La 6ème édition du célèbre rassemblement des Bambanes Lyonnaises, s’est tenue à Chaponnay le dimanche 11 septembre 2022. Et elle était très attendue !
Les Bambanes Lyonnaises
Ce 11 septembre 2022, se tenait la 6ème édition des Bambanes lyonnaises, au parc communal de Chaponnay, en banlieue est de Lyon. La précédente édition datait de septembre 2019, autant dire qu’il y avait beaucoup de fourmis dans les jambes des organisateurs (mais aussi des visiteurs).
Résultat : le précédent record de 700 voitures exposées a été largement battu, car plus de 1000 automobiles sont venues ce week-end. Et en nombre de visiteurs, les chiffres sont aussi impressionnants avec pas moins de plus de 2500 visiteurs.
Peut-être vous demandez-vous aussi à quoi correspond ce nom des Bambanes ? Bambâner, en lyonnais, signifie flâner, se promener lentement.
L’organisation, à son habitude, a été au top, gérant de manière efficace les allées et venues des voitures anciennes et de prestige, et des motos, qui étaient aussi en nombre, et enfin des visiteurs. Tout cela dans une bonne ambiance, autour de food trucks, musique, buvette…
Les Youngtimers
Tout d’abord, étaient garées tranquillement dans une partie annexée du parc, des youngtimers. Parmi lesquelles, j’ai relevé un Renault Espace 1 2000-1 (cette version était le haut de gamme de la phase 1, à partir de 1985), une Renault 5 turbo 2 (voir l’article sur le salon de l’auto de lyon de cette année, si vous aimez autant les Renault 5 que moi), et une Supercinq GT Turbo phase 2.
J’ai eu l’occasion de voir ma première 405 Turbo 16, forte de ses 200 chevaux, de ses 4 roues motrices, noter la production faible de 380 modèles pour le marché français à l’époque.
Les françaises plus anciennes
Il y en avait pour tous les les goûts également pour les amateurs de voitures anciennes françaises. Comme très souvent, de nombreuses 2 CV, des Citroën CX, DS et Traction étaient présentes pour cette édition 2022 des Bambanes Lyonnaises. Pour les amateurs de cabriolets Peugeot (dont je fais partie), une très belle 304 avec sa grande sœur 404, et sa cousine Talbot Samba.
La marque Simca était très bien représentée aussi aux Bambanes Lyonnaises, avec une Simca 9 Grand Large de 1954, modèle « coach », voiture haut de gamme de l’époque réservée à une clientèle aisée. À noter l’origine du nom de Grand Large, car cette voiture avait moins de 7% d’angle mort. On ajoutait une Chambord (voiture produite entre 1957 et 1961, avec sa peinture bicolore et sa réplique miniature sous la vitre arrière, et une Aronde Monaco, modèle « coach » également, vous savez maintenant ce que ça signifie, 2 portes avec vitre arrières. Sinon, plus d’infos ici.
Et pour finir le tour des françaises, j’ai noté la présence d’une De Dion-Bouton, d’un constructeur français créé à la fin du 19ème siècle.
Les étrangères
Il y en avait aussi pour tous les goûts aux Bambanes Lyonnaises, des cabriolets, des coupés, des anciennes, des plus récentes… Là encore, des cabriolets ont attiré mon regard : une Austin Healey 100 (je suis assez sensible à Austin Healey depuis que j’ai eu la chance d’approcher un modèle de cette marque de près – voir l’essai ici), une Corvette C1 avec ses phares grillagés, et deux très belles Mercedes, une 280 SL de 1970, 170 chevaux et une 250 SL California de 1967.
Focus sur les Américaines
De jolies voitures américaines étaient également présentes dans le parc : plusieurs Ford Mustang, des cabriolets, mais aussi une Mach 1 Bullit des années 70, avec son V8 de 290 chevaux, ainsi qu’une Dodge Challenger et une Jeep militaire.
Pour les amateurs de voitures très longues, trois d’entre elles m’ont interpellé : une Cadillac De Ville (j’adore la couleur bleue de son intérieur), une Cadillac Fleetwood et une Pontiac Bonneville. Pour l’anecdote, ses concepteurs ont réussi à écrire Bonneville sur l’aile arrière, en espaçant chaque lettre de cinq centimètres, tellement elle est longue !
Avalanche de sportives
Quelques sportives iconiques étaient présentes, dont une Ferrari Testarossa, beaucoup d’Alpine (anciennes et plus récentes) et, plus rare sur les rassemblements, une Porsche 928 S. J’ai toujours eu un faible pour cette Porsche atypique et pour sa proue arrière, et la grande surface vitrée le long du hayon.
Des autos plus typiques
Pour finir mon tour, trois voiture atypiques ont aiguisé ma curiosité. La première, j’ai d’abord cru que c’était une Ferrari, mais une Ferrari que je n’avais jamais vue… en réalité, c’était une Dino 208 GT4. Cette voiture, reste encore aujourd’hui relativement abordable (autour de 50 000 euros). Elle est motorisée par un V8 en position centrale arrière construit par Ferrari. La différence avec la 308 GT4 essayée par Benjamin, c’est la cylindrée du V8, sous les deux litres pour échapper aux taxes en Italie.
J’ai recroisé ensuite une voiture déjà vue aux Rendez-vous mécaniques de Saint Pierre la Palud, rendez-vous mensuel à l’ouest de Lyon. Cette voiture bleue est la Renault Spider ACE Héritage même si le Spider était badgé Renault, il a été inspiré d’Alpine. Ce véhicule a été transformé en 2020 par un carrossier-designer-préparateur, créateur de l’entreprise ACE héritage. Il a été inspiré par la barquette Ferrari Monza SP1.
Pour finir mon petit tour des Bambanes Lyonnaises, une autre voiture bleue, est apparue sur mon chemin : une Marcadier Barzoï. Cette voiture des années 60 est née en région lyonnaise, du nom de son créateur André Marcadier et était vendue 7 000 francs en 1969. Son poids était alors de 540 kilos environ.
Vivement la prochaine
Sentiment mitigé d’avoir vu beaucoup de belles voitures, mais aussi d’en avoir loupé beaucoup. Vivement la prochaine édition ! Merci aux Bambanes Lyonnaises !
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