Salon du 2 Roues 2024 à Lyon : la passion par 150.000

Publié le par Fabien

Salon du 2 Roues 2024 à Lyon : la passion par 150.000

150.000, c’est le nombre record de visiteurs du Salon du 2 Roues 2024, qui se tenait du 7 au 10 mars à Eurexpo Lyon. Cette fréquentation, place le salon français au deuxième rang des salon européens après l’EICMA de Milan, selon le communiqué de presse officiel. Et cette année encore, les stands dédiés aux machines du siècle dernier ont su attirer l’attention de tous ces amoureux des deux roues.

Tour d’horizon du Salon du 2 Roues 2024

Non seulement les sept halls d’Eurexpo étaient occupés, mais certains, en indoor encore en 2023 (le reportage est par ici), ont fait le show à l’extérieur. Et heureusement, les éléments n’ont pas (trop) perturbé la fête.

Quant à l’organisation, les halls organisés en éventail autour de la Place des Lumières, à l’entrée, dédiée à l’expo « Cocorico ! », ont hébergé huit grand thèmes autour des nouveautés : la compétition, les motos classiques, la « mobility », Lyon Custom Factory, l’espace voyage, le tout-terrain, les animations et la formation avec notamment le concours Top Clef.

Lors de ce salon du 2 Roues 2024, on pourra noter la forte poussée des mobilités essentiellement électriques, qui occupent la quasi totalité du hall 2. Les looks variés qui exploitent pleinement les libertés de designs liés à cette énergie, cotoient les créations s’inspirant de looks vintages, mais aussi les retrofits.

Mais laissons ici ces considérations très terre à terre, et intéressons nous à d’autres engins qui puent l’essence, la graisse et l’huile de ricin. Intéressons nous à cet engin sur lequel, selon « l’Encyclopédie Imbécile de la Moto » de Joe Bar Team, se sont penchés d’éminents scientifiques pour conclure qu’il ne sert à rien : la moto, source de passions !

Lyon Kustom Factory

Café racer

Liaison évidente avec cette BD iconique, et en ces années troubles d’un laborieux accouchement d’un contrôle technique moto, mettre le café racer en valeur dès la première galerie au sortir de la Place des Lumières met en avant l’esprit de liberté des motard.

La recette du café-racer est simple : prenez une base, généralement des années 70-80, travaillez la partie cycle, le moteur, les accessoires, et le design, agrémentez cela d’un peu (beaucoup, à la folie…) de passion, et vous obtenez des machines qui ne laisseront personne indifférent à chacun de vos passages.

Choppers, customs et chicanos : bad boys « made in America »

Après ces motos à tendance très européenne, envolons-nous vers les grands espaces américains, façon Jack Nicholson dans Easy Rider.

Chromes aveuglants sous les projecteurs, peintures rutilantes comme celle de cette moto réalisée à partir d’une aile arrière d’une Chevrolet Bel-Air des années 50, ou encore tout un pan d’histoire Harley-Davidson dévoilé aux yeux de tous, les USA et leur culture en mettent plein la vue.

Ces fourches démesurées, ces selles surbaissées, ces réservoirs ridiculement petits, éveillent la curiosité des visiteurs de tous âges, fascinés pour les plus jeunes, choqués parfois, mais jamais insensibles.

Et que dire de l’art de la transformation physique de la culture Chicanos, plus délirante encore dans les formes, les couleurs et l’approche esthétique aux tendances latinos que les personalisations US ! Le tout mis en scène de jolie manière : autos surbaissées, ainsi que motos, vélos et tricycles excentriques posés sur un sol de sable désertique.

Trail, cross, trial… Le tout-terrain dans tous ses états !

L’aventure

Abandonnons le sable américain pour celui de l’Afrique et revivre les aventures de ces pilotes de légendes qui, sur leurs machines et la poignée dans l’angle, ou le pied au plancher, traversent les étendues vides de l’Afrique de l’Ouest.

Outre la Kawasaki de Fenouil qui a ouvert la voie des rallyes-raids aux motos, on retrouvait un diorama à la mémoire de Thierry Sabine, qui mettait en avant l’évocation de la R20 4×4 des frères Marreau vainqueurs 1982 (la numéro 151 présentée, pilotée par Georges Vaills et Jean-Marie Chanteux finit 17ème), le Range Rover de René Metge et Bernard Giroux vainqueur 1981, ainsi que plusieurs motos pilotées par Cyril Neveu, mais surtout la Moto de Thierry Sabine. Cette moto qu’il pilota en 1976 lors de l’Abidjan Nice du Abidjan, perdue dans le désert, et qui fut retrouvée en 1986 lors de la disparition du pilote.

