Essai d’une Peugeot 505 GTI, plus sage que son nom !

Publié le par Benjamin

Essai d’une Peugeot 505 GTI, plus sage que son nom !

La 504 est entrée dans la légende, c’est certain. La 405 commence à y accéder mais il faut bien dire que la 505 est en retrait. Tellement, que ce coup-ci elle n’était pas forcément au programme. Et puis… vint la tentation d’essayer quelque chose qu’on voit peu. La Peugeot 505 GTI était là, les routes de montagne aussi, les autres essais étaient dans la boîte… ne restait plus qu’à se mettre au volant. Et j’aurais eu tort de m’en priver.

Notre Peugeot 505 GTI du jour

La ligne de la Peugeot 505 ne vous fait pas rêver ? On ne va pas vous jeter la pierre. Il est vrai qu’on se retrouve devant une auto finalement très classique, mais il faut regarder les détails et l’analyser avec ses détails historiques pour bien la comprendre.

Peugeot 505 GTI

De loin, certains pourraient prendre notre Peugeot 505 GTI pour une 504. Toutes les 505 sont concernées et c’est un peu normal, non, c’est carrément normal. L’objectif de la 505 était de remplacer la 504. Autant cette dernière et les générations précédentes de haut de gamme dans la gamme au lion évoluaient franchement niveau style, autant la 505 peut presque ressembler à un (gros) restylage.

Les proportions sont identiques et la ligne générale aussi. Générale seulement parce qu’on a quand même mis l’auto au goût du jour. Il n’y avait pas vraiment de rondeurs à gommer mais il est vrai que les arrêtes sont plus saillantes. Les phares avant sont le parfait exemple : c’est le regard de Sofia Loren mais en version pas contente, avec une dose de caractère en plus.

L’avant de notre Peugeot 505 GTI est d’ailleurs particulier. Une GTI n’offre de base qu’une jupe plus affirmée sous le pare-chocs. Notre auto du jour va bien plus loin puisqu’elle reçoit un kit « Evolution » proposé sur le marché allemand d’où elle est originaire et vendu directement dans le réseau Peugeot. Clairement il est plus agressif avec sa prise d’air qui présente une grille, deux antibrouillards mais surtout en descendant plus bas.

Le profil de la Peugeot 505 GTI est lui aussi très classique. C’est une berline tricorps de bonne taille avec 4,58m de long et un vrai capot, long, et un vrai coffre. On le sait, le plastique c’est fantastique, surtout dans les années 70 et 80. Du coup, on remarque bien la large bande noire qui ceinture les portières, même si elle s’égaye avec une autre bande chromée. Le bas de caisse est spécifique et trouve son origine dans le fameux kit. Pour le coup, il fait vraiment plus sportif tandis que les jantes alliage affichent également la couleur : ce n’est pas une 505 d’entrée de gamme.

Ça se confirme en la regardant légèrement du dessus : la berline se dote d’un toit ouvrant. Le luxe !

Enfin, on passe à l’arrière de la Peugeot 505 GTI. Finalement, c’est la partie qui se démarque le plus de la 504. La bosse de coffre a disparu et la lunette arrière retombe plus abruptement.

Là aussi on affiche la couleur. Et contrairement à des berlines sportives plus modernes, ce n’est pas juste avec une double sortie d’échappement, celle de notre Peugeot 505 GTI du jour est bien plus sage. Ça passe d’abord par le seul monogramme présent à l’arrière. Pas de trace de 505 mais GTI, ça se voit, en lettres rouges dans un cartouche noir.

Le kit Evolution s’affiche et se voit. D’abord avec la jupe arrière qui descend plus et ensuite, c’est plus subtil, avec l’entourage de plaque, qui est composé d’un revêtement réfléchissant au lieu d’être couleur carrosserie. Le becquet ? Il ne vient pas du kit, c’est un trait des Peugeot 505 GTI emprunté à la Turbo Injection.

