Shelby Cobra Daytona, le coupé qui a battu Ferrari

Publié le par Benjamin

Shelby Cobra Daytona, le coupé qui a battu Ferrari

Si la Cobra est mythique, si elle a brillé en compétition, Shelby n’était pas au bout de son idée au moment de la mettre en piste. Elle a évolué, elle s’est faite encore plus méchante et performante et finalement, c’est bien cette évolution qui a eu le plus gros palmarès. On vous raconte l’histoire de la Cobra Daytona.

Shelby : toujours plus d’ambition

On reprend l’histoire au tout début avec un petit rappel du parcours de Carroll Shelby. Fils de facteur, né en 1923, il débute par le pilotage… d’avions pendant la seconde guerre mondiale. Il se lance ensuite dans le transport routier ou l’exploitation pétrolière avant de s’attaquer à l’élevage de poulets. À chaque fois il subit des revers. Il décide alors de se lancier dans le pilotage de voitures de course.

Il court sur diverses voitures, des MG en 1952 puis des Allard avant d’arriver sur des Ferrari, Maserati et de quitter les USA qui l’ont vu débuter. Il fait ses débuts au Mans en 1954, avec Paul Frère sur Aston Martin. En 1958 il débute en F1 sur Maserati 250F, sans résultats. L’année suivante, c’est sur Aston Martin DBR4 qu’il roule en grands-prix, sans plus de succès. Par contre, au volant de la DBR1, il signe son plus gros succès, remportant les 24h du Mans avec Salvadori.

Aston Martin DBR1 5- Cobra Daytona

L’année 1960 sera plus éloignée des projecteurs. Surtout, à l’Automne, ses problèmes cardiaques le rattrapent et il doit mettre fin à sa carrière de pilote. Il fonde alors une école de pilotage, avec Pete Brock, mais rêve de construire sa propre voiture de course.

L’AC Cobra n’est qu’un début

Carroll Shelby va alors créer la Cobra. Cette voiture mythique naît d’une bonne idée et d’une opportunité. La bonne idée, c’est celle qu’aux USA les artisans ne produisaient pas de GT capable de grandes performances pour lutter contre les Ferrari et autres Aston Martin. Le texan rêve d’une voiture légère capable d’embarquer un moteur américain bourré de chevaux.

L’opportunité, c’est l’arrêt de la production du moteur Bristol. Ce 6 en ligne de 2 litres qui est né chez BMW a fait le bonheur de nombreux constructeurs anglais, dont AC qui en a équipé ses Ace avec succès. Le constructeur est alors en train de monter, par défaut, des 6 en ligne Ford Zephyr dans les autos. Le châssis est simple mais performant, la voiture légère et Shelby obtient l’accord d’AC pour se lancer dans l’aventure.

Rallye de Fougeres J2 238- Cobra Daytona

Côté moteur, Chevrolet refuse de fournir à Shelby un moteur qui pourrait battre ses Corvette sur la piste. Chez Ford, on ne demande qu’à battre la Corvette puisqu’en 1961 aucune auto à l’ovale n’est de taille. C’est le tout nouveau V8 Windsor qui va être proposé.

Quelques modifications sont faites, chez AC puis chez Shelby installé à Los Angeles. Après 75 autos, on trouve la bonne recette en 1963 avec le nouveau V8 de 289ci dont la puissance monte à 360ch en course. L’auto commence à se faire un nom en course. En SCCA elle est au top et décroche l’USRRC en 1963. Par contre, en championnat du monde, les tentatives sont moins fructueuses. La Cobra n’y est pas ridicule mais ne signe aucun résultat de premier plan, les Ferrari 250 GTO sont loin devant !