Sur l’une des motos de Peterhansel, on retrouve encore le rouleau de papier derrière l’écran de plexiglass, qui se déroulait comme un futur immédiat et incertain sur ce carré de 10 cm de côté, surmontant un réservoir de carburant surdimensionné. Autour l’immensité. A voir leurs motos sur ces stands du Salon du 2 Roues 2024, on se dit qu’ils devaient être un peu fou, et dans le même temps, on a tant envie de revivre leur Aventure !

On croise aussi ce couple qui a fait un tour du monde sur une Yamaha Enduro 500XT, parti à deux, revenus à 2,5… Des 500 XT que l’on retrouvait, classées par années modèles, ainsi que leurs version Ténéré qui fêtent leurs 40 ans. Le Salon du 2 Roues 2024 était aussi l’occasion pour Yamaha de souffler les 50 bougies de son modèle YZ.

Les grandes marque de motocross

D’autres tout-terrains à la renommée sans âge comme la Honda XR complétaient le tableau, avec des modèles de Suzuki, Kawasaki, mais aussi des marques de motocross vintage à moteur Sachs comme BPS, Gori, Simonini, Maico… Des marques qui ont eu leur heure de gloire et dont les noms revivent dans les souvenirs de ces gamins qui avaient 15 ou 20 ans dans les années 70-80.

Des gamins qui pour beaucoup, achetaient Moto-Verte en kiosque dès que le magazine paraissait, puisque la publication fête son cinquantenaire en avril 2024. Quelques motos emblématiques étaient exposées sur leur stand.

Les lives : démo, essais et challenge

Le trial exposait lui aussi quelques modèles et proposait des démonstrations avec quelques franchissement périlleux.

Toutes les disciplines de motocross avaient par ailleurs droit à leurs démonstrations, essais ou compétition. Dans le hall 7, transformé pour l’occasion en terrain de motocross indoor, s’est tenu le RFX MX INDOOR DE LYON, « tout premier évènement Motocross Indoor en Europe ». Comme disait la plaquette : « pas de challenge, pas de championnat, juste du ride sur un circuit éphémère et unique, étudié pour tous les niveaux de pilotage ». Et le spectacle était au rendez-vous, faisant s’affronter les pilotes dans diverses catégories, dont celle des modèles Vintage d’avant 1984.

La compétition

On retrouve dans cette catégorie les motos destinées à affronter le bitume et les circuits. Deux temps ou quatre temps, motos de vitesse ou de records, petites ou grosses cylindrées, à peu près tout ce qui roule sur deux roues était représenté. La compétition en 4 actes…

Légendaires

Dans cette exposition, Eric de Seynes, président de Yamaha Motor Europe, a sorti quelques unes des plus belles pièces de sa collection personnelle.

On y retrouve des machines qui ont été pilotées par les plus grands, d’Agostini à Quartararo. On y retrouve la Kawasaki Mach 3 de Xavier Maugendre, la Yamaha YZ490 Supermotard de 1987 de Jean-Claude Olivier lors de l’introduction de la discipline en France, mais aussi quelques « souvenirs de famille » comme la Laverda 750 SF de son père.

Rétrospective Daytona

L’Ecurie Gérald Motos a ressorti pour le Salon du 2 Roues 2024 quelques magnifiques pièces qui ont fait les beaux jours de la course mythique américaine.
Parmi les machines exposées, on retrouve pêle-mêle la Yamaha de Patrick Pons Championne du Monde 1979 et victorieuse de Daytona l’année suivante, la Kawasaki de Christian Leon de 1973 ou encore la Suzuki de Barry Sheene de 1975… De somptueuses machines originelles et de grands noms du pilotage.

Les motos du SERT

Le SERT, c’est le Yoshimura SERT Motul, anciennement Suzuki Endurance Racing Team. Créé en 1981 par Dominique Méliand et Jean-Bernard Peyré, les machines préparées par cette équipe ont été couronnées 16 fois Championnes du Monde d’Endurance depuis cette date, sans compter un nombre impressionnant de victoires d’épreuves hors championnat.

La Suzuki GSX-R 1000 préparée par le SERT en 1983 a notamment été à la base du développement de la Suzuki 750 GSX-R de série au succès commercial fulgurant.

