attirés par le prestige de cette belle vente. Le catalogue jouait aussi beaucoup.

Fortunes diverses pour les millionnaires de Gooding and Co à Pebble Beach

Les millionnaires potentielles étaient nombreuses à être présentes au catalogue de Gooding and Co de Pebble Beach. Et elles se sont globalement bien comportées. Mieux que dans les ventes européennes, mais sans tout casser !

Bilan contrasté pour les Ferrari 250

C’était la voiture à la plus forte estimation. Une superbe Ferrari 250 GT LWB California Spider de 1959. Cette superbe auto avait la particularité d’être une auto Competizione à carrosserie alu. Un beau palmarès pour celle-ci estimée entre 18 et 20 millions de dollars. Elle est partie dans la fourchette basse, pour 18.150.000 $

Autre Ferrari 250 GT, une SWB Berlinetta Competizione de 1960.  7e des 24h du Mans 1960 au sein du NART. Tout est encore d’origine sur la voiture, elle était estimée entre 15 et 18 millions de dollars, elle part en dessous de son estimation, à 13.500.000 $.

L’autre 250 GT SWB Berlinetta de 1962, une version de route, était estimée entre 10 et 12 millions mais elle ne s’est pas vendue.

Ensuite, trois autres Ferrari 250 étaient proposées. Une « Alloy Coupé » de 1956, estimée entre 1.5 et 2 millions de dollars ne s’est pas vendue.
La 250 GT Coupé de 1960, estimée entre 800.000 et 1 million de dollars ne se vend pas non plus.
Enfin, une GT Serie II Cabriolet de 1962, estimée entre 1.5 et 2 millions connaît le même sort.

Les Ferrari connaissent des sorts divers

En plus de ces 250, la vente Gooding and Co de Pebble Beach présentait d’autres Ferrari dans son catalogue.

On trouvait aussi une Ferrari 166 MM Berlinetta, de 1950. Ancienne voiture de Nuccio Bertone, elle a porté une robe Touring avant sa Zagato actuelle. Estimée entre 6 et 8 millions de dollars, elle part en dessous à 5.445.000 $.

La belle Ferrari 275 GTB/4 de 1967 couleur Nocciola, était estimée entre 3.2 et 3.6 millions, elle part pour 3.245.000 $
Ensuite on trouvait une 330 GTS de 1968. Avec 27.000 miles au compteur et était estimée entre 2.7 et 3 millions de dollars mais ne s’est pas vendue.
Une seule Ferrari 365 Daytona était estimée dans les millionnaires possibles, entre 800.000 et 1 millions de dollars. Elle échoue à 825.000 $ !
Plus jeune, la 288 GTO estimée entre 2.25 et 2.75 millions ne se vend pas.

Enfin, l’étrange Daytona Shooting Brake devait être trop spéciale pour les amateurs, elle ne se vend pas.

Les Porsche s’en sortent plutôt bien

Les Ferrari ne font pas tout, des Porsche faisaient partie du catalogue de la vente Gooding and Co de Pebble Beach.

La Porsche 959, ici en version Komfort estimée entre 1.3 et 1.5 millions de dollars est adjugée 1.320.000 $.
Deux gloires du Mans suivaient. La Porsche 550A Spyder de 1958 estimée entre 5 et 6 millions ne se vend pas.
L’exceptionnelle Porsche 935 gagnante des 24h de Daytona et des 12h de Sebring 1979 était estimée entre 4.5 et 5.5 millions de dollars. Elle atteint les 4.840.000 $ !

Pour les deux Porsche 911, on commence avec une 911 SC/RS de 1984, l’une des 6 construites pour l’écurie officielle avec la livrée Rothmans. Estimée entre 1.4 et 1.8 millions de dollars elle ne s’est pas vendue.
La 964 Turbo 3.6 S Flachbau estimée entre 1.4 et 1.8 millions elle aussi atteint elle 1.1 million de dollars.