Shelby Cobra Dave Friedman The Henry Ford Collection Laguna Seca 1963- Cobra Daytona

C’est surtout au Mans, que Shelby voudrait accrocher à son tableau de chasse, que le défaut de la Cobra apparaît. À cette époque où la vitesse y est reine, la Cobra n’est évidemment pas engagée en roadster sur la piste mancelle, pas plus que sur les autres manches du championnat du monde (Daytona, Sebring, Spa, Nürburgring, Monza) puisque les carrosseries totalement ouvertes ont un coefficient de trainé suffisant pour pénaliser suffisamment la vitesse de pointe et ruiner le temps au tour.

Les Cobra courent donc avec un hard-top, améliorant le tout mais ne parvenant pas à faire la différence. Au Mans, la meilleure des 205 GTO (Gregory-Piper) accroche les 278 km/h, uniquement devancée par les 250 P et l’Aston Martin DP215. Les Cobra plafonnent à 259 km/h ! Et quand on connaît la longueur des Hunaudières sans chicanes, l’addition est salée. La meilleure américaine, celle de Sanderson et Bolton, tourne en 4:12.400 quand la GTO de Abate et Tavano tourne en 4:05.500 !

En course, la Ferrari est 2e des 24h, remporte la classe GT, ne laissant la première Cobra qu’à 13 tours, avec la victoire, mineure, en GT de plus de 3 litres. Shelby décide donc de réagir.

Une Cobra Coupé

Le règlement est alors assez favorable à la Cobra. Dans la classe GT on peut modifier la carrosserie tant que la base technique n’évolue pas trop. Pete Brock va donc s’attaquer à la modification de l’auto. L’homme n’est pas que l’associé de la première heure de Shelby, il est également passé par le département style de la General Motors.

Sans vraie étude, c’est une improvisation totale qui va alors naître. On utilise un châssis utilisé au Mans par Ed Hugus mais qui a fini accidenté. Pete Brock et Ken Miles vont d’abord déplacer le siège conducteur vers le centre de la voiture. Ensuite, ce n’est pas la carrosserie qui va être dessinée mais le pare-brise ! Utilisant une armature en bois, il en esquisse la forme au ruban adhésif ! Ensuite il crée un master en bois qui servira à façonner les tôles d’alu de la carrosserie définitive.

Le reste de la carrosserie suit. Le nez est rond et le toit est très bas. À l’arrière, on crée un Kammback, un arrière tronqué qui favorise trainée et appui. Si Ben Howard, consultant chez l’avionneur Convair suggère une queue longue, Shelby n’est qu’un artisan et Pete Brock reste sur son idée de base, la queue longue n’aurait pas amélioré suffisamment les performances pour que la quantité de travail demandée soit « rentable ». De son côté, Miles propose des renforcements divers sur le châssis mais sans revoir en profondeur l’ensemble mécanique. La dernière version du 289ci est placée sous le capot et sort 400ch.

C’est au tout début de l’année 1964 que la nouvelle Cobra Coupé est prête. Miles la teste à Riverside et atteint 299 km/h dans la longue ligne droite du circuit californien. C’est bien mieux que la Cobra. Des essais complémentaires permettent d’affiner son comportement et d’atteindre les 310 km/h. La voiture est prête pour la course.

La Cobra Daytona débarque avec Ferrari en ligne de mire

1964 : débuts en fanfarre

La première auto, CSX2287 est prête et va rouler. Sa première course, ce sont les 2000km de Daytona (épreuve réservée aux GT) le 16 Février 1964 mais la course se solde par un abandon alors que la victoire lui tendait la main. Holbert et McDonald sont au volant. Une deuxième auto est prévue mais n’est pas terminée à temps. En tout cas ce début sur le circuit floridien lui vaut son nom de baptême : ce sera la Cobra Daytona.

C’est cette auto qui est ensuite engagée aux 12h de Sebring le 21 Mars 1964. Pour sa deuxième sortie, la voiture de Holbert et McDonald se qualifie 6e, derrière les protos Ferrari 330P et 275P. Elle devance les Cobra roadster et colle 9 secondes à la 250 GTO ! En course, elle tourne parfaitement et remporte la classe GT, les Cobra roadster assurant le triplé ! La Cobra Daytona est bien née.

