[Rétromobile 2023] vous n’avez pas encore tout vu !

On vous a sorti beaucoup d’articles pendant la semaine de Rétromobile 2023. Mais il reste quelques petits points qui méritent encore d’être abordés. Et oui, même avec autant d’articles, il reste des choses inclassables à vous raconter. Alors on s’y met !

Œuvre d’art et Art Car

Le hall 1 regorgeait de beautés du côté des revendeurs. Bertrand vous en parlé ici mais il y a une petite zone qui méritait le détour et qui pouvait vous dire que vous voyez double !

On parle de deux autos face à face sur deux stands différents. Deux châssis Ligier / Morgan de LMP2 de 2013, à la déco qui pouvait paraître semblable et qui étaient très liées.

Commençons par l’origine. Sur le stand Aguttes on retrouvait un châssis quasi-nu de l’auto. C’est sur ce châssis que Fernando Costa créa son œuvre d’art. Spécialisé dans l’assemblage d’anciens panneaux de signalisation, l’artiste a assemblé des centaines de bouts de panneau pour habiller l’auto. Une œuvre d’art qui alourdit de 400 kilos la voiture. Vous vous doutez bien que l’équipe Morgan n’allait pas courir avec cette auto.

C’est donc sur le stand Ascott Collection, juste en face, qu’on retrouvait l’Art Car officielle des 24h du Mans 2013. On parle ici de l’auto qui courut avec Jacques Nicolet, Jean-Marc Merlin et Philippe Mondolo. Si la course se solda par un abandon, on note quand même que l’auto avait déjà un solide palmarès avec plusieurs beaux résultats et victoires de classe en LMP2 du côté du championnat ALMS en 2012. Elle termina la saison avec cette livrée, qu’elle porte toujours.

En tout cas, voir les deux autos face à face était un sympathique clin d’œil !

Le retour de la Bouvot-Caron

Chaque année Motul, par ailleurs partenaire du salon parisien, dévoile quelle auto est choisie par le spécialiste des lubrifiants ET la Fondation du Patrimoine pour recevoir une aide dans sa restauration. On a vu des autos de musée, de course, de route. Cette année, c’était la barquette Bouvot-Caron de 1954, une auto qu’on a déjà vu… à la télé !

Dans la dernière saison de Vintage Mecanic, c’est Peanuts Butter qui s’est occupé de l’auto, en vue de la présenter au concours de Chantilly. Mais il reste quand même du travail pour que l’auto soit parfaite.

Le travail va cette fois se concentrer sur la carrosserie qui sera mise à nu avant d’être peinte, le moteur (d’origine Simca 8) qui sera restauré et, pour finir, la sellerie qui sera rénovée. Après ces deux phases successives, la voiture sera fin prête à faire enfin connaissance avec la piste du Mans, lors du Mans Classic, et ce près de 70 ans après la date prévue !

Des montres et du lourd !

Bertrand n’en a pas parlé, et c’est normal, on parle d’un stand au milieu de ceux des revendeurs d’autos… mais qui ne vendait rien ! Chez Richard Mille, à Rétromobile 2023, on célébrait une fois de plus l’amour pour les belles automobiles avec une exposition dédiée à Ferrari. Et pour le coup, on a pas fait les choses à moitié. Vous voulez le détail ?

On commence la visite avec deux F1. D’abord une F1-91, engagée par la Scuderia en 1991 donc et pilotée par Alain Prost (contrairement à celle en vente chez RM Sotheby’s). Ensuite on retrouvait une 312 T, la première de la série, celle qui emmena Lauda et Ferrari vers le titre en 1975.

Suivaient une magnifique 512 M et une monoplace verte, la Thin Wall Special, une monoplace Ferrari améliorée par le Vandervell Racing, le même qui deviendra Vanwall et premier champion du monde des constructeurs quelques années plus tard.

De l’autre côté de l’entrée on retrouvait une autre monoplace, une 500 F2… qui était une auto engagée en F1 et qui permit à Ascari de rafler deux titres mondiaux ! Surtout on arrivait sur une Ferrari 250 GTO. Aux couleurs du NART, c’est la deuxième GTO produite. Un sacré morceau d’histoire qui inspirait le respect !

On continuait avec une 312 T5, la dernière des F1 de la série 312, qui courut en 1980 avec Scheckter et Villeneuve. On terminait le stand avec une 275 GTB… une auto qui fut engagée au Mans en 1966.

Sacré stand non ?

Le centenaire sur le stand FFVE

Si Vincent vous a parlé des autos exposées à Rétromobile 2023 qui célébraient le centenaire des 24h du Mans, c’est à revoir ici, il est un espace qui lui a échappé. On ne peut pas lui en vouloir car ce n’était pas sur la façade principale du stand de la FFVE qu’on trouvait cet espace.

On pouvait y découvrir une Chenard et Walker Type U3 de 1923 dans un décor… rappelant les 24h du Mans. La raison est toute simple : c’est un modèle similaire qui a remporté les 24h du Mans cette année là, la toute première édition de ce qui s’appelait alors le Grand Prix d’Endurance de 24 Heures « Coupe Rudge-Withworth ».

Finalement, c’est aussi un aperçu de ce qu’on pourrait voir plus tard dans l’année, on vous en reparlera !

De Padoue à Bologne

Le stand des italiens était situé tout près du nôtre. Si on reconnaissait les visuels jaunes sur fond noir et la magnifique Alfa Romeo de course des années 30, surprise, on ne parlait pas de Padova (Padoue chez nous). En effet, l’immense salon italien, une référence sur son sol et l’un des tous premiers à l’échelle européenne déménage ! Direction Bologne pour un salon encore plus grand. À découvrir en Octobre prochain.

Et voilà, on a toujours pas fait le tour complet, mais on s’en rapproche ! Rendez-vous demain pour nos coups de cœur du salon. Tous nos autres articles sont accessibles en cliquant sur la bannière :