Et d’autres exemplaires de folie

Sur le stand Elf, le World Classic Racing Bike, WCRB, présentait quelques modèles de course, mais le pétrolier proposait également des préparations sur base moteur Honda assez spectaculaires, comme la Elf 3 ou la ELF-R de 1986, capables toutes deux de croiser au-delà des 300 km/h. On trouvait également sur ce stand une Lazareth au look rétro.

L’ACO aussi était présent, mais se faisait presque voler la vedette par une collection de motos et side-cars exposée par les Vieilles Bécanes Beaujolaises, association organisatrice de la Montée Historique du Beaujolais.

Pour fêter ses 120 ans, la FIM, Fédération Internationale de Motocyclisme, née en 1904 suite à l’organisation chaotique de la Coupe Internationale de Dourdan par le Motocycle-Club de France a elle aussi réuni de fabuleux bijoux, de tous âges et de toutes cylindrées pour illustrer l’évolution de ce sport.

Sur la route, tous les âges

Les plus anciennes

La transition est toute trouvée puisque cette même histoire, version civile, est illustrée sur divers stands, en passant là aussi par quelques anniversaires.

Du vélo motorisé à la moto, on voit défiler sous nos yeux tous les deux roues d’avant-guerre aux noms pour la plupart oubliés : Ariel, Soyer, Motosacoche et autres Rhony’x. Sans oublier nombre d’anglaises à moteur Jap.

Des motos de cette époque mise en évidences par une expo, mais aussi des clubs, comme l’Amicale Rétrocyclettes Villeneuvoise (ARV), et des propriétaires privés tel le Château de Savigny les Beaunes.

Radior fait partie de ces marques à avoir tenté de résister au sortir de la guerre, mais sans succès. Un triste anniversaire, puisque la marque, née en 1904 à Bourg-en-Bresse, n’a pas dépassé 1956. Tout comme Dollar, et ses motos frappées de la tête d’indien, fabriquées à Charenton.

Enfin, les MGC (c’est à dire la société Marcel Guiguet et Compagnie), avec leur réservoir en alliage léger aluminium-silicium, l’Alpax A-S 13, ferment la marche de ces marques disparues, et mettent en avant que rares sont les marques qui ont su se reconstruire après la seconde guerre mondiale.

Les françaises

Mais tous n’ont pas fini comme ça et parmi les constructeurs français qui ont tiré leur épingle du jeu, on retrouve notamment Motoconfort, Motobécane ou encore Peugeot. Ce dernier a même été mis à l’honneur au Salon du 2 roues 2024 par le Rétro Motos Cycles de l’Est. Et pour mieux attirer l’oeil, un magnifique « Nez de Cochon » trônait au milieu de cette gamme hétéroclite où l’on pouvait observer, parmi d’autres, une moto de lutte contre l’incendie ou une autre encore équipée d’un gazogène.

D’autres marques sont également nées depuis, mais peu nombreuses. Les motos Gauthier, portées par la compétition et les moteurs Sachs ont brillé dans les années 70. Plus récemment, Voxan cherche à se faire une place parmi les grosses cylindrées. Ces deux marques avaient leurs stands, comme chaque année au Salon du 2 Roues.

Premier distributeur Honda français, dès 1966, mais surtout préparateur de machines de guerre en endurance, Japauto présentait des modèles dénudés, desquels on pouvait admirer les entrailles. Tout en présentant des modèles de course ou routiers qui ont fait rêver plus d’un pilote !

Les italiennes

Grande patrie des sports mécaniques, avec une industrie automobile aux noms mythiques, l’Italie n’est pas en reste pour ce qui est de la moto. Aujourd’hui, on pense rapidement à Ducati, pour ses performances en Moto GP, et souvent aussi pour un mot au sens bien obscur : desmo. Dans son intégralité, système desmodromique, ce principe a permis à Ducati de supprimer les ressorts de rappel des soupapes, autorisant ainsi des régimes moteurs très élevés sans risque de rupture des ressorts. Mais la moto italienne ne se limite pas à Ducati.

MV Agusta, la firme Lombarde née en 1945, vante aujourd’hui encore son savoir faire : « Chaque moto est fabriquée à la main et assemblée par des techniciens experts et passionnés. » Et bien entendu, elle l’a prouvé lors du Salon du 2 Roues 2024. Les Amis Guzzistes exposaient quant à eux quelques modèles d’une troisième marque italienne emblématique, avec son V ouvert à 90° face à la route, et un aigle sur le réservoir : Moto Guzzi.