Aux tests des 24h du Mans, elle assure une belle 5e (meilleure GT) place tandis qu’aux 500km de Spa elle n’est pas classée.

Un mois plus tard, elle est engagée aux 24h du Mans par Cunningham mais une seconde auto rejoint la danse, engagée par Shelby. Cette deuxième auto, CSX2299, est différente de la première auto, cette Cobra Daytona ne sera pas assemblée dans les ateliers de Shelby. Pas entièrement en tout cas puisque Shelby a chargé la Carrozzeria Grandsport, installée à Modène, de produire les carrosseries alu de ses autos ! Quelques petites modifications sont apportées rendent l’auto plus jolie mais étonnamment moins performante en vitesse de pointe ! Une autre Cobra Daytona, CSX2286 aurait dû être engagée avec un V8 427ci mais n’est pas terminée à temps.

Gurney et Bondurant à son volant se classent pourtant 10e des essais, quand Amon et Neerspach sur CSX2287 ne prennent que la 17e place ! En course, les défauts de fiabilité des toutes nouvelles GT40 et l’abandon de certaines Ferrari ouvrent une voie royale à la Cobra Daytona de Shelby. Gurney et Bondurant se classent au pied du podium, certes, mais un tour devant la 250 GTO de Bianchi et Blaton. Shelby a déjà réussi son pari et battu Ferrari au Mans.

C’est d’ailleurs une première puisque la classe GT avait été créée en 1959 et toujours remportée par la Scuderia… et c’est aussi la première fois qu’une voiture américaine inscrit son nom au palmarès, avant la GT40 !

L’engagement suivant se fait toujours en France, aux 12h de Reims mais se solde par un double abandon. Au Tourist Trophy à la fin août, Gurney se classe 3e et remporte la classe des GT.

Ferrari est bien en tête du classement avant la manche de Monza. Le championnat se joue aux 7 meilleurs résultats sur la saison. Les Cobra roadster ont épaulé les Cobra Daytona sur quelques courses, mais celles-ci se taillent la part du lion sur les circuit rapides et Monza en est un. On va alors assister à un événement pour le moins particulier.

Attention, il n’y a rien d’officiel là-dedans ! La nouvelle Ferrari 250 LM a débarqué et Enzo Ferrari fait tout pour qu’elle soit engagée en GT, alors même que son moteur est passé à l’arrière (et qu’elle soit techniquement une 275) ce qui la différencie des autres 250 qui auraient assuré son homologation. La FISA refuse cette homologation mais les organisateurs de Monza autorisent l’auto à courir dans en GT Division III dans la Coppa Inter-Europa courue en ouverture du GP de F1. En fait, si les organisateurs avaient refusé, Ferrari menaçait de ne pas envoyer de voiture à Monza, F1 comprises !

Rien ne dit que la Cobra Daytona aurait battu la 250 LM sur la piste italienne mais le fait est que la FISA annule la course ! Une course de 1h sera bien organisée mais sans les Cobra Daytona et sans marquer de points ! Le fait est que Shelby manque une chance de doubler la Scuderia pour le championnat !

Après Monza, Ferrari remporte la victoire au Tour de France, faisant même le doublé, quand les Cobra Daytona, CSX2287 et 2299 engagées par Ford France plus la toute nouvelle CSX2300 engagée par Shelby, abandonnent toutes les trois. Si Ken Miles remporte la classe GT à Bridgehampton sans concurrence de Ferrari, au final, Ferrari est championne du monde et Shelby se contente de la 2e place à 6,3 points !

1965 : la Cobra Daytona invincible

Au début de l’année 1965, les Cobra Daytona sont toutes terminées ou en fin d’assemblages. 6 autos seront donc disponibles pour Shelby et ses clients (Alan Mann Racing notamment). Pour autant, cette année là, Shelby joue sur deux tableaux puisqu’en plus des Cobra Daytona en GT, il a récupéré l’engagement des Ford GT40 officielle côté prototypes.