En bref, notre auto du jour peut ressembler, de loin, à une grosse 504. Mais ce fameux kit lui donne un côté sportif indéniable, sans forcer le trait et lui ouvrir les pages de Nitro.

Sous le capot : 2,2 litres, mais pas le même

Quand on parle de moteur 2,2 litres et de version sportive de Peugeot 505, on peut penser au 2,2 litres de la Turbo. Mais ce n’est pas ce moteur, né sur les Simca-Chrysler 160, 180 et 2 litres, qui est devant nous. Non, notre Peugeot 505 GTI embarque un moteur qui a plus d’ADN Peugeot… mais pas trop non plus.

Peugeot 505 GTI par Bruno pour News dAnciennes 9- Peugeot 505 GTI

Quand la Peugeot 505 débarque, elle reprend beaucoup de choses de la Peugeot 504. La plateforme par exemple (le train avant vient, lui, de la 604), mais aussi quelques moteurs à carbus sur les versions GR et SR par exemple. Pour ce qui est des mécaniques à injection, on fait appel à un nouveau moteur, le Douvrin. S’il est plus Peugeot que l’autre 2,2 litres, il ne l’est pas à 100%. La Française de Mécanique étant une société montée avec Renault, celle qui a déjà produit le moteur X partagé entre la 104 et la R14 (au départ) ou encore le PRV partagé avec Renault et Volvo.

Ce « Douvrin » alu est le moteur qui va d’ailleurs prendre place juste en-dessous du PRV dans les gammes des deux constructeurs. Renault en dote la R20 et Peugeot la 505. Dans cette dernière, c’est un moteur de milieu de gamme. Avec ses 2165 cm³ on le retrouve dans les Peugeot 505 GTI mais il était déjà présent dès 1979 sur les TI et STI, avec 110 ch au programme. Sous le capot de la GTI, il sort 130ch et propose 180Nm de couple. Des chiffres intéressants même s’ils sont plutôt haut placés dans les tours. Il faut noter que dans la gamme, la Peugeot 505 GTI était dépassée en puissance par la Turbo (150 puis 160ch) et la V6 (170ch).

Pour le reste de la technique, la Peugeot 505 reste l’ultime évolution de la « recette Peugeot » qui est née avec la 203 : moteur avant et propulsion. C’est classique et ça rassure la clientèle du lion qui l’est tout autant !

À l’intérieur : Plastic, le retour

Si vous trouviez déjà qu’il y avait beaucoup de plastique à l’extérieur de la Peugeot 505 GTI, on vous déconseille d’ouvrir la porte ! Le plastique y est omniprésent.

Peugeot 505 GTI 22- Peugeot 505 GTI

Par contre, cet intérieur a un atout : son style. On ne va pas parler d’originalité énorme ou de matériaux sympas, ça reste des lignes très conventionnelles avec une avalanche de plastiques durs et anthracites à toutes les sauces. Par contre, il a été revu en 1986 avec le restylage de mi-carrière de l’auto. Finalement, il fait beaucoup moins daté que l’extérieur de notre Peugeot 505 GTI du jour.

L’instrumentation est complète avec trois grands compteurs situés derrière le volant. Au menu : compte-tours, tachymètre et odomètre et un vrai-faux compteur qui reprend la température d’eau et la jauge de carburant. Pour les autres infos, c’est au-dessus des compteurs que ça se passe avec une guirlande de volants.

Niveau commandes, on trouve des commodos derrière le volant 4 branches qui remplace (avantageusement dirons-nous) le 2 branches « moustaches » des premières années. Une série de boutons poussoirs est située juste à droite tandis qu’on retrouve des commandes verticales pour la ventilation avec un porte-monnaie et un cendrier (autre temps) à côté.

Petite déception : la Peugeot 505 GTI ne comporte aucune indication spécifique. Pas de sigle, pas de logo, pas de couleur spécifique pour les compteurs. On peut s’appeler GTI et ne pas être une bombinette !