Le Salon du 2 Roues n’a pas non plus oublié Benelli, ainsi que l’artisan, un peu sorcier de la performance, Arturo Magni et ses modèles issus de bases diverse, italiennes mais aussi japonaises… On finira avec les italiennes par l’anniversaire Laverda, dont le Laverda Club de France fêtait les 75 ans.

Les japonaises

Honda, Kawasaki, Suzuki et Yamaha, étaient bien représentés au Salon du 2 Roues 2024 par le biais de clubs dédiés à des modèles spécifiques.

Chez Honda, quatre modèles dominaient : les CX, avec le V2 face à la route, et les CBX mais également les mythiques CB et les CR.

Pour Kawasaki et Yamaha, l’Eliminator et la Vmax sont revenues « s’affronter », avec leur look typé custom, et leurs philosophies opposées, beaucoup de couple dès les bas régimes pour la Kawa, quand le Vmax révèle sa puissance dans son caractère explosif de dragster.

Et quand Kawasaki met en avant sa 750 Turbo, qui fête au passage ses 40 ans, ou sa Z1300 et son 6 cylindres, Yamaha réplique par la présentation de sa TZ, et son 2 temps refroidi par eau, ou le 4 cylindres de sa XS1100.

Quant à Suzuki, c’est la GSX-R qui se taille la part du « Lyon »…

Sans oublier l’expo de Monkeys et autres mini-motos, déjà aperçu l’an dernier mais qui reste toujours plaisante à regarder, notamment dans les yeux des plus jeunes, souvent convaincus que ces motos à leurs tailles leurs sont dédiées !

Les allemandes… enfin BMW…

Oui, difficile de trouver d’autres motos allemandes d’après guerre qui ne soient pas des BMW ! Mais pas de RT. AU Salon du 2 Roues 2024, la K1 a certes exposé ses formes à la fois rondes et cubiques, mais c’est essentiellement autour de la GS que s’est faite la communication, pour fêter le lancement de la nouvelle 1300GS.

Quelques expos particulières

En vrac, il reste à faire un tour des expos de motos et des démonstrations thématiques.

Les M’Autos

Depuis que la moto et l’auto se côtoient, quelques préparateurs, voire quelques constructeurs, ont tenté de développer des hybrides, à châssis de motos et moteurs de voitures. Pour le Salon du 2 Roues 2024, quelques « M’autos » étaient exposées.

Les Youngtimers

Le phénomène Youngtimer touche également le monde de la moto et avait également droit à son carré, les motos étant mises en valeur par une superbe Porsche 911 3.0 Targa. On retrouvait des modèles comme la Kawa ZXR Stinger, la Yamaha FZR Genesis, la Honda CB 1100 R ou la Ducati 916. Des motos qui ont marqué les années 80-90.

Hommage à Frédéric Fourgeaud

Une Kawasaki Godier-Genoud verte sur le fond rouge d’une Tomaso Pantera GTS… Telle était l’entrée en matière du stand dédié au regretté Frederic Fourgeaud, décédé il y a tout juste un an. Le Beaunois, patron de la SIMA Société d’Importation de Motos et Accessoires, pilote, importateur et fabricant (il a créé la marque Mash Motorcycles en 2011), était particulièrement apprécié.

Les Dragsters

Les Dragsters étaient également présents avec le probablement le M51 le plus rapide au monde qui a même gratifié les visiteurs du Salon du 2 Roues 2024 d’une démo pour laquelle le port de bouchons d’oreilles était impératif. Et pour ceux qui se demandent d’où vient le vent, après ce type de démo, on peut l’assurer : des dragsters !

L’Intrépide

Motards ascendants équilibristes, c’est l’esprit années 30, les années folles qui anime ces passionnés de motos d’avant-guerres. Et comme à l’époque, ce monde n’est pas un monde d’hommes et la démo de l’Intrépide montre que la moto est également une passion féminine depuis longtemps !

Jolly Roger fièrement arboré sur la poitrine, keffieh autour du cou et volant dans le vent, les pilotes et leurs motos tournent dans un bruit de tonnerre tandis que les pédales frôlent le bitume et la terre… C’est toujours un plaisir d’admirer l’Intrépide, prêt à semer la mauvaise graine, quand les odeurs d’essences se mêlent à celles de l’huile moteur et du ricin.