La première sortie a lieu aux 2000km de Daytona le 28 Février. Leslie et Grant signent le 5e temps, juste devant 3 autres Cobra Daytona ! La course est un triomphe complet pour Shelby. La Ford GT40 de Miles et Ruby remporte la course, devant la Cobra Daytona de Schlesser, Keck et Johnson. Derrière on retrouve une autre GT40 et une autre Cobra Daytona, celle de Muther et Timanus. Quadruplé Shelby et doublé pour la voiture maison en classe GT (les deux autres autos ont abandonné).

À Sebring, la vitesse de pointe est moins importante et les Cobra Daytona sont plus loin au départ. Néanmoins, à l’arrivée, Bondurant et Schlesser sont 4e, premier des GT devant des Porsche 904.

Aux 1000km de Monza, si ce sont les Porsche 904 qui remportent le classement GT absolu, les Cobra Daytona de Bondurant-Grant et Sears-Whitmore font le doublé en Division III (plus de 2 litres). La Cobra roadster n’est pas tout à fait abandonnée et apporte sa pierre à l’édifice avec une victoire en GT au Tourist Trophy. Aux 500km de Spa, la 250 GTO bat, pour la première fois de la saison, la voiture du Alan Mann Racing Team pour 6 petites secondes. Le même Alan Mann Racing fait le doublé au Nürburgring (et Ford France assure le triplé en louant la Cobra Daytona CSX2300 à la même équipe).

Shelby Cobra Lothar Spurzem 1000km du Nurburgring 1965- Cobra Daytona

La Cobra Daytona aborde les 24h du Mans largement en tête du championnat. 5 autos sont engagées sur la classique mancelle :

  • CSX2286 – Shelby American – Dan Gurney – Jerry Grant – n°9
  • CSX2287 – Shelby American – Bob Johnson – Tom Payne – n°10
  • CSX2299 – AC Cars – Jack Sears – Dick Thompson – n°11
  • CSX2601 – Ford France – Jo Schlesser – Allen Grant – n°12
  • CSX2601 – Scuderia Filipinetti – Peter Harper – Peter Sutcliffe – n°59

Gurney et Grant sont les mieux qualifiés de toutes les GT avec la 12e place, derrière l’armada de Ford GT40 et Ferrari diverses. Seulement derrière, les autres autos sont reléguées derrière la Ferrari 275 GTB, nouvel adversaire des Cobra Daytona ! C’est d’ailleurs cette même auto qui va terminer 3e des 24h du Mans, remportant la classe GT. Une seule Cobra Daytona est à l’arrivée, celle de Sears et Thompson, 8e et 2e de la division III.

Deux semaines plus tard, Schlesser et Bondurant prennent la 5e place à Reims en remportant le classement GT. Le 15 Août, Bondurant et Sears assurent les 3e et 4e place à Enna. Les Cobra Daytona ne sont plus engagées que sur des courses mineures et la victoire en GT de la Cobra 427 de Scott et Thompson à Bridgehampton lors de la dernière manche du championnat ne sera pas comptabilisée.

Shelby a tout bon. Les Cobra Daytona sont championnes du monde des GT. Heureusement pour elles car c’était leur dernière chance ! Pour l’année 1966, Ford mise tout sur la GT40 et arrêtera de soutenir les Cobra Daytona. Henry Ford, plein de mansuétude comme à son habitude, demande même que les autos soient détruites ! Elles ne le seront pas. Elles ne courront plus et passeront dans des collection privées.

Il faut tout de même noter le dernier coup d’éclat de la Cobra Daytona. Il se passe loin des circuits qui l’ont vu briller pendant deux ans, dans l’Utah, sur le lac salé de Bonneville. En Novembre 1965, CSX2287 est pilotée par Craig Breedlove et Bobby Tatroe. Elle va y signer 23 records de vitesse internationaux, en départ arrêté, lancés et en endurance où elle signe notamment 12h à une moyenne de 273,5 km/h !