Au volant de la Peugeot 505 GTI

C’est parti. L’installation est tout ce qu’il y a de plus aisée. Je trouve vite ma place et je me prépare. Va y avoir du sport. En tout cas c’est ce que la fiche technique, le kit et le logo GTI à l’arrière suggéraient. Parce que bon, faut quand même pas oublier que je me met au volant d’une Peugeot 505…

Démarrage. Ne cherchez pas les vocalises. Recette française oblige, le lion cherchait à ne pas paraître ridicule face aux allemandes et italiennes tout en gardant un 4 cylindres. Et si vous n’avez jamais entendu personne louer la sonorité d’un moteur Douvrin, ce n’est pas pour rien. Le moteur fait un bruit de 4 cylindres essence de bonne cylindrée. Rien de particulier à ce niveau. Déçu ? Non, je rappelle que cet essai de Peugeot 505 GTI reste du bonus à une belle journée déjà bien entamée.

Allez, les autres voitures du jour ont pris le large, c’est le moment de démarrer… en tout cas dès que les motards seront moins nombreux. Nous ne sommes pas resté sur la route des crêtes mais cette route y mène et il y a du monde qui est venu se faire plaisir. Alors je vais faire pareil.

Les premiers hectomètres s’avalent comme au volant de n’importe quelle voiture moderne. La Peugeot 505 GTI est aussi à l’aise que moi à son volant. Comme à mon habitude, je commence par tester le freinage, même si c’est plutôt la route qui m’y force avec une première épingle. Cette première permet de juger le système avec un « satisfaisant » de circonstance. Rien à redire sur le toucher de la pédale ni sur le mordant. En même temps je suis loin d’exploiter le potentiel de l’auto. La direction est parfaite et le volant l’est aussi pour un amateur de grands cerceaux comme moi.

La route défile sans que je ne puisse vraiment faire de reproche à ma monture. La Peugeot 505 GTI est une auto moderne, pas si vieille (enfin aussi âgée que moi en fait) même si elle tient son architecture et ses éléments techniques de ses ancêtres. Le confort est bon. Il est encore meilleur quand on remonte les vitres et quand on ferme le toit ouvrant mais le mois de Juin est bien chaud, même en altitude. Alors on sacrifie un poil de confort sonore pour avoir un peu d’air.

De l’air, tient, si j’en faisait avaler au moteur. Une épingle de plus et un bout de route plus ou moins droite s’ouvre devant nous. Gaz ! Réveiller le Douvrin ne le métamorphose pas, vocalement parlant. Par contre le Peugeot 505 GTI aime bien ça et moi aussi. Je tire sur la seconde puis la 3e. La poussée est franche et continue et la montée dans les tours se fait avec quelques sensations.

Les courbes arrivent vite mais le châssis sochalien n’est pas pris en défaut. Les points de corde sont accrochés, la direction ne souffre vraiment d’aucun défaut tandis que l’architecture propulsion amène juste ce qu’il faut à l’équilibre de l’auto. Bon, le moteur placé à l’avant fait que la trajectoire a tendance à s’élargir, mais il n’y a pas de quoi se faire peur, loin de là. La Peugeot 505 GTI est vive et rapide. À quel point ? J’avoue qu’elle n’est pas non plus une ballerine donc je préfère garder les yeux sur la route. Mais à côté, les arbres défilent !

Et ce moteur alors ? 130 poney, c’est bien suffisant pour un rythme élevé. En tout cas sur nos routes du jour. Il aime les tours et c’est un peu normal, le couple maxi est au-dessus des 4000 tours et la puissance maxi à peine au-dessus à 5750. Néanmoins, il est juste suffisant pour de bonnes perfs. Non, vous n’aurez pas de frisson mécanique, pas autant qu’avec une auto avec un 6 en ligne et une bonne dose de chevaux en plus et moins que dans des bombinettes portant le même sigle, sortant de la même usine et affichant la même puissance mais avec quelques quintaux de moins sur la balance.

