Un catalogue riche emmené par une collection dingue. La vente d’Aguttes promettait d’être belle ce Dimanche. Et il suffit de regarder les résultats définitifs pour se dire qu’elle le fut !
La vente d’Automne Aguttes en bref
Après deux jours d’expo à l’Espace Charenton dans le 12e arrondissement de Paris, c’est ce dimanche 12 Décembre à partir de 15h que les enchères ont commencé.
Si la collection Anna-Lisa avait attiré l’attention avec ses 33 autos qu’on aurait pu classer dans la catégorie « capsule temporelle » plus que « sortie de grange », il y avait bien d’autres lots au catalogue.
Sur les 95 lots, ils sont 70 à changer de mains. Au total la vente d’Automne Aguttes termine sur un score de 4.409.385 € !
Les stars de la vente
La star de la vente était issue de la collection Anna-Lisa. Une magnifique Alfa Romeo Giulia TZ de 1965. Dans un bel état original, cette auto jamais accidentée et passée par la collection Rosso Bianco de Peter Klaus était estimée entre 800.000 et 1.2 millions d’euros. Une estimation large pour un modèle qu’on voit finalement peu dans les salles des ventes. Elle termine à 819.160 €, plus gros score de la vente.
Autre italienne qui avait fait beaucoup parler d’elle, la Ferrari BB 512i. Cette auto de 1982 a été la propriété de Jean-Paul Belmondo entre 1986 et 2002. Restaurée avec soin, elle était estimée entre 350 et 450.000 € et termine sur un beau 442.860 € sous le marteau.
On enchaîne avec d’autres belles italiennes. Déjà deux autos de la collection Anna-Lisa, la Lamborghini 400 GT de 1967, à finir de remonter, estimée entre 160 et 220.000 € et partie pour 218.660 €. Ensuite l’Alfa Romeo 2600 SZ dans son beau blanc, vendue 112.049 € (est. 100-150.000 €).
On ajoutait la magnifique Fiat 1100 ES Coupé estimée entre 120 et 180.000 € qui termine à 154.360 avant de repartir sur la collection Anna-Lisa, mais en Allemagne, avec une Mercedes 300 S qui termine avec le troisième montant de la vente : 191.520 € (est. 150-250.000 €).
Par contre, on avait noté deux superbes autos dans les gros prix qui ne trouvent (étonnamment) pas d’acheteurs. Il s’agit de la BMW M5 de Superproduction d’Olivier Grouillard, jamais touchée depuis fin 1986 (est. 150 et 200.000 ) et de la Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II pourtant proposée avec une estimation basse pour le modèle (165-185.000 €).
Les prix des autos de la Collection Anna-Lisa
On a déjà présentée quelques prix des autos de la collection Anna-Lisa mais elles représentaient plus d’un tiers des lots de la vente d’Automne Aguttes.
On retrouvait une autre SZ, une 3000 de 1990. Très peu kilométrée, c’était la plus jeune des autos de la collection. Estimée entre 50 et 80.000 €, elle est vendue 72.240 €.
Autre Alfa Romeo, la 6C 2500 SS « Freccia d’Oro », aussi magnifique soit-elle, ne se vend pas (est. 150-250.000 €).
Côté Lancia, l’Appia Serie 1 de 1955, populaire, rare, et éligible aux Mille Miglia était estimée entre 5 et 8000 € et fait un heureux à 4130 €. L’Aurelia B22 de 1953, vraie rareté avec 877 exemplaires produits. ne se vend pas (est. 40-60.000 €).
Quand à la superbe Appia GTE de 1959, vendue neuve par Max Hoffman aux USA, elle était estimé entre 60 et 80.000 € et termine à 62.656 €.
On termine avec les Fiat de la collection Anna-Lisa proposées à la vente d’Automne Aguttes. D’abord l’imposante Fiat 512 Torpédo de 1927, estimée entre 20 et 30.000 € et vendue 29.112 €.
Le cabriolet Balbo, sur base 1500B avec son avant « américain » et un arrière très Touring était estimé entre 60 et 100.000 € et il se vend 71.160 €.
Enfin la petite Fiat 1500 Coupé Pininfarina, avec ses airs de 250 GTE ou de 404 Coupé part contre 14.952 € (est. 10-15.000 €).
On note aussi…
Comme les deux ventes précédentes de la maison, la vente d’Automne Aguttes proposait sa Citroën 2CV. Cette fois c’était une 2CV6 Spécial de 1990. Comme les précédentes, elle n’avait jamais été immatriculée. Avec 50 km au compteur, elle était estimée entre 25 et 45.000 € et atteint 31.976 € sous le marteau.
En plus de la collection Anna-Lisa, il y avait une collection de Panhard au programme de la vente d’Automne Aguttes.
- La Dyna Z16 Grand Standing de 1958 termine à 3900 € (est. 4-8000 €)
- La PL 17, Grand Standing également, avec la même estimation ne part pas
- La Dyna Junior Cabriolet de 1953 estimée entre 25 et 35.000 € non plus
- La Dyna Z17 Tigre Cabriolet de 1959, estimée entre 30 et 50.000 € termine à 31.368 €
Ensuite on avait noté des beautés et des curiosités dans la vente d’Automne Aguttes. La première auto cochait les deux cases, l’Alfa Romeo Giulietta de 1959, recarossée en barquette à carrosserie alu. Résultat splendide pour une auto estimée entre 55 et 75.000 € et vendue 86.616 €.
Ensuite on retrouvait une Lincoln Continental V12, sortie de grange issue de la collection Dovaz. Estimée entre 15 et 20.000 € elle fait partie des invendues.
On retrouvait aussi une BMW rare, une 501 Serie 3 de 1958. Fonctionnelle et bien préservée, elle était estimée entre 20 et 30.000 € mais ne se vend pas.
Enfin on termine avec une bombinette de la vente d’Automne Aguttes, la Citroën Visa Trophée, créée pour l’homologation Groupe B. Celle-ci n’a jamais courue, était estimée entre 30 et 40.000 € et change de mains contre 31.976 €.
On avait terminé notre sélection avec deux populairse. D’abord une Peugeot 504 Familiale de 1971. Une auto diesel avec peu de kilomètres, 77.000, en magnifique état, estimée entre 15 et 25.000 € mais non vendue.
On trouvait aussi une belle Super 5 Baccara, une première main estimée entre 3000 et 5000 € qui a logiquement dépassé cette fourchette et se vend 8746 € !
Tous les résultats sont à retrouver par ici.
Et si vous souhaitez vous replonger dans notre découverte de la Collection Anna-Lisa :
Photos : Aguttes
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