Un tour de l’exposition Bugatti Unseen à Autoworld Bruxelles

Publié le par Eric d'Haenens

Un tour de l’exposition Bugatti Unseen à Autoworld Bruxelles

Jusqu’au 5 novembre, le musée bruxellois Autoworld propose dans la partie « Pop Up » du musée l’exposition de 15 Bugatti pratiquement uniques. Un doux mélange entre l’ancien et le récent.

Les incontournables de l’exposition Bugatti Unseen

On commence cette exposition avec les productions d’Ettore et avec une Type 36 de 1925 8cyl en ligne de 1092cm³. C’est une voiture unique, la seule restante d’une série de 3 prototypes. Elle côtoie une 37A 1929, une version « low cost » de la 35. Elle était livrée avec des roues à rayons et un moteur 4cyl à 3 soupapes par cylindre et 1 seul arbre à cames en tête. Cette 37 est équipée d’un compresseur.

Suit une légende : la Type 35. La 35 fut construite de 1924 à 1930 en plusieurs variantes. La 35B exposée pour l’exposition Bugatti Unseen est le dernier châssis 35 moteur 8 en ligne de 2262cm³ avec compresseur et une puissance de 142ch. Cette voiture fut livrée neuve à un pilote suisse ce qui explique sa combinaison de couleur.

Suit, logiquement, la type 51, initialement une 35B »usine » jamais restaurée, équipée du moteur 51 double arbre à cames en tête 8 en ligne 2262cm³ compresseur 185ch, question de rester compétitive. On poursuit avec une type 52 « Baby Bugatti » qui est une 35 à échelle réduite propulsée par un moteur électrique de 12v. Le 1er exemplaire fut créé pour Roland le fils d’Ettore Bugatti.

On note aussi une magnifique Type 54 dans l’exposition Bugatti Unseen, 8 en ligne, 4972cm³ avec compresseur et 300ch à la clé, qui fut la voiture d’Achille Varzi au grand prix de Monza (avec le n°82).

L’exposition Bugatti Unseen présente une T43 de 1929 bien à sa place dans le musée Bruxellois. Elle fut la voiture du roi Léopold III. Il l’utilisait pour rendre visite à la princesse Astrid en Suède !

La Type 49 de 1930, était une variante routière de la type 35 et fut présentée au salon de Paris de 1930. Voiture personnelle de Jean Bugatti elle est la seule survivante des 6 châssis court carrossé par l’usine.

On poursuit avec la Type 44 Coach 1928. Ce faux cabriolet de l’exposition Bugatti Unseen fut carrossé par D’Ieteren Frères selon la licence Weymann utilisant une armature en bois recouverte de cuir !

On passe ensuite à la Type 57C SC de 1938. Ce coupé unique construit par le carrossier Corsica (vous noterez la forme particulière du pavillon) a été gracieusement mis à disposition par le Musée National de l’Automobile de Mulhouse.

On reste dans les 57 de l’exposition Bugatti Unseen avec cette Type 57C Spécial Coupé de 1938. Ce serait la dernière création de Jean le fils d’Ettore Bugatti. Elle fut utilisée après guerre pour tester de nouvelles idées et composants.

Des originales, des miniatures à différentes échelles et des récentes

Située un peu à l’écart, semblant sortir de sa boite telle une miniature, la Type 57 SC Aravis carrosserie Letourneur & Marchand est remarquable puisqu’elle est dans la même famille depuis toujours !

On arrive aux plus récentes. Et oui, une l’exposition Bugatti Unseen ne peut être complète sans aborder les fabrication récentes, des années 90 et de 2000 à nos jours. Au centre de l’allée du musée, une EB110 est suivie d’une Veyron de 2006.

Ensuite on arrive sur des autos très récentes et même de vraies raretés. Faisant face aux anciennes, une Centodieci, une Divo et « La Voiture Noire ». Si cette dernière est unique, la Centodieci (la blanche) a été produite à 10 exemplaires tandis que la Divo (du nom d’un pilote emblématique de la marque) a été produite à 40 exemplaires.

L’expo est également complétée par quelques vitrines regroupant des livres mais surtout des miniatures.

Enfin on n’oubliera pas deux autres autos présentes dans l’exposition permanente du musée: la Type 23 de 1923 et la Type 44 de 1928.

type 23 44 01 Bugatti Unseen a Autoworld- Bugatti Unseen

Une belle occasion de découvrir la nouvelle présentation du musée (dont vous aurez un aperçu des collections par ici).

Toutes les infos pratiques sur le site du musée en cliquant ici.

Eric d'Haenens

Commentaires

  1. Charly

    Des chefs d’oeuvres…les moteurs sont comparables à de l’orfèvrerie.
    Pour avoir vu de très près des types 35 et autres modèles de courses d’époque la beauté mécanique laisse rêveur.
    La type 57 SC Atlantic est pour moi dans le top 3 des plus belles voitures….

    Répondre · · 24 octobre 2023 à 23 h 33 min

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.