Grand Prix de l’Age d’Or 2022 : dernier galop d’essai avant Le Mans Classic

Publié le par Cédric

Grand Prix de l’Age d’Or 2022 : dernier galop d’essai avant Le Mans Classic

Seulement deux semaines après Spa Classic, avait lieu en Cote d’Or la 52ème édition du Grand Prix de l’Age d’Or sur le circuit de Dijon-Prenois. Un événement qui a tenu toutes ses promesses malgré une démonstration F1 en deçà des attentes.

En piste avec une météo capricieuse

Les alertes orageuses ont eu beau se succéder tout au long du week, c’est finalement sur une piste sèche qu’ont eu lieu la grande majorité des courses de cette 52ème édition. Les essais du samedi se sont déroulés sous une chaleur étouffante. Quant aux courses du dimanche, malgré un ciel menaçant et des températures en baisse comparées à la veille, les averses se sont fait rares et peu intenses.

En piste le spectacle était au rendez vous avec des belles bagarres dans toutes les catégories. Il faut avouer que le tracé vallonné du circuit de Dijon s’y prête bien.

Pour ma part je m’étais plus rendu sur ce circuit depuis 2011, à l’époque c’était la seconde fois que j’y allais, et je dois dire que j’avais été déçu. Je m’étais cantonné au paddock et au S des Sablières et j’étais resté sur une mauvaise image comparé à Spa ou au Nurburgring où j’ai mes habitudes.

Cette fois, étant accrédité pour la première fois, j’ai pris le temps de faire le tour du circuit à pieds dans le sens inverse et je dois dire que j’ai été agréablement surpris. Lorsqu’on voit les Lola et les Chevron sortir à pleine charge de la courbe de Pouas, ça fait quelques chose.

Les F1 étaient attendues

Un des évènements les plus attendu de cette manifestation était le retour des F1, qu’on avait plus vues depuis longtemps chez Peter Auto. Ce plateau, intitulé Formula Legends 3.5 laissait présager le meilleur sur un circuit qui a été le théâtre de la plus belle bagarre de l’histoire de la F1. Cette fameuse bagarre entre René Arnoux et Gilles Villeneuve, qui a éclipsé au second plan la première victoire de Jabouille, la première victoire d’une Renault mais également la première victoire d’un moteur Turbo.

Malheureusement le peu de modèles présents, et leur manque de prestige n’étaient pas à la hauteur des 50 ans du circuit. On était loin de la photo du départ du Grand Prix du Portugal 1992 qui faisait office de teaser. Des constructeurs comme Renault ou Peugeot auraient par exemple pu jouer le jeu en confiant leurs F1 à d’anciens pilotes. Le calendrier aura certainement été préjudiciable à cette démonstration avec un Grand Prix de Monaco Historique 3 semaines avant, et un Grand Prix de France Historique 2 semaines après. Dommage.

De belles batailles tout autour

Heureusement, dans les autres catégories les plateaux étaient bien fournis. Chose qui était pas gagnée d’avance à moins d’un mois d’un événement qu’aucun pilote ne veut louper, je parle bien entendu du Mans Classic.

Une fois la visière baissée, les pilotes étaient à fond comme à pu en attester la bagarre entre Vincent Gaye au volant de sa 275GTB/C et Christian Bouriez et sa Bizzarrini 5300GT. Des voitures dont les cotes sont pourtant à 7 chiffres. Mais pour ce qui est des résultats, je vous renvoie à l’article de Jacques en préparation.

Dans les paddocks, l’ambiance était studieuse comme souvent lors des événements organisés par Patrick Peter. L’occasion pour moi de découvrir les nouveaux stands inaugurés en 2019. Une belle réalisation qui vient confirmer le fait qu’il va falloir compter sur ce beau circuit dans les années à venir.

Voilà pour ce qui est de cette édition 2022 qui a réuni pas moins de 6200 spectateurs. C’est toujours un plaisir de retrouver des voitures anciennes en piste. Rendez vous au mans dans quelques jours et certainement de nouveau à Prenois en octobre pour le Dijon Motors Cup organisé par HVM Racing.

Cédric

http://www.retro-viseur.com/

Passionné par la course automobile et par son histoire depuis son plus jeune âge, c'est au début de l'année 2016 qu'il a rejoint l'équipe News d'Anciennes. Amoureux des voitures italiennes et plus particulièrement des Ferrari, c'est pourtant au volant d'une Porsche 944S2 Cabriolet qu'il parcourt les routes du Grand Est le week end.

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