Shelby Cobra Daytona Dave Friedman The Henry Ford Collection Bonneville- Cobra Daytona

La Daytona Super Coupé

Parenthèse de l’histoire, nous retournons au début de l’année 1965. À ce moment-là, Shelby n’a aucune assurance pour le programme GT40 sur l’année suivante. Si Ford devait les décharger de cette voiture de premier plan, Shelby voulait quand même une voiture pour gagner les courses et pas seulement la classe GT.

On lance donc l’étude de la Type 65 et cette fois Pete Brock réalise une première maquette en prenant en compte les erreurs faites sur la Cobra Daytona. L’aéro est plus travaillée, le capot présente une bosse pour loger le V8 390ci et son carbu quatre corps et on a installé un toit vitré par lequel le pilote peut voir au loin quand le pare-brise réduit ne lui permet pas d’apercevoir assez loin.

On va même passer à l’étape suivante et c’est Ford qui demande à Harold Radford de construire la voiture. Trop lent, trop cher et pas du tout calé sur les voitures de courses, il rend une copie désastreuse.

Entre-temps, Shelby s’est vu confier le programme GT40 et la « Daytona Super Coupé » n’a plus lieu d’être. Le modèle achevé à 80% est renvoyé chez Shelby et ne sera terminé que quand l’entreprise sera liquidée !

Les Cobra Daytona de nos jours

Deux autos seront construites peu après l’arrêt de la carrière officielle, en Angleterre, et vues comme des quasi-Daytona. Les répliques seront nombreuses, comme pour les Cobra. Certaines sont d’ailleurs suffisamment exactes pour avoir la permission de courir en courses historiques, notamment dans les courses Peter Auto.

Shelby apportera d’ailleurs son grain de sel en 2015 en produisant 50 nouvelles voitures, non pas des répliques mais des continuations, pour célébrer les 50 ans du titre.

Concernant les 6 Cobra Dayona originales, elles ont été vendues par Shelby et on peut les voit occasionnellement lors de certains événements. À ce titre, Goodwood Revival a fait fort en 2015 en rassemblant toutes les autos au même endroit, chose jamais réalisée ! Et pour répondre à la question « que sont-elles devenues » :

  • CSX2286 fait partie d’une collection américaine
  • CSX2287, la première Cobra Daytona, est exposée à la Simeone Foundation Automotive Museum à Philadelphie
  • CSX2299, qui a donc gagné au Mans, fait partie d’une collection privée américaine
  • CSX2300 fait partie d’une collection allemande et on a pu la voir au Tour Auto 2018 notamment
  • CSX2601 fait partie d’une collection argentine. Elle a fait quelques concours et couru au Mans Classic en 2012
  • CSX2602 est la dernière à avoir couru, aux mains de son propriétaire Japonais en 1966 et 1967 est reste entre ses mains depuis ce temps

En tout cas ce sont des autos scrutées de près et qu’il faut admirer quand on peut en voir une… même quand il s’agit d’une belle réplique ! On se quitte avec quelques photos de CSX2300 au Tour Auto 2018.

Photos supplémentaires : The Henry Ford Collection et Les 24 Heures

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Rémy

    Merci pour cette rétrospective justement proposée par notre camarade Google après la visite du Shelby American Collection museum à Boulder, Colorado, qui abrite la CSX2299 et tout un tas d’autres pépites dont CSX2000 et deux GT40 du fameux triplé, une mine d’or tenue par une équipe de passionnés !

    Répondre · · 7 août 2023 à 5 h 03 min

  2. Dominique Gérard BLAY

    ayant possédé/conduit une AC Cobra 289 Street Version dont ne me reste, après son vol, qu’une photographie prise sur le Circuit de LINAS MONTHLERY, je collectionne TOUT (maquettes et presse)ce qui se rapporte au Coupé Daytona

    Répondre · · 10 août 2023 à 12 h 02 min

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