Epoqu’Auto

Comme chaque année, les 3A viennent faire la promo du Salon Epoqu’Auto de fin d’année. Pour 2024, il faut d’ores et déjà réserver ses dates : les 8, 9 et 10 novembre prochains. Et la BMW et la Mustang 65 présentées promettent déjà une belle édition. Assez belle pour battre le record de 2023 ? Nous verrons cela en fin d’année !

Autour de la moto

Mais le Salon du 2 Roues 2024 n’est pas qu’un salon de présentation ou de démonstrations de 2 roues. On y trouve également des expositions et tous les métiers qui viennent autour de la moto, y compris la formations.

Les combinaisons

Les près d’une centaine de combinaisons de pilotes étaient exposées pour la première fois sur un salon. Des combinaisons portées par des champions comme Olivier Jacques, Christian Saron ou encore plus récemment Yohan Zarco, des années 70 à une période plus proche de nous.
On retrouve sur certaines de ces combinaisons les séquelles de contacts avec le bitume, on peut voir l’évolution de l’approche aérodynamique et imaginer à nouveau les images de ces pilotes en pleine action.

Les pros

Des marchands de pièces, des spécialistes de la peinture moto, mais aussi sur casques, se répartissaient dans les halls du Salon du 2 Roues 2024. Beaucoup de propositions de remorques également.

Dafy Moto, spécialiste des équipements et accessoires pour motos et scooters fêtait 50 ans en grandes pompes,

Dans le domaine des assurances et de l’expertise moto, on retrouvait notamment une belle expo thématique des années 70, 80 et 90 réalisée par AMV. Pour Classic Experts, c’est une Harley Davidson qui attirait les regards.

Et bien d’autres exposants de textile, bijoux et artisanat dédié aux motards et motardes venues en masse.

La formation

Autour du pôle d’attraction Top Clef, le concours des apprentis mécanos, plusieurs écoles et centres de formations présentaient leurs produits de formation initiale ou continue.

Mais Top Clef restait le coeur de cet espace. Neuf équipes de quatre candidats, se sont affrontées dans l’arène aménagé à l’occasion du Salon du 2 Roues 2024, avec un seul objectif : devenir le meilleur mécanicien apprenti de France !

Les shows

Le Salon du 2 Roues est traditionnellement l’occasion de côtoyer les étoiles de la moto et l’édition 2024 ne faillit pas à la règle.

Remises de coupes et de médailles, dédicaces, concerts… Pour donner une idée de l’ambiance de ces animations, nous avons assisté à la remise des trophées Super Bike, où Thierry Brunel s’est vu récompenser pour son double titre de Champion de France et Champion de Ligue de la discipline. Effervescence garantie !

Pour finir, quelques mots sur la vente aux enchères

Plus de 300 motos ont été présentées par Only Enchères et le commissaire priseur Maître Cheveu d’Or. Sous le marteau, ce sont 273 de ces motos qui ont changé de propriétaires. Pour le plaisir, le catalogue peut être consulté par ici.

Conclusion

Encore une fois, un véritable tour de force de la part de Jack Monchanin et son équipe a été réalisé pour de Salon du 2 Roues 2024, en attendant avec impatience la prochaine édition !

« Mon moteur c’est la passion et le partage. Chaque année avec mon équipe nous
cherchons a toujours nous dépasser et essayer de surprendre encore en proposant de
nouvelles animations ou expositions. C’est ensuite le public qui décide. Au terme de ces
4 jours, ce résultat me va droit au cœur et je souhaite remercier tous les visiteurs de la
confiance exprimée à travers cette fréquentation record. C’est notre meilleure
crédibilité.»

Jack Monchanin

Terminons sur un florilège de photos pour se replonger encore une fois dans l’atmosphère du salon.

Fabien

Un lion et un cheval cabré m'ont fait aimer les voitures de mon enfance... Un livre, «La maîtresse d'acier» de Pierre Coutras, et des pilotes de légende m'ont conduit à me passionner pour des bolides plus anciens. A mon tour de partager avec vous.

Commentaires

  1. patrick hornstein

    Excellent article : très complet tout y est….

    Répondre · · 16 mars 2024 à 9 h 48 min

    1. Fabien

      Merci Patrick !

      Répondre · · 16 mars 2024 à 10 h 28 min

  2. meyss

    Félicitations pour cet article très complet effectivement !

    Répondre · · 16 mars 2024 à 10 h 41 min

    1. Fabien

      Merci Eric et encore une fois, très heureux de t’y avoir croisé !

      Répondre · · 16 mars 2024 à 11 h 08 min

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