Dès demain, la maison anglaise sera également présente en marge du Grand Prix de Monaco Historique. Avec sa vente « les Grandes Marques à Monaco », Bonhams a préparé un catalogue couleur locale mêlant anciennes et modernes avec luxe et sport à l’honneur.
La vente Les Grandes Marques à Monaco en bref
C’est donc dès demain, Jeudi 9 Mai que l’exposition de la vente débutera. Rendez-vous à la Villa La Vigie entre 9h et 18h30 puis Vendredi 10 Mai entre 9h et 16h30. Notez que la vente débutera Vendredi à 14h30.
Côté catalogue, Bonhams a rassemblé 74 lots, dont 23 sont des lots d’Automobilia. Parmi les voitures, si on trouve beaucoup de modernes, on a quand même trouvé des lots particulièrement intéressants.
Les stars de la vente
Trois lots de la vente Les Grandes Marques à Monaco sont estimé au-dessus du million d’euros. La plus grosse estimation revient à une Ferrari 250 GT mais une voiture très originale. C’est une voiture de 1960, une GT par Pinin Farina qui a été recarossée par Drogo en 1966. Cette voiture unique est estimée entre 2.5 et 3 millions d’euros !
Encore plus dans le ton du Grand Prix de Monaco Historique, on retrouvera également une Tyrrell Cosworth 008 de 1978. Cette auto fut celle de Patrick Depailler qui l’amena à la 2e place en Afrique du Sud et en Autriche mais, surtout, qui remporta le Grand Prix de Monaco cette année là ! Elle courut ensuite avec la pilote Désirée Wilson en Championnat d’Angleterre de F1 avant de prendre sa retraite et de passer dans la collection de Nick Mason puis d’un américain. En bon état, elle est estimée entre 1,1 et 1,4 million d’euros.
La dernière millionnaire est une moderne, une McLaren P1 de préserie, propriété de Mika Häkkinen qui proposera une journée de formation au futur propriétaire (est. 1.5-2 millions).
La course au rendez-vous
Après ces millionnaires, on note la présence de nombreuses voitures de course dans le catalogue de la vente Les Grandes Marques à Monaco.
On débute avec des monoplaces. Côté F1, on retrouve deux « modernes » dont la première des Toyota de F1, la TF102. Celle-ci a peu roulé (1384km) mais jamais en course puisque c’était la voiture de développement. Quasi-complète, elle pourra reprendre la piste après une préparation et elle est estimée entre 300 et 400.000€.
La seconde est une Force-India Mercedes de 2010 pilotée par Adrian Sutil sur 7601 en course. Bien préservée mais vendue sans moteur, cette voiture d’exposition est estimée entre 150 et 200.000€.
Trois autres monoplaces sont au programme. On commence avec une Lotus-Climax Type 12 de 1957-1958 qui fut la première F1 de Graham Hill et qui a fait ses débuts à Monaco en 1958 mais aussi beaucoup couru en F2. Elle est estimée entre 290 et 390.000€.
On retrouve ensuite une Stanguellini Formule Junior de 1960. Cette voiture qui a couru en son temps est éligible pour le FIA Lurani Trophy mais, surtout, est immatriculée au Portugal ! Elle est estimée entre 70 et 100.000 €.
Dernière monoplace, on retrouve la Brabham BT30 de F2 de 1969. Cette auto fut engagée par le Frank Williams Racing Team et notamment pilotée par Derek Bell. Elle fut ensuite engagée par le Joly Club en Italie avant de prendre la direction de l’Amérique du Sud. Elle est estimée entre 110 et 140.000€.
Toujours dans la course, mais dans un autre registre, la vente Les Grandes Marques à Monaco propose une Ford Galaxie 500 Competition de 1963. Entièrement restaurée et déjà vue lors de courses historiques (notamment au Tour Auto) cette auto est éligible à de nombreux événements (dont Goodwood Revival) et estimée entre 100 et 150.000€.
On note surtout la présence d’une Delahaye 175S Coach (carrossée par Motto) de 1950. C’est l’une des 51 produites et l’une des 14 survivantes. Cette auto fut livrée à Jean Trévoux, elle a participé à la Carrera Panamericana en 1950 puis aux Rallye de Monte-Carlo 1950 et 1951 ! Elle est estimée entre 450 et 650.000€.
On note aussi
On termine notre sélection dans le catalogue de la vente Les Grandes Marques à Monaco de Bonhams avec 5 voitures plus routières.
On débute avec deux italiennes qui n’ont rien à voir. La première est une Maserati A6G/2000 de 1956, préparée à l’époque pour les rallyes et restaurée par la suite dans cette configuration. En parfait état, elle est estimée entre 825 et 925.000€.
La seconde est bien plus petite : c’est une Fiat 600 Jolly par Ghia de 1959. Elle n’a appartenu qu’à une seule famille et a couvert 19.200km ! Elle est estimée entre 80 et 100.000€.
On termine avec trois françaises de la vente Les Grandes Marques à Monaco. La plus ancienne est une Hispano-Suiza K6 30CV « Faux Cabriolet » de 1935. Carrossée par Binder à la demande de l’industriel du sucre M. Beghin, cette auto appartint ensuite à Michel Seydoux qui la fit restaurée dans les années 80. Elle est estimée entre 150 et 250.000€.
On arrive ensuite en 1954 avec une Talbot-Lago T26 GSL. C’est l’une des 15 survivantes avec un moteur type Le Mans, mais surtout cette voiture maintenue dans son état d’origine fut celle du Salon de Paris 1954. Elle est estimée entre 200 et 250.000€.
Enfin on retrouve une Facel Vega FV de 1955. Cette voiture est restée dans son état d’origine (et éligible de fait à cette catégorie spécifique en concours) et fut livrée à l’époque au Ministère de l’Intérieur ! Première Facel Vega de production, après trois prototypes, elle fut ensuite vendue et précieusement conservée tout en parcourant les salons et concours. Elle est estimée entre 200 et 250.000€.
Si vous voulez voir tout le catalogue de la vente, c’est par ici.
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