Pour autant, est-ce que je boude mon plaisir ? Non. Je m’amuse. Le rythme est bon et les limites de la voiture ne demandent qu’à être repoussées par son pseudo-pilote. Finalement, ce sont peut-être les freins qui vont stopper tout ça. Parce que justement, au bout d’un moment, sur des routes où les (vraies) lignes droites se font rares, je commence à douter de leur capacité à vraiment stopper la Peugeot 505 GTI.

Alors j’arrête de faire mumuse. En tout cas j’arrête de le faire tout le temps, rien n’empêche de relancer en soudant et en montant dans les tours avant de mettre la 4e et de laisser couler. La Peugeot 505 GTI reprend alors son allure de grande voyageuse, celle dans laquelle vous ferez des bornes confortablement et en respectant votre « moyenne », même si plus personne ne la calcule plus, même en allant au camping l’été. Le confort prend peu à peu le pas sur l’envie d’accélérer. Moi aussi je commence à fatiguer ! Je me fais de plus en plus lourd dans les sièges en velours, d’un confort quasi parfait et les apprécie d’autant plus quand la route se dégrade un peu.

Je rentre dans le village sans appréhension. Même les ralentisseurs, si méchants avec certaines autos qui nous passent entre les mains, ne sont pas un souci. Nous voilà arrivés. Je descend, mais j’avoue que j’aurais pu faire les 4h de route pour rentrer à son volant !

Conclusion

Qu’est ce qu’on peut reprocher à une Peugeot 505 GTI ? C’est bien la question et personnellement, je sèche. C’est assurément une très bonne auto, offrant un compromis intéressant entre performances, confort et gabarit, parce que c’est aussi important quand on est père de famille ! Certes, dans sa catégorie d’autres autos sont plus jolies, d’autres plus performantes et d’autres moins chères, mais c’est justement le fait qu’elle ne soit larguée dans aucun domaine qui en fait une si bonne surprise… tant qu’on ne s’arrête pas au sigle GTI !

Les plus de la Peugeot 505 GTILes moins de la Peugeot 505 GTI
Excellent compromis…… Mais parfaite nulle part
Moteur volontaireAux perfs un peu justes
Châssis exemplaireLigne un peu dépassée
image 19- Peugeot 505 GTI
Fiche techniquePeugeot 505 GTI
Années1984-1989
Mécanique
Architecture4 cylindres en ligne
Cylindrée2165 cm³
AlimentationInjection indirecte
Soupapes8
Puissance Max130 ch à 5750 trs/min
Couple Max180 Nm à 4250 trs/min
Boîte de VitesseManuelle 5 rapports
TransmissionPropulsion
Châssis
Poisition MoteurLongitudinale avant
FreinageDisques AV et AR
VoiesAV 1481 mm / AR 1443 mm
Empattement2743 mm
Dimensions L x l x h4579 x 1737 x 1432 mm
Poids (relevé)1310 kg
Performances
Vmax Mesurée186 km/h
0 à 100 km/h10,6s
400m d.a17,2s
1000m d.a32s
Poids/Puissance10 kg/ch
Conso Mixte± 9 litres / 100km
Conso Sportive± 19 litres / 100 km
Prix± 9.000 €
Cote : Collector Car Value

Conduire une Peugeot 505 GTI

La Peugeot 505 GTI a été produite à 1.351.254 exemplaires, mais cela inclut les étrangères. En Europe, on s’est arrêté en 1992 mais l’Argentine a poussé jusqu’en 1995 et la Chine en 1997 ! Dans le lot, les 505 GTI ne sont évidemment pas les plus nombreuses. Sans être le modèle haut de gamme, ce n’était pas non plus le milieu de gamme. Impossible de trouver un vrai chiffre, mais une chose est sûre : ce n’est pas la plus recherchée.