Les Mercedes, valeurs pas si sûres

Deux Mercedes-Benz 300 SL étaient proposées. Estimée entre 1.4 et 1.6 millions, le coupé part pour 1.43 million. Par contre le roadster estimé lui entre 1.1 et 1.3 million ne trouve pas preneur.

Enfin, la 540 K Cabriolet C carrossée par Sindelfingen de 1937 entre 1.2 et 1.4 millions de dollars reste elle aussi invendue.

Les italiennes de la vente Gooding and Co de Pebble Beach

Il n’y avait pas que les Ferrari pour représenter l’Italie dans cette vente aux enchères.

Une Maserati 5000 GT Coupé Indianapolis de 1961 carrossée par Allemano était estimée entre 1.5 et 2 millions de dollars. Elle atteint 1.677.500 $ dollars sous le marteau.
La Maserati A6 de première série, carrossée par Pininfarina estimée entre 800.000 et 1.1 million n’atteint « que » 852.500 $.

On trouvait ensuite une Lamborghini Miura P400 SV, estimée entre 2.2 et 2.6 millions qui atteint 2.255.000 $.
Une Lamborghini Countach LP400 Periscopo de 76 était présentée avec une estimation comprise entre 1.2 et 1.5 millions. Son beau pedigree ne l’aide pas à se vendre.

Deux belles Lancia était présentée. L’Aurelia B24S Spider America de 1955 estimée entre 1.65 et 1.95 million de dollars dépasse de peu l’estimation pour se vendre 2.007.500. La Lancia Flaminia Sport estimée entre 750.000 et 1 million de dollars elle ne se vend pas.

Les deux dernières italiennes avaient un superbe pedigree. L’Alfa Romeo 8C 2300 Monza, championne d’Italie en 1947. Estimée entre 12 et 15 millions de dollars ! Trop chère ? En tout cas elle ne se vend pas.

La Cisitalia 202 CM qui suit était la voiture de Piero Taruffi himself aux Mille Miglia 1948. Deuxième et dernière construite elle était estimée entre 2 et 3 millions de dollars. Elle aussi reste invendue.

Les dernières millionnaires, Américaines, Anglaises et Françaises

La Bugatti T55 Roadster à carrosserie d’usine, monture d’Achille Varzi aux Mille Miglia 1932. Estimée entre 10 et 14 millions de dollars, elle ne se vend pas.

La superbe Aston Martin DB2/4 Spider de 1954 primée à Pebble Beach en 2007 estimée entre 3 et 4 millions ne se vend pas non plus.

Trois Rolls Royce ensuite. La Phantom II Continental Three-Position Drophead Coupe de 1933 estimée entre 800.000 et 1.1 milion de dollars ne se vend pas. La Silver Wraith Convertible de 1947 estimée entre 1.25 et 2 millions non plus.
La troisième était une Phantom VI Four-Door Cabriolet de 1971 estimée entre 800.000 et 1.2 millions et elle aussi invendue.

Parmi les américaines, de la vente Gooding and Co de Pebble Beach on trouvait une Packard 734 Speedster Runabout de 1930. Estimée entre 1.2 et 1.5 million de dollars elle explose ce plafond en se vendant 2.090.000 $

Ensuite deux Marmon. La Type 41, l’une des 6 construites et estimée entre 1 et 1.4 million se vend 1.017.500 $.
La  Sixteen Convertible Coupe de 1931 avec son V16, estimée entre 1.2 et 1.5 millions de dollars ne se vend pas.

La flamboyante Cadillac Serie 62 Cabriolet de 1948 carrossée par Saoutchik estimée entre 1 et 1.5 million de dollars est peut-être trop particulière car invendue.
La Cobra de la vente avec son moteur 427 Ci était estimée entre 1.2 et 1.6 million de dollars ne part pas non plus. A croire que les Cobra étaient mieux chez RM Auctions. On vous en parle demain !

Pour le reste des résultats, c’est en cliquant ici.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

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