Les résultats de la Vente d’Été Aguttes

Retour une grosse semaine en arrière. C’était la vente d’Été Aguttes du côté de Paris avec un catalogue qui mettait les françaises à l’honneur, avec autant de populaires que de prestigieuses et sportives.

La Vente d’Été Aguttes en bref

C’est donc le Dimanche 25 Juin qu’avait lieu cette vente, à l’Espace Champerret à Paris, où avaient également lieu les expositions publiques les jours précédents. On retrouvait, comme d’habitude avec la maison de vente de Neuilly, moins d’autos que dans d’autres catalogues mais avec plus de travail pour garder une certaine cohérence entre les lots. Ils étaient 59 présentés et on avait fait notre sélection.

Les stars de la vente

Chose rare, on retrouvait beaucoup de françaises parmi les plus grosses estimations de la Vente d’Été Aguttes.

On commençait avec une rare Delage D8 15 L Cabriolet de 1934 carrossée par Chapron, le seul cabriolet sur châssis long. Estimée entre 150 et 200.000 €, cette auto ne trouve malheureusement pas preneur.

Pas plus de succès pour l’Hispano-Suiza K6 Cabriolet, restaurée, prête à rouler et estimée entre 150 et 200.000 €. Les avant-guerre commencent à avoir du mal à se démarquer, quelle que soient leurs qualités !

Finalement, les meilleurs prix de la vente, côté anciennes, sont pour une réplique de Ford GT40, prête à courir, vendue 117.180 € pour une estimation comprise entre 100 et 130.000 € et pour une Lagonda 3 litre S Tourer, dans un superbe état et vendue 97.120 € pour une estimation comprise entre 70 et 100.000 €.

Des beautés venues d’ailleurs

Parmi les étrangères du catalogue de la vente d’été Aguttes, on avait trouvé de bien belles autos.

On commençait avec une barquette basée sur une DKW 1000S, rappelant la Ferrari 500 Mondial par Erik Lundgren, un pilote suédois avec son trois cylindres deux temps (3=6, vous vous souvenez ?). Estimée entre 25 et 45.000 €, elle part à 33.400 €.

La Jaguar Type E Série 1 ½, celle qui écoulait les pièces de la Série 1 avant l’arrivée de la série 2 et se reconnait à ses bulles de phares déjà absentes, avec hard-top, américain d’origine et restauré en France était estimée entre 90 et 120.000 € mais ne part pas.

L’Austin Healey 3000 Mk1, une BT7 avec son architecture 2+2, restaurée intégralement, elle fonctionne bien et était estimée entre 50 et 70.000 €, mais elle n’est pas vendue.

On passait ensuite sur deux italiennes. D’abord avec une Alfa Romeo Giulia 1600 GT Junior de 1974, le gros moteur du Junior et doté de la face avant « unificato » du coupé Bertone des dernières années. En bon état mais à réviser, estimée entre 25 et 35.000 €, elle se vend tout de même 28.090 € !

Ensuite on retrouvait une Daytona… mais pour enfants ! Véhicule thermique à l’échelle 1/2, équipé d’une boîte 3 automatique et peut filer à 65 km/h ! Prête à rouler, cette auto pour enfants est estimée entre 15 et 20.000 € n’a pas trouvé preneur.

Encore des françaises !

Retour aux autos françaises, vraiment majoritaires dans le catalogue de la vente d’été Aguttes.

On avait noté deux avant-guerre, d’abord une Chenard & Walcker Aiglon Cabriolet de 1932 avec restauration ancienne et une révision à prévoir, estimée entre 12 et 18.000 € qui ne part pas.

La suivante était une Rosengart LR62 Roadster de la même année. Si c’est une base d’Austin Seven, que Rosengart a produit sous licence, elle est équipée d’un 6 cylindres et a été restaurée par le passé. Estimée entre 12 et 18.000 €, elle atteint 14.520 €.

Plus récent, on retrouvait un roadster plus récent, une Panhard Junior rouge de 1954 à finir de restaurer et estimé entre 12 et 18.000 € qui ne trouve pas preneur.

Étonnamment, l’A108, une Willys Interlagos de 1964, la version brésilienne, entièrement restaurée et prête à rouler, estimée entre 45 et 55.000 € ne part pas malgré son pedigree.

On terminait notre sélection par des duos du catalogue de la vente d’été Aguttes. D’abord celui formé par les deux Citroën 2CV Charleston.

La rouge était 1982. Vendue par Aguttes en 2021 alors qu’elle n’avait que 39 km, elle en compte maintenant 186 km et était estimée entre 35 et 55.000 € pour un prix de vente à 45.200 €.

La jaune était bien plus rare, avec son jaune repris de la série 007. 45.000 km au compteur pour cette auto en parfait état, estimée entre 20 et 30.000 € mais non vendue.

Enfin, un duo de Peugeot 104 ZS. La première était une ZS2 de 1979, une vraie, en très bon état et estimée entre 28 et 34.000 € et se vend justement pour 28.000 €. La seconde est une ZS de la même année équipée d’un kit Rallye mécanique et esthétique et était estimée entre 25 et 30.000 € pour se vendre 26.910 €.

Pour voir tous les résultats, il vous suffit de cliquer ici.

On termine avec encore quelques photos de cette exposition signées Dorian.