Pourquoi est-ce une bonne nouvelle ? Parce qu’elle sera moins chère ! La plus recherchée c’est assurément la Turbo qui se trouvera entre 10 et 18.000 €. La GTI est en dessous. De bons exemplaires sont trouvables autour des 8000 € mais vous devrez passer la barre des 10.000 € pour trouver une très belle auto. Si on vous demande plus, il faudra que l’état soit vraiment parfait.

Du côté des choses à surveiller, vous serez tranquilles avec le moteur. Le Douvrin n’a rien d’enchanteur mais il est robuste tant que l’entretien est respecté. Par contre, la Peugeot 505 reste une des dernières lionnes à l’ancienne dans sa conception et dans sa fabrication. De fait, la rouille est une vraie ennemie, même si les soucis sont moins présents avec une auto des derniers millésimes, comme notre auto du jour en fait. La dispo des pièces est relativement bonne mais il est vrai que l’offre ne va pas en s’améliorant, la 505 restant encore dans l’ombre en collection.

Un énorme merci à Gilles pour cette journée qu’on a enfin pu caler et pour le prêt de sa voiture.

Benjamin

http://newsdanciennes.com

Passionné d'automobile ancienne, il a créé News d'Anciennes en 2013 à force de se balader sur les salons sans savoir quoi faire de ses photos. Conducteur occasionnel de Simca 1100 il adore conduire les voitures des autres, dès qu'elles sont un peu plus rapides !

Commentaires

  1. Régis V

    Un avantage de la GTI par rapport à la STI: l’autobloquant … qui améliore bien le comportement et l’agrément de conduite.

    Répondre · · 3 juillet 2023 à 17 h 44 min

  2. Jean-Christophe

    Je ne peux pas résister au commentaire liant le design de la 504 à celui de la 505. A mon avis, c’est à côté de la plaque de comparer les deux design. Oui, les phares et la calandre ont un air de famille, mais c’était la signature de Peugeot pendant de longues années sur l’ensemble de leurs modèles.
    En revanche, les volumes, la ligne de fuite, le profil n’ont juste rien à voir… Ce n’est pas comparable. La 604 avait les portes de la 504…

    Comme toutes les propulsions d’avant l’électronique, la 505 GTi était amusante à conduire sous la neige. Ça permettait d’apprendre à conduire et de lire la route tout en étant sensible aux réactions de la voiture. Elle « dansait », mais la voiture, alerte, était facile à contrôler. Le meilleur indicateur ? C’était notre derrière, dans le siège !

    . Mais qui se soucie aujourd’hui de savoir conduire ?

    Répondre · · 3 juillet 2023 à 19 h 23 min

  3. LESIMPLE

    Une jolie voiture… Gâchée par tous ces appendices en plastique qui alourdissent la silhouette. Sinon, je trouve la 505 autrement plus élancée que la 504.

    Répondre · · 3 juillet 2023 à 21 h 49 min

  4. TOURNAIRE

    Les 504 et 505 étaient les pires voitures à conduire sur la neige, aucune motricité et chaînage obligatoire même pour sortir d’un parking ! J’ai connu ça également avec une OPEL Omega. Quand on a conduit une vingtaine de Citroën successives, de la 2CV à la XM, ça fait drôle !

    Répondre · · 4 juillet 2023 à 10 h 58 min

    1. Francis

      J’ai possédé une 505 GTI dans les années 1985 (après avoir eu une GR) La motricité était parfaite sur les routes enneigées grâce au différentiel à glissement limité qui permettait de faire tourner la voiture en accélérant gentiment en montée. J’avais fait monté un kit de feux à double optique à la place des feux rectangulaires et cela rendait la ligne beaucoup plus agressive. La conso était moyenne avec 9l/100. J’en garde un bon souvenir et regrette que ce soit la dernière propulsion de Peugeot.

      Répondre · · 7 juillet 2023 à 9 h 19 min

  5. AUGADE AUGADE

    Je possède une plutôt rare 505 GTI mais automatique avec clim et toit ouvrant.
    J’adore cette gourmande voiture.

    Répondre · · 4 juillet 2023 à 11 h 06 min

  6. Vincent

    Ce moteur était aussi disponible sur la CX 22 TRS en version carbu.
    La 505, c »est le charme discret de la bourgeoisie.

    Répondre · · 4 juillet 2023 à 19 h 57 min

  7. André DELARGILLIERE

    Et également sur la Renault 25 gtx…
    Il existait le 2l 12soupapes 140 cv qui equipait la R25 Txi et qui marchait fort…..dommage que Peugeot ne l’a pas glissé sous le capot de cette 505..

    Répondre · · 4 juillet 2023 à 21 h 25 min

  8. Lucas

    L’article est sympa mais il comporte quelques erreurs au sujet des éléments esthétiques d’origine des 505 GTI et des éléments du kit Evolution.
    Non une GTI n’offre pas de base « une jupe plus affirmée sous le pare-chocs » mais une jupe avant commune à toute la gamme (du moins en phase 2, mais comme le kit Evolution est spécifique aux 505 phase 2, aucune raison de parler des phase 1 ici).
    Le monogramme GTI lui n’est ni d’origine à la voiture ni au kit, il provient d’une 205 GTI, celui d’origine d’une 505 GTI est gris et dans une police plus sage (commun aux 604 GTI), le kit pouvait se vendre avec un sticker 505 Evolution a posé sur le becquet.
    Becquet en 4 parties qui est bien celui du kit, celui d’origine est bien plus discret et d’une seule pièce.
    L’entourage de plaque d’origine n’est pas couleur carrosserie mais en plastique noir strié avec un cerclage chromé.
    Il faut aussi savoir que le kit était vendu en accessoire de seconde monte en concession Peugeot en Allemagne et que chaque éléments du kit pouvaient être vendus séparément.
    Un lien vers un scan de la brochure du kit : http://peugeot505.info/index.php?spgmGal=Brochures/505_1986_Evolution&id=media
    Il existe aussi des kits Peugeot Evolution pour 205, 309 et 405.

    Amicalement, un autre possesseur d’une 505 équipée de ce rare kit.

    Répondre · · 5 juillet 2023 à 0 h 07 min

    1. Benjamin

      Et bien merci pour les infos parce qu’elles sont dures à trouver !

      Répondre · · 5 juillet 2023 à 7 h 58 min

  9. Bouarat Elvis

    J avais une 505 dans les années 1994 et 504 après voiture qui m à beaucoup plus mécanique facile, souplesse agréable, tenue de route c est dommage qu il n y est plus de propulsion un plaisir sur des routes en terre.

    Répondre · · 5 juillet 2023 à 3 h 22 min

  10. BENDJOU

    Déjà à l’époque, Peugeot voulait rapprocher ses productions des allemandes, et je trouve que la 505 est un mélange de BMW série 5 e12 avec ses lignes très lisses et son avant ‘shark nose’ et de la Mercedes W123 avec ses proportions, sans renier complètement sa ‘filiation’ avec la 504. Du coup, ça donne une berline très classique, avec un gros potentiel, souvenons nous des bestiales 505 production conduites entre autres par Beltoise. Peugeot n’avait pas les moteurs à la hauteur du châssis. La 505 c’est un peu la fille issue d’une famille très conservatrice qui aimerait aller s’amuser avec les filles plus extraverties. En deuxième partie de carrière, elle a reçu enfin le V6 et la turbo avait enfin une puissance digne de sa cylindrée. Mais à cette même époque, la Mercedes W124 et l’Audi100 C3 étaient sorties, la BMW E34 était sur les starting block et des petites nouvelles outsiders comme la Lancia Thema ou l’Alfa 164 finissaient de démoder la 505…

    Répondre · · 5 juillet 2023 à 7 h 56 min

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